L’Evêque Notger devient Prince (Liège)

En 980, l’Empereur du Saint-Empire Romain Germanique, OTTON II, confère à l’Evêque de Liège, NOTGER, le privilège d’immunité générale, qui l’institué maître de ses terres et de ses possessions. Il pourra rendre la justice, prélever les impôts, lever des troupe. Il est investi du titre officiel de Prince.

Il nommera une assemblée de prêtres pour le seconder en matière religieuse et politique. Ces prêtres seront appelés « chanoines ». L’assemblée portera le nom de « Chapitre ». Certains de ces chanoines seront dotés d’attributions spéciales:

  • le Doyen: qui veillera à l’application du règlement et à l’observation des règles de la vie canonique;
  • l’Ecolâtre: qui supervisera les écoles;
  • le Chantre: qui enseignera la musique;
  • le Cellérier: qui s’occupera de l’économat;
  • le Costre: qui veillera au mobilier de l’église et de la sacristie;
  • l’Archiprêtre: qui remplira la fonction de curé de l’église Saint-Lambert

Conflit entre Henri le Guerroyeur et Louis de Looz (Saint-Trond – Waremme – Liège)

En 1203, une dissension violente éclate entre de Duc DE LOUVAIN Henri, dit « Le Guerroyeur », et le Comte DE LOOZ Louis, au sujet de l’avouerie de Saint-Trond.

Le Duc commence à ravager les moissons. Le Comte fait appel à l’assistance du Prince-Evêque de Liège, son suzerain. Ce dernier lève des milices et constitue une grande armée commandée par DE SAINT-JACQUES Renier. Il mande au Comte de venir le rejoindre à Waremme avec ses troupes. Les 2 armées se rencontrent au jour fixé et campent à Waremme 8 jours entiers.

L’intervention du Comte de Namur parviendra à réconcilier les belligérants.

Création du Centre Dramatique Dialectal (Remicourt)

En 1974, le Centre Dramatique Dialectal de Remicourt est créé par LANTIN Eddy-José (par la fusion de 2 troupes existantes: le Casino de Lamine et les Amis del Djoye de Remicourt). Il est échevin de la Culture et directeur artistique au Trianon à Liège.

Des troupes campent à Oleye

En 1746, des troupes s’installent à Oleye, à plusieurs reprises, et se livrent à des exactions. Elles doivent être nourries par les habitants.

Le mayeur du village est LEJEUNE Gilles-Jean-François.

Les exactions françaises doivent s’arrêter (Hesbaye)

En septembre 1675, le Comte DE CORSWAREM Jean II fait partie de la délégation adressée à DESCARRIERES, résident français à Liège, pour qu’il soit mis fin aux exactions des troupes françaises en Hesbaye.

Prise du château (Berloz)

En (?), (avant juillet 1465 ?), le château de Berloz est pris par les Bourguignons, avant que le fils du Duc DE BOURGOGNE, le Comte DE CHAROLAIS, triomphe des armées du Roi de France LOUIS XI, à Monthléry.

Révolte de Pierre Andicas (Hesbaye – Liège – Nierbonne)

Vers 1326, un membre du Lignage des Awans, ANDICAS Pierre, jaloux de l’élection du châtelain de Waremme, DE JENEFFE Guillaume, comme bourgmestre de Liège, se révolte. Ses milices livreront bataille aux troupes de DE JENEFFE Guillaume, au Thier de Nierbonne, près de Huy.

DE JENEFFE Guillaume y perdra ses deux fils, DE JENEFFE Guillaume (comme son père) et DE JENEFFE Bauduin. Son chagrin lui sera fatal.

Exactions françaises à Hodeige

En 1694, les troupes françaises campent à Hodeige. Des soldats logent dans l’église et y commettent toutes sortes d’excès: ils brisent les armoires de la sacristie, ainsi que la grande porte de l’église. Les fermiers du village, surtout les locataires, sont les plus à plaindre. Ils sont partiellement ou totalement ruinés par le séjour des troupes.

Hodeige doit nourrir des troupes

En 1675, la communauté de Hodeige est forcée d’engager 5 muids du « Registre des Miches », afin de subvenir aux contributions demandées par les troupes étrangères.

Charles de Lorraine après la Paix de Wesphalie

En 1648, la Paix de Wesphalie met fin à la Guerre de Trente Ans. Néanmoins, les hostilités continuent entre la France et l’Espagne. DE LORRAINE Charles, qui n’a plus que ses troupes et qui ne sait pas comment les nourrir, se jette alors sur la Principauté de Liège et y vit, principalement en Hesbaye, aux dépens des habitants. Il y exercera ses ravages jusqu’en 1654, notamment à Waremme et dans les villages voisins.