Mission rédemptoriste (Hodeige)

Le 6 juillet 1839, les Révérends Pères Rédemptoristes VAN HAFKENSCHEID, GUERSOUILLE et LEMPRIX (LEMPRIT ?) viennent en mission en la paroisse de Hodeige.

Cette mission est un grand succès. On arrive en procession, non seulement des villages voisins, mais de plusieurs lieues à la ronde, au point qu’on doit établir une estrade permanente sur le cimetière, afin de pouvoir donner les sermons en plein air et en faire profiter tout le monde.

Il arrive qu’il y ait de 20 à 25 prêtres en surplis aux cérémonies. Les travaux des champs sont entièrement suspendus à Hodeige. Depuis l’église jusqu’au flot, qui se trouve à l’entrée du village, il y a une suite continue de tables et de tentes dressées par des vendeurs d’objets de piété, d’aliments et de boissons pour les visiteurs.

Ces exercices dureront 13 jours. Rien que dans l’église de Hodeige, il y a 930 fidèles qui se rapproche de la Sainte Table (communion ?), alors que la paroisse ne compte qu’environ 350 communiants ! C’est par milliers que l’on compte les « étrangers » venus entendre les missionnaires (la plupart communient dans leur paroisse respective).

Pas de remise pour Jacques Bolland (Crisnée)

Le 30 novembre 1907, le conseil communal de Crisnée décide qu’il n’y a pas lieu de faire, à BOLLAND Jacques, une remise de son imposition communale de 1907, car si un poulain de 2 ans ne figure pas au rôle, c’est qu’il ne travaille pas, tandis que celui du réclamant a fait, seul, en 1906, tous les travaux des champs.

Hubert Krains interrompt ses études (Les Waleffes – Waremme)

En 1878, à l’issue de ses études moyennes, KRAINS Hubert, natif de Les Waleffes, quitte le Collège Saint-Louis de Waremme, afin de seconder son père dans les travaux des champs. La pauvreté de ses parents ne lui permet pas de poursuivre ses études.

Etude sur l’instruction (Waremme – Hesbaye)

En 1906, WAUTERS Joseph consacre une étude à l’instruction publique en Hesbaye.

Il déclare que l’instruction publique que l’instruction publique n’est pas suffisamment développée dans le canton de Waremme. Il dénonce le désinvestissement des autorités communales en la matière, laissant le champs libre aux « cléricaux ».
S’il milite pour des écoles gardiennes, susceptibles de soulager les mères qui voudraient travailler, il craint surtout que l’école libre n’agisse comme un « foyer de propagande réactionnaire ». Or, dans le canton de Waremme, il n’y a qu’une seule école primaire pour garçons et elle est catholique.

Pour lui, le vrai problème réside dans le taux de fréquentation scolaire en milieu rural:  » … Si les inscriptions scolaires sont nombreuses, les nécessités des travaux des champs les rendent illusoires … A l’heure actuelle, il faut des enfants pour décolleter les betteraves; il en faut encore à l’époque du démarrage des betteraves et de l’arrachage des pommes de terre … »