Les habitants des villages proches de Waremme veulent également être indemnisés

En 1746, les habitants des villages voisins se plaignent auprès de la Cour de Justice de Waremme, de n’avoir reçu aucune compensation pour les fournitures faites aux troupes qui ont stationné sur leur territoire : les troupes du Prince Charles et les troupes de France, ainsi que pour les dégâts occasionnés par celles-ci.

Les Waremmiens veulent être dédommagés

En 1746, les habitants de Waremme transmettent à la cour de justice de la ville un rapport des frais occasionnés par les fournitures faites aux différentes troupes.

Les troupes du général Saint-André pillent Waremme

Le 19 octobre 1746, le général SAINT-ANDRE laisse ses troupes dépouiller les granges et les greniers des environs.

Le Maréchal de Saxe se sert de force à Waremme

DE SAXE Maurice, MaréchalLe 6 septembre 1746, les troupes commandées par le maréchal DE SAXE prennent position dans la ville et enlèvent de force chez leurs hôtes ce qui leur est nécessaire.

Quelques jours plus tard, Waremme doit ravitailler un gros détachement qui va conduire le trésor à l’armée assiégeant Namur.

La guerre de Succession d’Espagne

Lors de la Guerre de succession d’Espagne, en 1701, Waremme doit à nouveau satisfaire aux exigences des différentes troupes qui passent dans les environs.

La bataille de Neerwinden

Le 28 juillet 1693, à la veille de la bataille de Neerwinden, l’avant-garde de l’armée française traverse Waremme. Les officiers de LOUIS XIV, dont le Maréchal DE JOYEUSE, Monsieur DE LUXEMBOURG, Monsieur DE CHARTRES, le Prince DE CONTI, Monsieur DE SAINT-SIMON, utilisent comme observatoire, pour apercevoir les troupes ennemies dont le camp se trouve en deçà de la Gette, un moulin à vent qui s’élève dans l’actuelle rue des Champs, à peu près en face de la Plate-Tombe.

Ce moulin était très ancien. Il portait autrefois le nom de moulin de l’Evêque. Son existence est déjà mentionnée dans un texte de 1348. (Il sera détruit peu avant 1889).

Cette bataille ponctue une guerre de 9 ans. La moitié de l’Europe est liguée contre le Roi de France LOUIS XIV, dont l’armée est commandée par le Maréchal DE LUXEMBOURG. Une partie des toupes françaises passe à Berloz et à Corswarem, de part et d’autre du « Moulin Blanc ». La route est difficile, il y a des orages violents. Les soldats de LOUIS XIV et surtout les « piotes » (c’est-à-dire ceux qui sont à pied) sont harassés par la marche et la fatigue. Ce n’est que le lendemain, vers 4h15 du matin, qu’ils seront en mesure d’attaquer et de défaire les armées alliées, conduites par D’ORANGE Guillaume.

La bataille de Fleurus

françois-henri de montmorency-bouteville

françois-henri de montmorency-bouteville

Le 1er juillet 1690, le Maréchal DE MONTMORENCY-BOUTEVILLE François-Henri, duc de Luxembourg, remporte la « Bataille de Fleurus », à la tête des troupes françaises.

Le Conseil Communal demande un sursis pour payer les dettes communales (Waremme)

Le 7 février 1678, le Conseil communal de Waremme adresse une supplique au Prince-Evêque de Liège pour qu’il accorde un sursis d’un an au payement des dettes communales, en raison des exactions subies des diverses troupes passant ou s’installant à proximité de la ville.

Bien conscient des malheurs de Waremme, le Prince-Evêque accordera le sursis demandé.

Les troupes de Louis XIV stationnent près de Waremme

Roi LOUIS XIVEn 1672, les troupes de LOUIS XIV stationnent dans les environs de Waremme (guerre contre les Provinces-Unies). Les autorités de la ville sont obligées de contracter un emprunt de 300 florins pour subvenir aux frais qu’elles occasionnent.

La guerre de Trente Ans à Waremme

En 1630, l’Europe occidentale est plongée dans la Guerre de Trente Ans. Nos régions sont bouleversées par le passage des troupes. Nombreux sont les hommes de la région de Waremme qui, faute de mieux, s’enrôlent dans ces armées.

A cette époque, on utilise des mousquets, des arquebuses, des estramaçons (épées à deux mains). On porte des hauts-de-chausses et des pourpoints. On mesure les grains en setiers. Les pièces utilisées sont les patacons, les sous.