Les exactions des Croates de Jean de Weert (Principauté de Liège)

Le 18 juillet 1636, le Chapitre de Saint-Lambert de Liège fait part, aux Trois Etats réunis, des exactions commises par les troupes de DE WEERT Jean:

« Pendant l’espace de 4 mois et davantage, la gendarmerie de DE WEERT Jean et d’autres associés a exercé dans le pays tous actes d’hostilité, toutes sortes de cruautés, perfidies, sacrilèges, meurtres, oppressions, concussions, rapines, voleries, brandschats, violations très infâmes de femmes et filles, et commis une infinité d’autres actions très exécrables et tyranniques et plus que barbares. Elle a en outre bouté le feu et réduit en cendres des villes et plusieurs villages entiers avec beaucoup de milliers de maisons; pillé et brulé un grand nombre d’églises et de monastères, déchassé par le plat pays les pasteurs et gens d’église, fait cesser l’office divin et contraint, selon que l’on tient, plus de 10.000 personnes de se retirer de ce pays catholique aux provinces de la religion contraire, avec danger d’y perdre corps et âmes, et même, chose horrible, foulé au pieds, en plusieurs lieux, le très auguste et Saint Sacrement de l’autel. »

Tragique méprise (Remicourt)

Le 8 août 1914 vers 13h., BRONCKART-NEYS Joseph et DELHALLE-MATHY Lambert, de Remicourt, sont sommés de s’arrêter près du Pont-Bonne, par quelques éclaireurs belges qui se déplacent dans le village pour intercepter les troupes allemandes qui y sont signalées.

BRONCKART Joseph prend peur et s’enfuit en courant. Les soldats belges, pensant qu’il s’agit d’un ennemi, ouvrent le feu. Mortellement touché, il succombera le lendemain matin.

De l’avoine pour les soldats (Crisnée – Oreye)

Le 11 mars 1793, LAHAYE Benoit, de Crisnée, livre 10 setiers d’avoine aux soldats impériaux logés à Oreye.

Du fourrage et de l’avoine pour les soldats (Crisnée)

Le 10 février 1793, LOUETTE Mathias, de Crisnée, livre 3 rations de fourrage et d’avoine aux soldats française logés dans le village.

De l’avoine pour les soldats (Crisnée – Fize-le-Marsal)

Le 9 février 1793, NOMERENGE Michel, de Crisnée, livre 8 setiers d’avoine aux soldats français, cantonnés à Fize-le-Marsal.

La jument de Michel Depaive (Crisnée)

En 1795, la communauté assemblée de Crisnée verse 80 florins brabant à DEPAIVE Michel pour sa jument, qui a eu la jambe cassée pendant qu’elle était au service des troupes et qui en est morte.

Des soldats campent et pillent (Haneffe – Crisnée)

Le 2 septembre 1706, des soldats, qui campent à Haneffe, pillent les récoltes de grains de Crisnée.

Les Liégeois poursuivent les Bourguignons

Le 21 octobre 1468, les troupes liégeoises sa lancent à la poursuite de l’armée bourguignonne de DE SAVOIE Philippe.

Villages pillés (Crisnée)

Le 20 octobre 1468, Crisnée et d’autres villages voisins sont pillés et incendiés par les troupes bourguignonnes de DE SAVOIE Philippe.

Des troupes se font face à Crisnée

Le 1er octobre 1325, les troupes du Prince-Evêque de Liège, DE LA MARCK Adolphe, font face à celles des villes insurgées, dans la plaine de Crisnée.

L’attitude équivoque de l’allié du Prince-Evêque, le Roi de Bohème « JEAN L’AVEUGLE », l’oblige à se retirer.