Vente du retable de l’église (Hodeige)

Vers 1841 (?), le retable en bois sculpté de l’église de Hodeige est vendu, probablement à un antiquaire.

Il a été réalisé sous le pastorat du curé DE MOMALLE Guillaume. Il a coûté 55 florins (monnaie d’or). Il provenait de Léau.

Ce retable en chêne sculpté est peint et doré très finement. On peut y voir un grand nombre de personnages, dont plusieurs à cheval. Des pentures en fer forgé révèlent l’existence de volets.

Hodeige doit moudre son grain à Lens

Le 23 mars 1368, il n’y a pas de moulin banal à Hodeige. Un acte de la Cour de Justice de Hodeige déclare que les manants et habitants du village doivent aller moudre leur grain au moulin de Lens-sur-Geer, appartenant au Chapitre Saint-Denis de Liège.

Le Chapitre de Saint-Denis, en tant que Seigneur de Hodeige, déclare par un acte que les habitants de cette localité sont tenus de faire moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer. Le lendemain, LE BLAVIER Henri et BREIBECHON Pierre, chanoines de Saint-Denis, donneront lecture du document à la communauté de Hodeige, assemblée en place publique au son de la cloche, et lui demanderont si elle le ratifie (ce qu’elle fera).

Cet acte prévoit que:

  • Les manants de Hodeige sont obligés de moudre leurs grains au moulin de Lens, à l’exception des prêtres, des clercs, des chevaliers, des enfants, des veuves ou des dames de chevaliers, à raison du trentième (c-a-d qu’il sera laissé au meunier pour son salaire un muid sur 30 muids, un setier sur 30 setiers, un dozin sur 30 dozins, une quarte sur 30 quartes).
  • Le meunier doit avoir comme salaire, pour aller prendre le grain et ramener la farine à domicile, une quarte de farine sur 10 setiers de farine.
  • Le meunier est tenu d’aller chercher le grain de tout manant de Hodeige, à une lieue à la ronde et cela à toute réquisition. Si au bout de 3 jours il ne s’est pas exécuté, les manants peuvent et doivent faire moudre leur grain ailleurs.
  • Le meunier est obligé de rendre aux manants les 2/3 des poufrins (son ?) et de la paille; l’autre tiers sera pour lui.
  • S’il arrive aux manants de perdre quelque chose par la négligence du meunier ou de ses valets, ils peuvent faire arrêter les chevaux du dit meunier et réclamer la réparation du préjudice souffert.
  • Quand les manants ont averti le meunier de venir chercher leur blé pour le moudre et que celui-ci refuse, ils peuvent, 3 jours après l’avertissement, sans scrupule, s’adresser ailleurs.
  • Le meunier doit aller chercher, moudre et ramener les brassins des brasseurs de Hodeige; il aura pour chaque muid 2 quartes de cervoise.
  • S’il arrive que le moulin ne soit pas en bon état, comme l’exigent les ordonnances mises en garde par les échevins de Lens-sur-Geer, les manants de Hodeige doivent faire leur réclamation à leur mayeur, qui en avisera celui de Lens-sur-Geer. Ce dernier devra alors, avec les échevins, visiter et faire remettre le moulin en bon état. Dans le cas où l’on ne ferait pas droit aux réclamations des habitants, ceux-ci peuvent, 3 jours après l’avertissement, faire moudre leurs grains ailleurs, et cela aussi longtemps que le moulin ne sera pas remis en bon point.
  • Les manants doivent moudre leurs grains après ceux qu’ils trouveront au moulin à leur arrivée. Toutefois, les manants de Lens-sur-Geer ne peuvent être retardés par ceux de Hodeige.
  • Si les seigneurs de Saint-Denis échangent ou vendent à un autre seigneur leur ville de Hodeige, les manants de ce village ne seront plus tenus de moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer.
  • Si, à l’avenir, l’un ou l’autre manant de Hodeige se montre négligent à faire moudre son grain au dit moulin, ou s’il enfreint les articles du règlement ci-dessus, il sera passible d’une amende de 7 sous de bonne monnaie envers le Doyen et le Chapitre de Saint-Denis ou, en leur nom, envers le mayeur, et cela autant de fois qu’il serait en défaut.

L’association « Terre » (Oreye – Remicourt)

En (?), Monsieur FOLLON est délégué-animateur de l’association « Terre » à Oreye. Il recrute une équipe de bénévoles pour constituer un centre de collecte à Remicourt:

  • HALLEUX André
  • HERCKENS Jef
  • MARTINOW Charles
  • MOES Urbain
  • PETITJEAN Paul
  • PILET Charles
  • PIROTTE Joseph
  • RIHON André

Cette association récolte du papier, du métal, des vêtements et des objets divers, pour les vendre au profit des nécessiteux.

Equipement de la nouvelle église (Remicourt)

Le 31 octobre 1912, les familles VRANCKEN-DUBOIS et HALLEUX offrent quatre paires de chandeliers gothiques en cuivre à la nouvelle église de Remicourt. Ils ont été achetés pour 300 francs à VANDOULLE Jehain.

Nouvelle école à Remicourt

Vers 1905 (?), sur un terrain vendu par les Hospices Civils de Liège (jouxtant l’ancienne maison de DELHAUTEUR Armand), le maître-maçon KINET Jules édifie une nouvelle école à Remicourt, selon les plans de l’architecte BRICTEUX.

Cette nouvelle école sera dirigée par Mademoiselle GENON.

Le Peuple clandestin (Belgique)

Le 1er mai 1944, un numéro clandestin du journal « Le Peuple » est publié par le Parti Socialiste Belge. Il est vendu 2 francs.

Vente du château et de le ferme en carré de Thys

En 1828, le château et la ferme en carré de Thys, édifiés sur le domaine de l’ancienne Seigneurie de Thys (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue Joseph Wauters), sont vendus à DEPONTHIERE Eustache-Lambert pour la somme de 34.341 florins. Ils passeront ensuite, par héritage, à la famille DALLEMAGNE-DEPONTHIERE, puis à la famille BERRYER-DALLEMAGNE.

Emile Naveau achère le château d’Otrange

En 1884, les descendants de DE BLOCHAUSE Alexandre vendent le domaine d’Otrange à leur cousin NAVEAU Emile.

Le château et la ferme d’Otrange changent de mains

En 1828, les descendants de DE FLEMALLE Gérard-Edmond-Libert cèdent:

« le château et la ferme d’Otrange, avec les jardins, prés, terres labourables, bois et bâtiments d’exploitation indépendants (?), le tout d’une contenance superficielle de 71 bonniers 52 perches 80 aunes non compris les jardins »

à Madame GRISARD Servais, de Liège, moyennant une somme de 69.380 florins.

Revente de la ferme en carré de Ligney

Vers 1830, la ferme en carré de Ligney (à l’endroit qui s’appellera bien plus tard la rue de l’Ecole) est revendue à WAUTHIER Ferdinand et son épouse CARTUYVELS Philippine. (Elle restera la propriété de cette famille jusqu’en 1926).