La ferme du Mont (Hemricourt)

En 1811, la ferme située au « Mont » à Hemricourt, à proximité de la cure et de la voie allant à Huy, est vendue à DOMINICK Henri, par la famille WARNOTTE.

Catherine de Grumsel cède Hemricourt

Le 14 mai 1749, Damoiselle DE GRUMSEL (DE GRUMSELLE) Catherine cède la Seigneurie de Hemricourt à:

  • DE GRUMSEL Pierre
  • DE GRUMSEL Hubert, Seigneur d’Emal
  • D’OTHEE Gilles, conseiller à la Cour Féodale

Hubert de Grumsel, Seigneur (Hemricourt)

Le 21 novembre 1653, JAMAR Hubert relève (fait relief) la Seigneurie de Hemricourt et la vend, quatre jours plus tard, au noble Seigneur DE GRUMSEL (DE GRUMSELLE) Hubert, conseiller du Prince-Evêque de Liège. (Cette famille conservera cette Seigneurie jusqu’à la Révolution Française)

Gérard Goswin, Seigneur (Hemricourt – Lantremange)

Le (?), DE LOOZ Godghaff vend les Seigneuries de Hemricourt et de Lantremange (?) à GOSWIN Gérard.

Confirmation d’une cession (Hemricourt – Lantremange)

Le 3 février 1449, l’écuyer DE BERNALMONT Jean, dit « le Vieux », ratifie la cession des droits sur les Seigneuries de Hemricourt et de Lantremange, effectuée par son fils, DE BERNALMONT Jean, dit « le Jeune », à DE LOOZ Godghaff.

Alexandre de Seraing (Hemricourt)

Le 14 mars 1444, le chevalier DE BERNALMONT Jean, dit « le Vieux », vend les droits et terrains qu’il possède à Hemricourt, au chevalier DE SERAING Alexandre, Seigneur de Houtain et d’Onche.

Jean de Bernalmont achète des terres (Hemricourt)

Le (?) LIBEAL Johan (LEBEAU Jean) vend 15 bonniers de terre situés à Hemricourt, au chevalier DE BERNALMONT Jean.

Le Prince-Evêque devient suzerain de Hemricourt

En août 1287, un accord est conclu entre le Seigneur DE HEMRICOURT Guillaume et le Prince-Evêque de Liège, Jean. Aux termes de cet accord, le Seigneur de Hemricourt (Remicourt) devient le vassal du Prince-Evêque, moyennant une rente annuelle de 200 muids d’épeautre. Cette inféodation constitue un épisode de la rivalité opposant le Prince-Evêque au Duc DE BRABANT.

Jusque-là, les Seigneurs de Hemricourt n’avaient pas de suzerain ou de supérieur féodal. A partir de ce moment, le Seigneur de Hemricourt renonce à son indépendance, en échange d’une rente annuelle.

Une rente de 200 muids représente une grosse somme. Elle se justifie par le fait que la Principauté de Liège est menacées par les Ducs de Brabant, qui désirent étendre leurs territoires vers l’Est. Cette poussée va entraîner la bataille de Woeringen et l’annexion du Limbourg. Pour résister à cette pression, le Prince-Evêque doit pouvoir compter sur l’appui militaire des Seigneurs se trouvant dans la partie de la Principauté, convoitée par les Brabançons.

La Seigneurie devenant fief, son statut juridique change. Elle ne pourra notamment plus être transmise, par succession, par vente, …, que moyennant des formalités juridiques (relief, transport, …) qui relèvent de la compétence de la Cour féodale du Prince-Evêque.

La Seigneurie de Lantremange change de mains

Le 9 juillet 1686, le Baron DE SCHOONHOVEN Philippe-Robert vend sa Seigneurie de Lantremange, avec toutes ses dépendances et rentes, son moulin banal et la Haute-Vouerie héréditaire de Bleret, à DETHIER Jean-François. Les biens sont chargés de 1.312 florins brabant de rentes, représentant un capital de 22.043 florins brabant.

Note: 30 ans plus tôt, DE SCHOONHOVEN Jean, père de DE SCHOONHOVEN Philippe-Robert, a commencé à grever ses biens féodaux d’une première hypothèque, en faveur de DETHIER François, grand-père du présent acquéreur.

Walrand Draeck, Seigneur (Liège – Lantremange – Bleret)

Le 2 septembre 1599, DE JAMART Jean, fils de JAMART Franckin, vend à DRAECK Walrand, devant la Cour féodale de Liège, la Seigneurie de Lantremange et l’avouerie de Bleret, pour la somme de 10.308 florins de Brabant. Le montant entier servira à l’extinction des dettes.

La valeur du bien cédé est la suivante:

Actif

  • 62,5 chapons et 3 poules.
  • 15 à 16 florins brabant héritables et 13 muids d’épeautre et d’orge de houfflandes, le tout de cens et rentes seigneuriaux à payer aux jours déterminés: les cens et chapons en la fête de Saint-Jean l’Evangéliste, les muids et houfflandes à la Sainte-Gertrude.
  • Une maison, un moulin banal et son bief, où les manants de Lantremange et de Bleret doivent faire moudre.
  • 11 muids d’épeautre que paie BAREIT Hellin de Bleret.
  • 11 muids 5 setiers d’épeautre que doit DESIRON de Lantremange.
  • 4,5 muids d’épeautre que doit BOUX Christian de Lantremange.
  • 3,5 muids d’épeautre que doit LE TEXTEUR Jean de Lantremange.
  • 13 setiers d’épeautre que doit le Maréchal de Lantremange.
  • 5 setiers d’épeautre que doivent les représentants de DE PONT Jean de Lantremange.
  • 30 verges grandes de pré joignant le moulin banal, dont le revenu annuel est estimé à 7 muids d’épeautre.
  • 14 bonniers 3 verges grandes d’héritages et terres liges, sans charges ni trescens.

Passif

  • 33 muids d’épeautre à HUWET Lambert de Kemexhe et aux représentants de BEYNE Guillaume.
  • 16 muids d’épeautre à WITTEN Jean, bourgmestre de Liège
  • 14 setiers d’épeautre au curé de Lantremange.