Egouts à construire (Waremme)

En novembre 1946, il reste des tronçons d’égouts à construire à Waremme:

  • rue de Liège (au-delà du Vicinal)
  • rue du Fonds d’Or
  • Rue Champanette
  • rue Wérixhas
  • rue de Huy (depuis les usines Moës jusqu’au viaduc)
  • rue Stanislas Fleussu
  • rue Sous-le-Château

Roland Streignaerts, ouvrier (Waremme)

En janvier 1940, STREIGNAERTS Roland est ouvrier aux Usines Moës, à Waremme.

Construction de la « Villa Moës » (Waremme)

En 1914, la famille MOES fait construire la « Villa MOES », rue de Huy à Waremme, à proximité des « Usines MOES ». (Plus tard, tout le site sera rasé. Une grande surface commerciale s’y installera, son parking occupant l’ancien emplacement de cette « Villa MOES »).

Les Waremmiens constatent les dommages de guerre (Waremme)

En août 1945, de retour à Waremme, les évacués dressent le bilan de l’occupation allemande:

  • Les usines « Moës » ont perdu 101.379,25 francs
  • MOES-BAUGNET Edouard 219.135,95 francs
  • MOES Paul, rue Porte de Liège 87.264 francs
  • MOES Auguste, même rue, 139.150 francs (pour, notamment, le vol de 3.000 bouteilles de vin, liqueurs, Champagne, d’un Colt et de trois fusils de chasse)
  • Rue Saint-Eloi, la maison de la veuve HEYNE François a été pillée
  • Rue de Liège, vol chez CRANINX Marcel pour 2.806,50 francs
  • Pertes de HEYNE-CERLACHE Hélène pour 1.179,40 francs
  • Avenue des Tilleuls, vol chez le Docteur CUVELIER Edouard pour 46.085 francs
  • Sa servante LISMONDE Marie a perdu 1.975 francs
  • Pour sa maison occupée par les Allemands, le pharmacien DAENEN-SALMON Joseph réclame 5.342,20 francs
  • Rue Gustave Renier, l’immeuble de WANET Achille pour 3.505 francs
  • Rue de Huy, EVRARD Oscar pour 762,50 francs
  • Rue Joseph Wauters, le logis du garagiste VALLEE Armand occupé pour 7.33 francs
  • Le garage de VALLEE Armand et VALLEE Eugène pour 21.674,80 francs
  • Rue du Marché, le coiffeur VANACKEN Arthur demande des dégâts pour 1.000 francs
  • Rue du Pont, la demeure de NEVEN Louis cambriolée pour 3.550,20 francs.

Au total, 103 dossiers de demande d’indemnisation sont introduits.

La plupart des Waremmiens ont perdu beaucoup moins : leurs effets personnels et leur vélo ont disparu dans la cohue de l’exode, en Belgique et en France. Le plus souvent, leur bicyclette a été réquisitionnée.

Des Américains seront logés à Waremme

Le 22 novembre 1944, le bourgmestre de Waremme signale à l’autorité américaine, casernée à Tongres, les locaux susceptibles d’abriter des troupes.

Les locaux disponibles sont les suivants :

  • Une partie du château de Longchamps.
  • La salle de danse Moermans, rue de Sélys (environ 50 m2)
  • La salle Loix , rue de Petit-Axhe
  • Une salle de 200 m2 au collège Saint-Louis
  • Deux salles, de 100 et 200 m2, au café « Le Métropole »
  • Le cinéma « Les Variétés (200 m2)
  • La salle de gymnastique (200 m2) et la salle des fêtes (200 m2) de l’Ecole Moyenne de l’Etat
  • La propriété COEN Dominique, rue du Marché (60 m2)
  • Le réfectoire des Usines « Moës » (100 m2)
  • Quatre classes de l’école communale de Longchamps
  • Le restaurant (20 m2), le garage (25 m2) et la salle pour pigeons (30 m2) de l’Hôtel Laval
  • L’étage de la maison de RENIER Théo (30 m2), avenue Reine Astrid.

Problèmes d’amiante sur le chantier des anciennes usines « Moes » de Waremme

Le 23 janvier 2006, les travaux de démolition des anciennes usines « Moes », rue de Huy à Waremme, sont interrompus par la police de l’environnement. L’entrepreneur ne prend pas les précautions nécessaires pour éviter la propagation des particules d’amiante.

Collecte au profit des prisonniers de guerre (Waremme – Allemagne)

Le 3 juin 1941, une collecte au profit des prisonniers de guerre est réalisée aux usines « MOES » à Waremme. On récolte 852 francs.

Les usines Moës continuent à tourner à Waremme

Vers le 16 juin 1940, les usines « MOES » de Waremme rouvrent leurs portes. MOES Edouard, MOES Auguste et MOES Paul, administrateurs-directeurs, ont suivi l’exode en mai.

L’occupant oblige SALMON Joseph, le comptable de la firme, d’embaucher, sous peine de mettre l’affaire sous séquestre. La Banque Générale est forcée d’avancer les fonds.

MOES Edouard et MOES Paul étant rentrés, l’usinage des pièces brutes en stock continue, ainsi que celles en commande chez les différents fournisseurs, mais il ne s’agit pas de monter des moteurs en ordre de marche !

Les « Ateliers Moës » continuent à innover (Waremme)

En 1936, les « Usines Moës » de Waremme étudient un moteur diesel à quatre-temps, avec dispositif anti-déflagrant, en vue d’une utilisation sur les locomotives des mines, pour éviter les explosions dues à la présence de grisou.