Enfant assassiné à Berloz

Le matin du 10 novembre 2024, HOUILLET Ethan, un enfant de 4 ans est retrouvé sans vie, dans sa chambre, par son père, HOUILLET Grégory, rue Willine à Berloz. Celui-ci appelle les secours. L’enfant présente des plaies au visage, faites par un objet tranchant. L’autopsie révèlera qu’il est mort par étouffement. La mère, CHOJNACKI Emilie, enseignante, n’est plus au domicile.

Elle est retrouvée vers 13 heures, près du « Pont des Suicidés » de Cheratte (à un cinquantaine de km de la maison du drame). Elle déclare dans un premier temps avoir fait une « grosse bêtise » en trompant son mari ! et qu’elle se préparait à en commettre une autre. Les deux parents sont interrogés plus avant par la police. La mère ajoute qu’elle s’est disputée avec son compagnon, le soir précédent lorsqu’il a appris qu’elle le trompait. Il aurait décidé de rompre avec elle. Il aurait dormi au rez-de-chaussée, alors qu’elle aurait dormi dans la chambre au 1er étage. Elle dit s’être levée vers 6 heures du matin et avoir constaté que son fils était décédé. Elle ajoute avoir eu un « trou noir » et ne se souvenir de rien. Elle déclare avoir quitté le domicile sous le coup de l’émotion. Elle présente des plaies à la main, faites par un objet tranchant. Les déclarations du père sont cohérentes et ne permettent pas, à priori de la mettre en cause. A ce stade, le père est relâché et la mère est placée sous mandat d’arrêt pour assassinat.

Le couple est originaire de Grez-Doiceau et s’est installé à Berloz il y a 5 ans. Les parents n’ont aucun antécédent judiciaire et n’ont jamais attiré l’attention du voisinage.

Réclamation contre le résultat des élections (Waremme)

Le 17 novembre 1994, LEJEUNE Antoine introduit une réclamation, devant la Députation Permanente du Conseil Provincial de Liège. Il estime que THIRION Josée a fait l’objet de manœuvres de la part de responsables du parti socialiste, qui auraient rédigé l’annonce publiée dans le journal « Publi-Tout », auraient fait pression sur elle pour qu’elle la signe, l’auraient fait publiée et auraient payé les frais de cette publication.

LEJEUNE Antoine se plaint de l’effet désastreux que ces « manœuvres » utilisées au moyen d’une publication « toutes boîtes », ont eu sur sa crédibilité auprès de l’électeur : il est accusé de tromperie et est présenté comme un homme malhonnête.

 

Il demande l’annulation de l’élection à Waremme.

Remous dans la campagne électorale à Waremme

Le 5 octobre 1994, THIRION Josée publie dans le journal « Publi-Tout » une annonce ainsi rédigée :

« Mesdames, Messieurs,

 Vous verrez que je suis la 7ème candidate da la liste R-WAR. Personnellement, c’est par la presse que j’ai pris connaissance de ces faits. J’ai été trompée. Ma signature n’avait été sollicitée que pour la liste de présentation des candidats. Issue d’une famille socialiste, c’est en toute liberté et dans l’esprit de mes convictions que :

 JE VOUS DEMANDE DE VOTER COMME MOI LE 9 OCTOBRE, POUR LA LISTE DE NOTRE BOURGMESTRE ET DE SON EQUIPE ;

 Merci de faire comme moi.

 Josée Thirion »