Un calvaire pour le chœur (Remicourt)

Le 17 septembre 1921, profitant de la présence des échafaudages des peintres qui travaillent dans l’église, le curé de Remicourt installe un calvaire dans le choeur. Il a été offert par quelques familles du village.

Restauration des orgues (Remicourt – Tongres)

Le 27 juin 1921, HUBERT P. et WESTPHALEN R., de Tongres, réparent les orgues, vétustes, de l’église de Remicourt. La pension et le logement des ouvriers qui effectuent le travail sont pris en charge par les familles HALLEUX et GRUTMAN. Le coût de l’opération sera de 850 francs pour 8 jours.

Modification des fermes (Waremme – Hesbaye)

Au 20ème siècle, l’évolution constante de la mécanisation aboutit à une transformation radicale de la structure des fermes dans le canton de Waremme. Les bâtiments anciens voient leurs installations transformées:

  • l’emploi du tracteur entraîne la suppression d’écuries;
  • l’emploi de la moissonneuse-batteuse qui effectue rapidement un travail qui, autrefois, durait tout l’hiver, favorise la reconversion de granges en étables.

Les ouvriers waremmiens

Vers 1895 (?), les ouvriers de la région de Waremme qui travaillent dans les centres industriels et les charbonnages du bassin liégeois, se lèvent à 3h30 ou à 4h du matin, font à pied les 5 ou 7 kilomètres qui les séparent d’une gare. Certains ont la chance d’attendre le convoi dans un vieux wagon qui peut servir d’abri à une vingtaine de personnes (il y a 300 abonnés dans la région). Lorsqu’ils montent dans le train, ils s’efforcent d’y récupérer 1/4 h de sommeil.

Ils portent généralement les vêtements de la veille, qui n’ont pu être ni brossés, ni séchés, de semaines en semaines. Leur casquette devient de plus en plus loqueteuse et luisante. Lors des grands froids, ils portent une écharpe sur leur costume de velours roux ou de coton chiffonné.

L’Horeca (Waremme)

En 1947, 24 personnes travaillent dans le secteur des hôtels – restaurants – cafés, à Waremme.

L’agriculture et l’élevage (Waremme)

En décembre 1947, 77 hommes et 13 femmes travaillent dans le secteur de l’agriculture et de l’élevage, à Waremme.

Les Récollets, Ordre Mendiant (Waremme)

Aux 17ème et 18ème siècles, les Pères Récollets de Waremme, qui appartiennent à la classe des Ordres Mendiants, ne peuvent posséder au plus que:

  • un local pour les abriter;
  • une bibliothèque pour les instruire;
  • un four;
  • une brasserie;
  • un moulin;
  • un jardin pour les nourrir et leur fournir une certaine somme de travail manuel;
  • une église pour leurs offices;
  • un cimetière pour y reposer.

En dehors de cela, rien ! Aucune terre, aucune rente, avec l’obligation de mendier leur pain quotidien, en se fiant à la Providence.

A Waremme, quand chaque semaine ou chaque mois, ils parcourent les rues, les pieds nus, avec besace au dos, demandant humblement leur pain, jamais cette besace ne revient vide.

Mort d’Angeline Tillard (Crisnée)

En 1934, TILLARD Angeline décède à Crisnée, à l’âge de 52 ans. Son mari veuf est BENOIT Jules (qui travaille à la râperie ?).

Jean Arnolis (Waremme)

En décembre 1915, ARNOLIS Jean travaille (?) au Collège Saint-Louis de Waremme.

Remise pour matériel et abri des ouvriers (Crisnée)

Le 18 septembre 1979, pour remiser et mettre à l’abri le matériel de voirie (tracteur, grue, camion, faucheuse, épandeur, …) et offrir aux ouvriers communaux un local où ils pourront travailler en cas de mauvais temps, le conseil communal de Crisnée décide de faire construire, à l’emplacement de l’ancien jardin de l’école du village, un garage dont les plans sont réalisés par l’architecte ZILLES Lambert de Kemexhe.

Le devis s’élève à 705.925 francs pour la maçonnerie et à 603.455 francs pour la couverture, la zinguerie et les portes métalliques.