Joachim Vanhoenacker devrait passer aux Assises (Jeneffe – Donceel – Liège)

Le 14 (?) janvier 2025, la Cour d’Appel de Liège, – qui devait se prononcer sur la condamnation à 10 ans d’emprisonnement de VANHOENACKER Joachim, âgé de 27 ans, de Jeneffe (Donceel), par le tribunal de Liège, pour avoir tiré plusieurs coups de feu à Seraing sur BRANDENBOURG Jonathan, en décembre 2021, à l’occasion d’une dispute, le touchant 2 fois et le rendant tétraplégique (décédé depuis), – se dessaisit de l’affaire. Le dossier devrait donc être traité par la Cour d’Assises.

Bagarre au Collège (Waremme)

Le 23 avril 2019, une bagarre éclate entre deux étudiants au Collège Saint-Louis de Waremme. L’un des protagonistes est placé en garde à vue et est déféré au Parquet de Liège. Il fait l’objet d’une procédure accélérée et devrait comparaître devant le Tribunal Correctionnel de Liège le 20 juin prochain.

Des pédophiles condamnés (Waremme – Liège)

En mai 2019, un couple de Waremmiens, DELANDSHEERE Johan, âgé de 35 ans, et ARON Angélique, âgée de 36 ans, est condamné pour pédophilie, par le Tribunal Correctionnel de Liège, à 15 ans de prison et 10 ans de mise à disposition du Tribunal d’Application des peines.

Ils ont commis des viols et attentats à la pudeur sur 4 enfants âgés de moins de 10 ans. Ils sont multi-récidivistes.

Médecin condamné pour viol (Waremme – Liège)

Le 2 mars 2018, un médecin de Waremme, âgé de 61 ans, est condamné, par la Tribunal Correctionnel de Liège, à 8 ans de prison ferme et d’une mise à disposition du Tribunal d’Application des Peines de 10 ans, pour le viol de sa petite-fille de 5 mois. Les faits se sont déroulés en février 2017.

Dans son jugement, le Tribunal souligne l’extrême gravité des faits: le prévenu a abusé de sa propre petite-fille pour assouvir ses pulsions et il ne lui a donné aucun soin après les faits, alors que la petite victime présentait des blessures sévères aux organes génitaux et malgré qu’il est médecin.

Michel Jadoul, condamné (Berloz)

En décembre 2003, le bourgmestre de Berloz, JADOUL Michel, âgé de 66 ans, agriculteur, est condamné par le Tribunal Correctionnel de Liège, pour avoir employé de la main d’oeuvre « au noir », des travailleurs indiens, non déclarés.

Les peines de Daniel François et d’Alain Michelet sont définitives (Waremme)

Le 9 décembre 2015, la Cour de Cassation rejette les pourvois introduits par le Chef de la Zone de Police de Hesbaye, FRANCOIS Daniel, et par son adjoint, MICHELET Alain, contre la condamnation qu’ils ont encourue dans le cadre de l’affaire de suicide de leur subordonnée, la policière KOCH Sandra.

 

RAPPEL DES FAITS

Le 11 novembre 2011, la policière de Waremme KOCH Sandra, récemment mutée à Crisnée, se rend dans les bois de Stoumont en voiture, avec ses enfants Emilie (17 mois) et Bastien (4 ans). Elle prépare un petit « bûcher », s’asperge, ainsi que ses enfants, d’alcool et y met le feu. Ils sont gravement brûlés, mais ne décèdent pas. Elle s’empare alors d’un couteau, tue sa fille et inflige de profondes blessures à son fils (qui conservera toute sa vie d’importantes séquelles). Elle appelle alors les secours. Elle explique avoir été la victime de harcèlement de la part de ses supérieurs hiérarchiques. On la retrouvera pendue dans sa cellule le 6 décembre 2012.

Le Tribunal Correctionnel de Liège, statuant en première instance, a condamné FRANCOIS Daniel à 12 mois de prison avec sursis, et MICHELET Alain à 10 mois également avec sursis, pour harcèlement au travail et traitement inhumain et dégradant.

Ce jugement a été confirmé par la Cour d’appel de Liège, qui a ajouté que c’est ce harcèlement moral, ce traitement inhumain et dégradant, qui ont involontairement poussé KOCH Sandra à blesser gravement son fils, à tuer sa fille et à se suicider. Pour les juges d’Appel, c’est bien le comportement malveillant des deux commissaires qui est à l’origine du drame. Les juges ont précisé que les deux policiers ont créé un climat hostile qui a plongé leur subalterne dans un état psychologique fragile. Les magistrats ont considéré que ces deux supérieurs hiérarchiques auraient du prévoir que cet état psychologique pouvait entraîner des conséquences tragiques.

Si la peine de prison avec sursis a été maintenue par la Cour d’Appel, l’élargissement de la responsabilité des deux hommes a amené la Cour à les condamner, en sus, à payer des dommages et intérêts provisionnels de 75.000 euros à la famille. Cette somme servira, notamment, à payer les frais très lourds du traitement du fils de KOCH Sandra.

Cette sanction est maintenant définitive.

 

MAIS DANIEL FRANCOIS N’EN A PAS TERMINE

Entre l’arrêt de la Cour d’Appel et la décision de la Cour de Cassation, MICHELET Alain a pris sa retraite, échappant ainsi aux sanctions administratives qui n’auraient pas manqué de s’abattre sur lui, à l’issue du rejet du pourvoi par la Cour de Cassation. Par contre, FRANCOIS Daniel (plus jeune), en arrêt maladie, depuis la condamnation en première instance (!), est dans l’attente des sanctions qui devraient découler de la procédure disciplinaire lancée contre lui par le Ministre de l’Intérieur (procédure gelée dans l’attente de la décision de la Cour de Cassation).

Les sanctions possibles sont (de la plus légère à la plus lourde):

  • l’avertissement,
  • le blâme,
  • la retenue de traitement,
  • la suspension par mesure disciplinaire (de maximum trois mois),
  • la rétrogradation dans l’échelle de traitement,
  • la démission d’office,
  • la révocation (celle-ci fait perdre à l’intéressé sa qualité de membre du personnel, entraînant de lourdes conséquences au niveau de la pension).