La société gallo-romaine

De – 50 à 350, les quatre siècles sur lesquels s’étend la romanisation de nos contrées, ont permis au conquérant d’introduire chez nous son sens de l’organisation. La Belgique est partagée en provinces, elles-mêmes divisées en « civitates ». Les « Tungri » de nos régions ont leur « civitas » en Germanie inférieure, dont la capitale est Cologne.

Les grands propriétaires commencent à déboiser les forêts et à planter des arbres fruitiers, inconnus jusqu’alors, tel que des cerisiers, des poiriers, des pommiers, des pruniers, … On commence également à cultiver des céréales en Hesbaye. Le grain est moulu dans des moulins actionnés par des ânes ou des chevaux. Le pain est cuit dans des fours en brique.

L’élevage se développe également. Dans le pays de Tongres, principalement des chevaux.

L’industrie se perfectionne dans les domaines du textile, de la sidérurgie, de la verrerie et du bâtiment. Dans ce dernier domaine, les Romains apprennent aux Belges à construire des maisons en brique et en pierre, pourvues d’un chauffage central à air chaud. On appelle ces maisons « villae ».

La société gallo-romaine est divisée en 3 classes sociales distinctes :

  • Les hommes libres : les grands propriétaires et les marchands
  • Les hommes « semi-libres » : Ils travaillent sur les domaines des précédents. Ils leur doivent un impôt en nature et des corvées
  • Les esclaves : ils n’ont aucune liberté et mènent une vie très dure.