Les biens de l’église vendus (Hesbaye liégeoise – Waremme)

Du 1er Ventôse de l’An V (19 février 1797) au 1er juillet 1808, des biens du clergé et de corporations religieuses, mis sous séquestre par le nouvel Etat Français, sont mis en vente pour remédier à la pénurie d’argent causée par la guerre civile et les guerres à l’extérieur. Un certain nombre d’entre eux sont rachetés par des (anciens) religieux ou par des prête-noms qui agissent en leur nom. Dans la région de Waremme, sont notamment vendus:

  • Une ferme située à Momalle, comprenant 77 bonniers 6 verges grandes de terres et prairies. Elle est adjugée le 16 Ventôse de l’An V, au citoyen WARNOTTE D. D., ancien religieux, et à d’autres (?), pour 3.503 livres 17 sous et 6 deniers.
  • Une ferme située à Geer, comprenant 133 bonniers 15 verges grandes 0,75 verge petite de terres et 5 bonniers 13 verges grandes de prairies. Elle est adjugée le 27 Germinal de l’An V, au citoyen PAQUO, ancien abbé de Flône, pour 154.000 francs.
  • Une ferme située à Hemriquette, sur la commune de Waleffe-Saint-Georges, comprenant 113 bonniers de terres et 7 bonniers de prairies. Elle est adjugée le 2 Floréal de l’An V, au citoyen SONDELET P., ancien frère carme, pour 242.000 francs.
  • Le couvent des Récollets de Waremme, l’église, le jardin et une prairie d’un bonnier 15 verges grandes 13 verges petites. Le tout est adjugé le 2 Floréal de l’An V, au citoyen MATHY G. J., ancien religieux du couvent, pour 12.150 francs.
  • Une ferme située à Roloux, comprenant 31 bonniers 2 verges grandes de terres et 4 bonniers 2 verges grandes de prairies. Elle est adjugée le 12 Prairial de l’An V, à BOGAERTS Jean-Michel, ancien frère chartreux, et d’autres (?), pour 84.000 francs.

Vente de l’ancien couvent des Récollets (Waremme)

Le 2 Floréal de l’An V (21 avril 1797), le couvent des Récollets de Waremme, l’église, le jardin et une prairie d’un bonnier 15 verges grandes 13 verges petites est adjugé au citoyen MATHY G. J., ancien religieux du couvent, pour 12.150 francs.

Le frère Bogaerts rachète une ferme (Roloux)

Le 12 Prairial de l’An V (31 mai 1797), BOGAERTS Jean-Michel, ancien frère chartreux, et d’autres (?), rachètent une ferme située à Roloux, comprenant 31 bonniers 2 verges grandes de terres et 4 bonniers 2 verges grandes de prairies, pour 84.000 francs.

Le frère Warnotte rachète une ferme (Momalle)

Le 16 Ventôse de l’An V (6 mars 1797), le citoyen WARNOTTE D. D., (ancien) religieux, et d’autres (?) rachètent une ferme située à Momalle, comprenant 77 bonniers 6 verges grandes de terres et prairies, pour 3.503 livres 17 sous et 6 deniers.

L’abbé Paquo rachète une ferme (Geer – Flône)

Le 27 Germinal de l’An V (le 16 avril 1797), le citoyen PAQUO, ancien abbé de Flône, rachète une ferme située à Geer, comprenant 133 bonniers 15 verges grandes 0,75 verge petite de terres et 5 bonniers 13 verges grandes de prairies, pour 154.000 francs.

La dîme de Hodeige

En 1790, la dîme de Hodeige est levée sur:

  • 168 bonniers et 2 petites verges et demi de durs grains;
  • 159 bonniers 14 verges grandes et 10 petites d’avoine;
  • 35 bonniers 16 verges grandes et 10 petites de fourrage.

Elle est vendue avec les droits pour 287 muids 1 setier (on a livré comme de coutume 8 muids 4 setiers à la marguillerie de Lamine, 200 gerbes de paille à la cure de Lamine évaluées à 19 florins 10 sols, 308 florins pour le vin de stuit, 250 florins pour « captiver » les repreneurs).

Le tout, sauf les frais, porte 4.053 florins 7 sous. (Les frais s’élèvent à 179 florins 9 sous. Ceux qui ont colligé (?) la dîme reçoivent 100 florins). Il faut donc 4.226 florins 6 sous 1 liard en argent pour payer la dîme de Hodeige.

Les revenus du curé (Hodeige)

En 1786, le curé de Hodeige perçoit le revenu de 14 bonniers, 18 verges grandes et 12 petites, ainsi que 60 muids 7 setiers d’épeautre et 46 florins 19 sous et 267 deniers fortis de rente. En outre, chaque communiant de la paroisse lui offrir 7 oeufs le Jeudi-Saint.

Les revenus du curé (Hodeige)

En 1750, le curé de Hodeige a le revenu de 13 bonniers, 2 verges grandes et 12 petites, ainsi que 52 muids et 1 setier de rente. De plus, le bénéficier de Saint-Erasme doit lui verser 6 florins par an.

Les revenus du curé (Hodeige)

En 1580, tant en rentes qu’en fermages, le curé de Hodeige perçoit à peu près un revenu annuel de 150 muids d’épeautre (les fermages comprennent 17 bonniers, 11 verges grandes et 19 petites)

Des prairies pour le curé (Hodeige)

Le 2 avril 1755, deux prairies (d’une superficie respective de 19 verges grandes et de 4 verges grandes) sont données au curé de Hodeige, l’abbé VILLEGIA Antoine par:

  • HEUSKIN Sébastien, bailli de Hodeige et préposé de l’Etat primaire à Liège
  • LATOUR Wathieu, mari de HEUSKIN Marion, soeur de HEUSKIN Sébastien

En retour, le curé renonce, en faveur de ses donateurs, pour lui et ses successeurs, en vertu du pouvoir qu’il a reçu de l’archidiacre du Brabant, à une rente de 13 setiers d’épeautre due à la cure par la famille HEUSKIN. En outre, le curé s’engage pour lui et ses successeurs, à leur payer annuellement une rente foncière d’un muid d’épeautre.