En 1900, l’usine MELOTTE de Remicourt occupe 220 ouvriers.
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Les ouvriers de l’usine Mélotte (Remicourt)
En 1890, l’usine MELOTTE de Remicourt occupe 26 ouvriers.
L’entreprise Mélotte se développe (Remicourt)
Vers 1900, MELOTTE Jules se base sur le modèle américain, pour développer son entreprise de Remicourt. Il l’oriente définitivement sur la fabrication de la seule écrémeuse, dont toutes les pièces sont produites sur place, grâce à des machines-outils perfectionnées.
L’usine Mélotte (Remicourt)
En 1876, MELOTTE Guillaume fait construire un nouvel atelier à Remicourt, en face de la sucrerie, et lui donne le nom de « Usine MELOTTE ». Il emploie une dizaine d’ouvriers.
De nouveaux pipelines à Waremme
Le 16 août 1872, le Conseil Communal de Waremme autorise la Société d’Agriculture Industrielle à placer des tuyaux conducteurs de jus de betteraves (pipeline), le long des chemins communaux de Waremme:
- depuis le carrefour Saint-Eloy jusqu’à la limite de Grand-Axhe (le long de l’ancienne Chaussée Romaine);
- depuis la « Plate-Tombe » jusqu’à l’usine centrale;
- depuis la chapelle « FLEUSSU » jusqu’à la Route de Huy.
Fermeture du raccordement « Mélotte » (Remicourt)
Le 31 juillet 1974, le raccordement ferroviaire, qui reliait l’usine MELOTTE au réseau ferré à Remicourt, est définitivement fermé.
Raccordement ferroviaire pour l’usine Mélotte (Remicourt)
Le 17 décembre 1905, est inauguré un raccordement ferroviaire reliant directement l’usine MELOTTE au réseau, à Remicourt.
Les wagons peuvent accéder directement aux quais de chargement, via une petite plaque tournante.
Réseau électrique à Remicourt
L’écrémeuse Mélotte (Remicourt)
En 1888, avec des moyens rudimentaires, MELOTTE Jules, de Remicourt, met au point une écrémeuse à force centrifuge, dont le bol est suspendu à un axe mobile (contrairement aux machines existantes, dont le bol est soutenu).
Pour cette innovation, il recevra le Prix du Progrès, au Grand Concours International de Bruxelles. Elle va provoquer une révolution dans les milieux agricoles et entraîner une extension considérable des installations de l’entreprise.
Elle se compose d’un bâti en fonte portant le mécanisme construit en acier et en bronze.
Sur la face supérieure, se trouve le bac-réservoir en fer blanc, dans lequel on verse le lait immédiatement après la traite. Le lait fraîchement trait a une température de 30 à 35 degrés, température la plus favorable pour la séparation de la crème et du lait maigre.
En ouvrant le robinet de ce réservoir, le lait passe dans le régulateur d’alimentation, d’où il s’écoule dans le bol ou turbine.
La vitesse nécessaire est obtenue en faisant 40 tours de manivelle par minute. Le lait entier, arrivé dans le bol, est soumis à l’action de la force centrifuge. Il se sépare immédiatement en deux parties: la crème et le lait maigre.
Aussitôt le réservoir vidé, la séparation complète de la crème et du lait est réalisée. Il ne reste plus alors qu’à laver le bassin et la turbine.