L’élevage (Waremme)

En mai 1975, l’élevage dans la région de Waremme se répartit comme suit:

  • vaches à lait: 49 détenteurs
  • bovidés: 76 détenteurs
  • truies: 78 détenteurs
  • porcs: 81 détenteurs

Willem Hannozet (Thys – Crisnée)

Vers 1570 / 1580, HANNOZET Willem habite à Crisnée (à Thys ?). Deux de ses vaches meurent.

Mort de Lucie Lumaye (Fize-le-Marsal)

En 1915, LUMAYE Lucie, de Fize-le-Marsal, meurt, foudroyée pendant un violent orage, au bout de la rue d’Odeur, alors qu’elle se mettait à l’abri sous un arbre avec son outil. Elle allait rejoindre COLLON Hubertine qui y gardait ses vaches sur le « Pahis ». Elle laisse un petit garçon, (?) Charles, né le 20 décembre 1913.

Incendie à la ferme de Nicolas Delvaux (Fize-le-Marsal)

Dans la nuit du 12 au 13 février 1942, un incendie se déclare à la ferme exploitée par les époux DELVAUX Nicolas et GOFFIN Camille. Le sinistre s’avérera d’origine criminelle (on relèvera 2 foyers distincts). Si le corps de logis et d’autres bâtiments agricoles échappent aux flammes, 9 vaches périssent asphyxiées dans l’étable.

Première séance du procès de Marie Bertrand (Crisnée)

Le 5 juillet 1581, le procès pour sorcellerie de BERTRAND Marie débute devant la Cour de Justice de Crisnée, composée de:

  • DE JOZE Jaspar, Mayeur de Crisnée
  • BERTRAND Collar, échevin
  • PIRON Collar, échevin
  • LOERS Johan, échevin
  • (?) Homère, échevin

Elle s’est elle-même livrée à la justice en affirmant être une sorcière (?). Sous la torture, elle a avoué que, durant les 20 dernières années, elle a eu des relations sexuelles avec le diable et qu’ils ont dansé ensemble, au son du tambourin, environ 13 fois dans un champ au « Cortil de la Chalcie (Chaussée ?) », entre Odeur et Crisnée. Elle a avoué avoir dansé avec LARSEE Barbe, fille de la sage-femme d’Odeur (exécutée pour « vaudoise » (sorcière) 4 ou 5 ans auparavant). Elle a  également dénoncé TEMPIER Clémence, de Crisnée, la fille de celle-ci, Maroie, et la jeune Clémence. De nombreux autres amoureux et amoureuses participaient à ces danses (dont un prénommé Jean, amoureux de TEMPIER Clémence) et y avaient des relations sexuelles.

Elle a avoué avoir jeté des sorts à des animaux avec TEMPIER Clémence, et notamment, en plaçant dans l’écurie de POLLAVE (?) Henri, de Fize, une poupée farcie d’ossements que lui avait donnée le diable en personne, et y avoir fait périr 2 chevaux.

Elle a avoué avoir pratiqué des maléfices avec TEMPIER Clémence, la fille de celle-ci, TEMPIER Maroie, et la jeune (?) Cécile de Crisnée, qui ont entraîné la mort des 2 enfants de MEURIS, de Crisnée.

Elle a avoué avoir fait périr un cheval appartenant à COLLINET Henry, avec TEMPIER Clémence.

Elle a avoué, qu’avec les 3 mêmes et (?) Jeanne, de Thys, elles ont fait périr par leurs maléfices 2 vaches de HANNOZET Willem.

Elle a avoué avoir placé, avec TEMPIER Clémence, des poupées contenant de la chair de veau, chez TEMPIER (?) à Crisnée et y avoir fait périr 2 chiens.

Elle a avoué avoir placé, avec TEMPIER Clémence, des poupées contenant de la chair de veau, chez PIRON, et y avoir fait périr des chiens.

Elle a avoué que TEMPIER Maroie lui avait divulgué l’endroit où se trouvait caché l’héritage de COLLAR (?).

Elle a avoué avoir guéri DE PONT Collinet, son maître, qui avait été ensorcelé par TEMPIER Maroie qui avaient placé des poupées maléfiques en son cortil (jardin), ce qui l’avait rendu malade.

Elle a avoué avoir fait périr, il y a une vingtaine d’années, en compagnie de TEMPIER Clémence et de sa fille TEMPIER Maroie, 2 chevaux appartenant à COLLAR Henry.

Elle a avoué, qu’il y a un an, elles ont fait périr 2 chevaux appartenant à ALSANDRE (?) de Crisnée.

Elle a avoué avoir ensorcelé plusieurs vaches de D’OREYE Jean, en compagnie de DE WOTRENGE Anne et plusieurs autres personnes, en plaçant des poupées dans son étable, durant la nuit.

 

Mariage de Michel Lejeune et Anne Dumoulin

Le 13 janvier 1713, LEJEUNE Michel épouse DUMOULIN Anne à (?).

Le père de la mariée est DUMOULIN Tassin (et sa soeur DUMOULIN Catherine).

La mariée apporte en dot:

  • 30 florins brabant de rentes dues par la communauté d’Oleye
  • 8 muids de bon (braz ?)
  • 2 vaches et une amaille (?)
  • 1 truie et 2 nourrains
  • 2 lits bien équipés
  • tous les petits meubles nécessaires à la maison et selon son état (?)

