Vente de matériel (Oreye)

En mars 2016, la commune d’Oreye vend, aux enchères, du matériel du Service de la Voirie. Il s’agit de divers éléments, toujours fonctionnels, mais qui ne sont plus utilisés par le personnel.

Arthur Derwa, Résistant (Hesbaye – Bergilers – Oreye)

Dès juin 1940, DERWA Arthur, chevillard (marchand de bestiaux) à Bergilers, entre dans la Résistance. En compagnie de ses deux premiers assistants, BASTIN Charles et DOMINICY Jean, tous deux gendarmes à Oreye, il récupère les armes et munitions abandonnées pendant la Campagne des 18 jours et les stocke en lieu sûr, avec la ferme intention de s’en servir un jour.

Arthur est courtaud, robuste commun bon chevillard habitué aux tâches manuelles.

On prépare la guerre aux Ecoles Communales (Waremme)

A partir de la mobilisation de 1938, les locaux des Ecoles Communales de Waremme, situés Place du Roi Albert 1er, sont utilisés pour préparer la population au pire. Ainsi, la Croix-Rouge y organise des cours destinés aux secouristes, et on va y familiariser la population avec le masque à gaz.

Le Monument aux Victimes de Guerre (Waremme)

En 1952, le Monument aux Victimes de Guerre est inauguré  à Waremme. Des pierres, récupérées lors de la démolition de la Justice de Paix, ont été utilisées pour sa construction.

Des terrains pour Jean Gaielier (Waremme – Liège)

Le 8 mai 1409, GAIELIER Jean de Waremme fait relief (verse une redevance pour l’utilisation) de 2 pièces de terre situées à Waremme qui appartiennent à un habitant de Bettincourt.

Il effectue cette démarche devant la Cour des Tenants de Bettincourt, composée de:

  • DE VOROUX Jaquemiens, maire de la cour, chanoine de la collégiale Saint-Jean à Liège.
  • DE FAIRON Jaquemiens, tenant
  • HALBADEAUL Henri, tenant
  • DE HANEFFE Jean, tenant

L’ancienne école moyenne (Waremme)

Le 10 mai 1982, le bourgmestre de Waremme, LEBURTON Edmond, annonce en séance du Conseil Communal que l’Etat consent à céder, à la ville de Waremme, les bâtiments de l’ancienne école moyenne, pour une somme de 10.800.000 francs.

Cette cession est liée à l’acceptation de la ville de laisser à l’athénée royal l’utilisation de la salle de gymnastique, moyennant une redevance de 240.000 francs.

Dans ce bâtiment, une maison de retraite de plus de 60 lits devrait être aménagée, ainsi qu’une bibliothèque et un local pour la Croix-Rouge.

Guillaume de la Marck est battu

Le 3 (9 ?) janvier 1483, les troupes de DE LA MARCK Guillaume rencontre l’armée brabançonne de D’AUTRICHE Maximilien, à Hollogne-sur-Geer. C’est le désastre pour les Liégeois. DE LA MARCK Guillaume est forcé de faire la paix, de renoncer à ses ambitions et de reconnaître DE HORNES Jean comme Prince-Evêque légitime.

Cette bataille est l’une des plus sanglantes des guerres médiévales en Hesbaye. Les belligérants y utilisent la couleuvrine, dite « l’arme du siècle »: une sorte de petit canon long et effilé. Après 48 heures de bombardement, le château de Hollogne-sur-Geer est dévasté.

couleuvrine

couleuvrine

Fouille de la ferme médiévale attenante au château des Seigneurs de Mouhin (Waremme)

En 1969, des fouilles de sauvetage, de la ferme médiévale attenante au château des Seigneurs de Mouhin, sont entreprises en urgence.

Le site risque, en effet, d’être recouvert par les remblais de l’autoroute. Ce site se trouvait dans une prairie joignant le ruisseau de la Mulle, enjambé par le pont de la route Waremme – Saint-Trond. Au 19ème siècle, on y avait trouvé un tertre entouré d’eau où on a découvert d’anciens fondements, des outils en fer et une lance.

On y retrouve:

  • des vestiges de muraille
  • de très nombreux tessons de céramique (cruches, bouteilles, …), notamment un tesson de grès gris et brillant orné d’un écusson,
  • divers objets, tels des fusaïoles (rondelles utilisées par les fileuses). Plusieurs de ces pièces datent du XIIIème et XIVème siècle.
  • et un pieu provenant des fossés de défense du château.

Il s’agit probablement des vestiges de la Tour des Seigneurs de Mouhin et de la ferme attenante.

Note: Ces seigneurs ont été assassinés au cours de la Guerre des Awans et des Waroux, au XIVème siècle.

Waremme récupères ses armoiries

blason de waremme

blason de waremme

Le 10 juillet 1863, le Roi LEOPOLD 1er autorise la commune de Waremme à récupérer ses armoiries.

Texte de ce courrier :

« LEOPOLD, Roi des Belges, à tous présent et à venir, salut.

Notre Ministre de l’Intérieur, nous ayant exposé dans son rapport du 4 juillet 1863 que, par délibération en date du 3 octobre 1861 le Conseil Communal de Waremme, province de Liège, a émis le vœu d’obtenir la vérification et la maintenue des Armoiries octroyées anciennement dans cette commune. Considérant qu’il est établi par des documents dignes de foi, produits à l’appui de cette demande que la commune de Waremme est en possession d’armoiries particulières dont les titres de concession sont égarés ou détruits. De notre arrêté en date du 6 février 1837 réglant la forme des sceaux des communes nous avons accordé et accordons à la commune de Waremme les présentes Armoiries dont elle a usé jusqu’à ce jour, telles qu’elles sont figurées et coloriées au milieu d’icelles. Chargeons notre Ministre de l’Intérieur de l’exécution des présentes qui seront insérées au Moniteur.

Le Ministre de l’Intérieur A. VANDENPEEREBOM Donné à Bruxelles, le 10 juillet 1863 LEOPOLD »

Un diplôme royal, qui décrit minutieusement le blason, est remis aux autorités communales.

roi léopold 1er

roi léopold 1er

Alphonse Peigneux construit une piscine (Waremme)

Au début de l’année 1942, PEIGNEUX Alphonse construit la première piscine de Waremme, dans sa maison de la rue de Huy à Waremme.

Cette piscine a une longueur de 13 mètres, une largeur de 6 mètres et une profondeur variant de 0,90 mètre à 2,35 mètres. Une grande verrière (qui peut s’ouvrir par beau temps) donne sur une terrasse.

Il conclut un accord avec les Ateliers « Moës » pour utiliser l’eau chaude produite dans l’usine. Pour cela, il aménage une canalisation sous la rue de Huy, pour l’amener jusqu’à son bassin.