Travaux à l’église (Hodeige)

En 1838, divers travaux sont effectués à l’église de Hodeige, qui est dans un état de grand délabrement:

  • on rehausse le niveau du sol
  • on place un nouveau pavé en pierres polies
  • on construit un jubé
  • la tour est réparée
  • la toiture est renouvelée
  • des fenêtres en fer sont placées dans les nefs

Travaux à l’église (Hodeige)

De 1534 à 1552, la nef, le bas-côté Sud et la tour de l’église de Hodeige sont reconstruites. La nef et le bas-côté sont en style flamboyant.

Les habitants de Hodeige veulent leur propre curé

En 1259, les habitants de Hodeige, ayant doté convenablement leur église, désirent vivement avoir au milieu d’eux un prêtre stationnaire qui leur consacrerait uniquement son ministère. A cet effet, ils adressent une requête à D’OTTIGNIES Robert, doyen de Saint-Paul à Liège, et à tout le Chapitre dont dépend la paroisse de Lamine.

Les fidèles de Hodeige appuient leur demande de raisons bien plausibles:

  • D’abord, le village de Hodeige est à une telle distance de l’église de Lamine qu’ils ne peuvent la fréquenter qu’avec beaucoup de difficultés, surtout en hiver. La plupart du temps, ils arrivent trop tard aux offices.
  • De là aussi d’autres inconvénients très graves; quelques fidèles sont morts, privés des sacrements, à cause du défaut d’un prêtre à Hodeige.
  • Le prêtre qui, pour le temps, dessert l’église de Lamine, est tenu de célébrer la messe à Hodeige trois fois par semaine, outre les dimanches et les jours de fête. Bien plus, pendant le Carême et l’Avent, il doit s’acquitter tous les jours, ce qui ne peut se faire sans grande difficulté. Maintes fois, le curé de cet office de Lamine s’exempte de la célébration de ces messes, à laquelle il est cependant obligé.
  • Les fidèles de Hodeige ont doté leur église avec leurs propres ressources. A cet effet, ils ont fourni neuf bonniers de terre arable et quatre muids d’épeautre mesure de Liège, de revenu annuel pour l’usage du prêtre qui desservirait cette église.

Le chapitre accueille favorablement la demande des habitants de Hodeige, mais ne voulant pas léser les droits acquis du curé de Lamine, comme c’est l’usage, il prescrit au curé et aux fidèles de Hodeige certaines obligations et certaines redevances envers l’église-mère et le curé de Lamine:

  • Pour l’administration du baptême, de l’extrême-onction, les processions des rogations, ainsi que pour le synode de l’archidiacre et du doyen rural, la paroisse de Hodeige restera soumise à celle de Lamine. En signe de cette soumission, le curé de Hodeige paiera au curé de Lamine quatre deniers de Liège à la Noël, à Pâques et à la Pentecôte. Au jour de la dédicace de l’église-mère et à la solennité du Patron, ainsi qu’aux processions des rogations et au synode, le curé de Hodeige se rendra à l’église-mère avec ses paroissiens.
  • Dans le cas où l’église-mère manquerait de ressources pour sa reconstruction ou autre nécessité, les paroissiens de Hodeige seront tenus de fournir leur contribution comme les paroissiens de Lamine.
  • En compensation des offrandes que le curé de Lamine recevait de l’église de Hodeige, le curé de cette dernière (qui dorénavant percevra ces oblations) sera tenu de payer chaque année après la Noël, au curé de Lamine, une rente de 11 muids d’épeautre, et au marguillier 4 muids, et cela à perpétuité.
  • Les oblations provenant d’anciens anniversaires fondés par les fidèles de Hodeige resteront au curé de Lamine, mais celles qui proviendront des anniversaires fondés à l’avenir appartiendront uniquement au curé de Hodeige.

Le Chapitre de Saint-Paul décrète, en outre, que l’église de Hodeige ne restera soumise à celle de Lamine qu’en ce qui est convenu ci-dessus et qu’elle sera à la collation du Chapitre Saint-Paul. 

Emprunt pour les trottoirs (Remicourt)

En 1966, pour terminer les trottoirs du village, le conseil communal de Remicourt sollicite un nouvel emprunt de 1.000.000 de francs.

Le Chemin de Bovenistier (Remicourt)

En 1959, le Chemin de Bovenistier, à Remicourt, est élargi et bordé de deux trottoirs. Les travaux sont réalisés par BAIRIN Emile, de Hodeige. Ce travail a été adjugé pour 519.250 francs.

Emprunt pour les trottoirs (Remicourt)

Le 13 juin 1958, le conseil communal de Remicourt sollicite un emprunt de 600.000 francs pour poursuivre l’établissement des trottoirs dans le village.

Le Chemin de Pousset (Remicourt)

En 1953, les entreprises MATAGNE et LOUWETTE enduisent le Chemin de Pousset à Remicourt.

Les égouts et le recouvrement de l’Yerne (Remicourt)

Fin janvier 1951, le réseau d’égouts et le recouvrement de l’Yerne sont terminés à Remicourt.

Travaux à Remicourt

En 1949, les travaux de placement des égouts et de réalisation de trottoirs sont entamés à Remicourt, par les entreprises:

  • BAIRIN
  • CARTUYVELS
  • JEUQUET
  • NOMERANGE
  • VIERSET

Les prochains travaux à Remicourt

Le 26 mars 1948, les autorités communales de Remicourt dressent leur plan quinquennal de travaux:

  • les égouts (à l’étude depuis 1947)
  • un nouveau cimetière
  • le chemin de Pousset à mosaïquer sur 700 mètres
  • les chemins du « Circuit Village » à mosaïquer sur 1.200 mètres
  • la création de bâtiments pour deux classes
  • une classe existante sera divisée en deux paries, l’une deviendra salle de gymnastique et l’autre cabinet de médecine
  • les trottoirs
  • établissement d’une piscine avec plaine de jeux
  • construction de maisons à bon marché
  • construction d’un chemin direct entre Remicourt et Momalle
  • construction d’un chemin pour prolonger la « Nouvelle Percée » de la gare vers le viaduc du Pont-Bonne
  • la reconstruction de l’église qui, n’étant pas un bien communal, est du ressort de l’Etat