La Belgique prise dans un étau (Allemagne)

Le 31 juillet 1914, l’ambassadeur de France à Bruxelles, KOBLUKOWSKI, effectue une démarche spontanée: les Français ne commettront pas le premier acte d’hostilité envers la Belgique, même si les troupes allemandes se concentrent sur la frontière. Mais ils reprendront leur liberté d’action s’il y a violation effective du territoire belge.

Joseph Bologne récupère le mayorat de Liège

Le 6 septembre 1944, vers 16 heures, le bourgmestre de Liège, BOLOGNE Joseph , réintègre « La Violette », sous la protection de la police liégeoise. Des troupes allemandes sont encore dans la ville, retranchées de l’autre côté du Pont des Arches, détruit.

Le Duc de Duras rend Waremme exangue

En décembre 1672, CHABOT Laurent, curé de Villers-le-Bouillet rapporte:

« … Monsieur le Duc DE DURAS, qui commandait un corps d’armée de 10 à 12.000 hommes (…) se plaça à Waremme et dispersa ses troupes par la Hesbaye qui ruinèrent et ravagèrent tous les fourrages … »

Une tour-colombier à Geer-Omal

En 1625, une tour-colombier fortifiée est construite à Geer-Omal, face à l’église, par la famille MENJOIE-MOLLIN, pour servir d’appui défensif au complexe central (ferme et château) et de refuge pour la population lors du passage de troupes ou de bandes de pillards. Les armes de MOLLIN et des MENJOIE ornent la façade.

Des troupes cantonnent autour de Waremme.

Fin août 1939, des troupes cantonnent dans les villages autour de Waremme.

Des ordres volent, des écriteaux sont posés. On écoute les uns, on scrute les autres. Le plus souvent, on n’y comprend rien. Il n’en faut pas plus pour que des groupes se forment, discutent, fassent des suppositions parsemées de poudre. Les hommes font figure de conspirateurs. Les femmes en restent les bras croisés pendant des heures. Aux carrefours des grands-routes, on a enlevé des palettes indiquant les directions. On en cherche les raisons. On ne les trouve pas. Un titi, car il en existe autant là où les pommes et les poires font, pour l’instant, craquer les branches des arbres que parmi nos populations des villes, explique la chose à sa façon : « On les a toutes expédiées à Grammons pour les traduire en flamand. Ainsi il n’y aura plus que ceux qui connaissent les lieux qui pourront s’orienter ». Faut-il stocker beaucoup de sel, de sucre, de café, de confiture ? Tel est un autre souci de l’homme des champs.

La Confrérie des Archers doit cesser ses exercices de tir (Waremme)

En 1815, les exercices de tir de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme sont supprimés, en raison du cantonnement des troupes prussiennes sur le territoire de la commune.

La révolte de la Hesbaye brabançonne est matée

Le 5 décembre 1798, 700 des Wallons de la Hesbaye brabançonne sont sabrés par les troupes du général de brigade JARDON.

Waremme doit fournir du fourrage aux troupes françaises

Le 19 août 1794, au nom de la république française, le commissaire VAILLANT ordonne aux bourgmestres et magistrats de Waremme de fournir au citoyen AUMONT, agent en chef des fourrages, tous les fourrages et vivres nécessaires aux troupes, sous peine d’être considérés comme ennemis de la République, d’être conduits en France et d’être traduits devant les tribunaux révolutionnaires.

Waremme n’a toujours pas été indemnisée

Le 31 janvier 1752, la Cour de Justice de Waremme adresse une supplique au Prince-Evêque de Liège. Elle lui signale que, malgré plusieurs rapports précédemment envoyés, la ville de Waremme n’a toujours reçu aucune compensation pour les rations et aux fournitures faites aux troupes de sa Majesté en 1746.