Ils auront (au moins 5 enfants):

  • LEJEUNE Marie-Catherine, qui restera célibataire
  • LEJEUNE Toussaint
  • LEJEUNE Pierre
  • LEJEUNE Gilles, qui sera menuisier et qui restera célibataire
  • LEJEUNE Jean-Michel, qui épousera LHOEST Marie-Jeanne et qui sera médecin et chirurgien

Hodeige en 1903

En 1903, Hodeige en Hesbaye est une commune de la Province de Liège, bornée au Nord par Grandville et Lens-sur-Geer, au Nord-Est par Fize-le-Marsal, à l’Est par Momalle, au Sud par Lamine et à l’Ouest par Pousset. Elle est à un quart de lieue de Lamine, une demi lieue de Lens-sur-Geer et Momalle, à une lieu de Waremme et à quatre lieues de Liège.

Hodeige fait partie de l’arrondissement administratif de Waremme, de l’arrondissement judiciaire de Liège, du canton de justice de Paix de Waremme, du 45ème canton de milice, du district militaire de Seraing, du canton militaire de Waremme. Le bureau de Poste desservant Hodeige est Remicourt. La paroisse relève (et a toujours relevé) de l’Evêché de Liège. Hodeige est traversé par l’Yerne, affluent du Geer, dont la source est à Yernawe, près de Saint-Georges.

Hodeige comprend 142 habitations, construites pour la plupart en briques et pierres, quelques-unes en bois et en argile, couvertes en tuiles ou en ardoises. On y cultive froment, seigle, orge, betteraves, pommes de terre, fourrage, légumes et fruits. On y élève chevaux, vaches, moutons et porcs.

Sa superficie est de 425 hectares 70 ares. Il y a une tombe romaine (tumulus) aux confins de Hodeige et de Fize-le-Marsal. Il y a une école mixte avec instituteur et sous-instituteur. L’église est dédiée à Saint-André apôtre, ancienne paroissiale, filiale de celle de Lamine, puis auxiliaire, et enfin succursale en 1842. Cette église, de style gothique, est rangée dans la 3ème classe des édifices monumentaux du culte.

La ferme d’Otrange

En 1981, au Nord de l’imposant château d’Otrange du 18ème siècle, principalement de Style Mosan, toujours entouré de douves, et lui faisant face dans un très beau site de prairies boisées traversées par le Geer, se trouve une vaste ferme en U, en brique et calcaire, sur soubassement en moellons, couverte de bâtières de tuiles. Datant du 17ème siècle, la plupart de ses bâtiments ont été remaniés (essentiellement au 19ème siècle).

L’aile Est de cet ensemble comprend le logis, le porche non saillant et des étables qui se prolongent dans l’aile centrale.

L’aile Ouest est réservée à la grange.

L’accès à la cour semi-pavée se fait à l’Est par le porche formé d’un arc en anse de panier, doublé d’un rouleau de brique, sur piédroits chaînés et protégé par des chasse-roues. Ce porche est couvert d’un plafond plat en bois. Il jouxte le logis en L, dont la partie la plus courte déborde de l’alignement de l’ensemble des bâtiments et baigne dans les douves du château. Un beau pignon débordant à épis, portant la date de 1646, forme l’angle de ce logis d’un niveau et demi. Il est divisé en cinq travées et éclairé de larges baies rectangulaires, probablement percées au 19ème siècle.

Les étables, couvertes de plafonds plats en bois, sont percées de portes à linteau droit avec un arc de décharge en brique sur piédroits chaînés, alternant avec des fenêtres du même type. Elles sont surmontées de fenils, s’ouvrant par des baies gerbières cintrées sur piédroits harpés, cantonnées de petites ouvertures à linteau droit. A l’origine, la bâtière de tuiles devait être débordante vers la cour et reposait sur des jambes de force en bois prenant appui sur des consoles de pierre encore visibles.

Un pigeonnier couvert d’une bâtière de tuiles s’élève au-dessus du volume constitué par l’aile centrale du U. Il porte la date de 1830, qui s’applique certainement à diverses transformations effectuées aux percements de cette partie.

La grange en double-large s’ouvre vers la cour par deux portails protégés d’un auvent de tuiles prolongeant la bâtière et reposant sur des jambes de force en bois. Le portail gauche a été transformé; celui de droite est en plein cintre, doublé d’un rouleau de brique sur piédroits harpés. Des percements récents altèrent légèrement l’aspect de cette grange, dont l’intérieur a été réaménagé pour l’élevage des vaches laitières. Deux annexes couvertes de tuiles s’y appuient. La plus vaste était peut-être utilisée comme manège à battre le grain.

Un appentis de tuiles sur piliers de brique est adossé au revers des étables de l’aile droite, servant de remise à matériel.

En dehors du quadrilatère, face au logis, un petit bâtiment, aujourd’hui transformé en garage, aux pignons débordants à épis, abritait probablement le four à pain.

Travaux à la ferme en carré de Saives

En 1797, SMAL B. effectue des travaux à la ferme en carré de la Seigneurie de Saives:

  • Il replace des fenêtres à la cuisine, à la chambre, au lavoir, aux trois pièces au-dessus de ceux-ci.
  • Il replace des portes à la bergerie, à l’écurie des poulains, à l’étable des vaches, à l’écurie des chevaux, à l’étable des cochons.
  • Il recouvre la grande porte de 18 pieds de planches.
  • Il raccomode les deux portes de la grange.