Différend entre le Seigneur et l’avoué (Hodeige – Liège)

En 1248, un différend surgit entre le Chapitre de Saint-Denis à Liège, Seigneur de Hodeige, et son avoué, DE HODEIGE Navekin, au sujet de ses droits. Il semble avoir voulu usurper les droits seigneuriaux sur l’avouerie. Le problème sera résolu par l’arbitrage.

Querelle dans la famille de Seraing (Hollogne-sur-Geer)

Le 22 octobre 1794, DE SERAING Arnold-François-Joseph rentre en possession de la Seigneurie (et du château) de Hollogne-sur-Geer, par un acte établi par la Cour de Justice de Hollogne-sur-Geer. Les échevins de cette cour déclarent que ces biens lui ont indûment été enlevés, par son frère cadet DE SERAING Pierre-Mathieu-Joseph.

Il sera le dernier Seigneur de Hollogne-sur-Geer, de la lignée de DE SERAING.

La « Loi de Liège » en application à Lantremange

En 1445, la « Loi de Liège » est bien en application à Lantremange, au côté de la « Loi d’Aix », malgré les termes de la « Concordia Amicabilis » du 12 mars 1300.

Par l’introduction de sa Loi dans la Justice de Lantremange, le pouvoir liégeois a réalisé un empiètement substantiel, qui servira d’autres desseins. Sans doute, pour l’instant, la Loi de Liège ne s’applique encore qu’aux droits et propriétés du nouveau Seigneur, mais par une extension progressive, elle va s’infiltrer dans d’autres secteurs de la vie juridique et économique de la communauté de Lantremange.

La volonté d’usurpation ne se limite pas au seul village de Lantremange, ni à la Principauté liégeoise. Parmi les voisins de Stavelot-Malmedy, Cologne, Aix-la-Chapelle, les Ducs de Luxembourg et de Limbourg, participent à « la curée ». La petite Principauté ardennaise a toujours souffert de l’absence d’une force armée capable de défendre son droit.

Lantremange au sein d’une contestation

En 1701, la Principauté de Stavelot adresse un recours au Haut-Directoire du Cercle de Westphalie, afin de défendre Lantremange et d’autres villages contre l’usurpation du Prince-Evêque de Liège. Ce dernier sera débouté.

L’avoué au 11ème siècle (Waremme – Liège)

Au 11ème siècle, un avoué est un seigneur auquel une institution religieuse (cathédrale, collégiale, abbaye, …) ou un propriétaire de grands domaines, confie la défense de ces domaines.

Son devoir est de protéger les personnes contre tout acte de violence et les biens contre toute usurpation. Il peut ainsi repousser la force par la force, car l’action des Cours de Justice ne suffit pas pour assurer la sécurité des individus et la conservation des propriétés.