La maison et la boutique de la famille Lombart (Waremme – Allemagne)

Le (?) 1940, lorsqu’ils rentrent dans leur maison de la rue Stanislas Fleussu à Waremme, après avoir fui devant l’arrivée des Allemands, les « LOMBART » constatent que leur habitation et leur boutique ont été cambriolées: sucre, café, farine, riz, sel, vêtements, chaussures, vaisselle, …,  tout a disparu.

Des colis pour les prisonniers (Waremme – Liège – Allemagne)

En août 1940, des colis de vivres non périssables et de vêtements sont préparés au Collège Saint-Louis de Waremme. Ils sont ensuite transportés au siège de la Croix-Rouge, à Liège. Enfin, ils sont acheminés vers les camps de prisonniers, en Allemagne.

La boutique d’Ernest Honlet (Waremme)

En septembre 1944, HONLET Ernest exploite une boutique de vêtements et de tissus, au n° 20 de la rue Joseph Wauters, à Waremme.

L’ARFEG au travail (Waremme)

Le 29 août 1944, les jeunes volontaires de « l’Aide et Reconstruction des Foyers Eprouvés par la Guerre » (ARFEG) transportent les meubles, objets de valeur, vêtements, vaisselle, … retirés des décombres des maisons touchées par le bombardement, à l’aide de charrettes à bras, dans l’ancienne centrale électrique de la rue Sous-le-Château.

Tous ces volontaires portent un brassard d’identification.

Le sauvetage de Dédée Joirquin (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe à l’arrière de la maison de l’électricien PUTZEYS Louis (immeuble dans lequel se trouve également l’atelier de couture PERQUI), rue Gustave Renier à Waremme, JOIRQUIN Charles appelle sa fille, JOIRQUIN Dédée, sur les ruines de la maison. Après un moment, elle lui répond. Sa voix est faible. Il se faufile par le soupirail de la maison voisine, celle de l’architecte GONTHIER, pour accéder à la maison « PUTZEYS » par les caves. Mais la tâche s’avère compliquée, car la cave contiguë est partiellement effondrée et le plafond est incliné à 45°.

DELVELLE Fernand, ainsi qu’un « feldgrau » allemand le rejoignent. Le travail est difficile et épuisant. MOES Céléste, qui a travaillé dans des puits de phosphate, vient leur prêter main-forte. Il comprend qu’il faut étançonner le tunnel au fur et à mesure que l’on avance. Durant les travaux, le jeune fille répond aux appels, mais sa voix est de plus en plus faible. Aucune autre ne voix ne se fait entendre. A l’extérieur, les gendarmes DELVIGNE Louis et PIRLOT Firmin sécurisent les lieux.

D’autres secouristes viennent aider ceux qui sont déjà à l’oeuvre: DEGROOT Félix, DELVAUX Oscar et MAHIELS Joseph, dit « Li Vê ». Tous trois ont été mineurs. Ils parviennent à percer le mur mitoyen. Le plafond de la cave « PUTZEYS » est effondré. Les sauveteurs progressent lentement. Enfin, ils aperçoivent des vêtements. Ils arrivent près de la jeune fille.

En plus des débris de plâtras et de briques qui la recouvrent, elle est bloquée par une grosse solive. Les hommes entreprennent de la scier. JOIRQUIN Dédée s’évanouit à plusieurs reprises. Ils parviennent à la dégager et à la ramener dans la cave « GONTHIER ». Ils la sortent par le soupirail.

Son père, JOIRQUIN Charles, et le tailleur BRASSINE Roger l’emmènent sur une civière à la clinique Joseph Wauters. Le docteur EVRARD constate qu’elle n’est pas gravement touchée. La solive l’a protégée !

Paul Evrard, blessé (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe, rue Joseph Wauters, devant le Café « Aux Sports », l’instituteur EVRARD Paul est transporté inconscient sur un brancard. Ses vêtements sont déchirés. Il a une profonde blessure à la tête. Du sang coagulé lui macule le visage.

Le Café « Aux Sports » est dévasté (Waremme)

Le 28 août 1944, une bombe explose devant le Café « Aux Sports » rue Joseph Wauters, à Waremme. Des occupants sont touchés:

  • BIERNA Henri a été atteint par une volée d’éclats au niveau de la taille et est décédé instantanément.
  • BRASSINE Albert, qui s’était réfugié sous la banquette, est indemne.
  • DUBOIS Paul, le dentiste est blessé à la jambe. Son visage est criblé d’éclats de verre. Ses vêtements sont déchirés et couverts de sang. (Il était dans la cave).
  • EVRARD Paul a été propulsé dans le mobilier du café. Il a le crâne ouvert sur plusieurs centimètres. Il est coincé sous une grosse poutre.
  • FARCY Alice a perdu connaissance au moment de l’explosion (elle restera inconsciente pendant plusieurs minutes). Elle est presque nue, son chemisier a complètement disparu et sa jupe est en lambeaux. Elle est brûlée à la cuisse. Elle éprouve des difficultés à ouvrir un de ses yeux. BIERNA Henri est à moitié couché sur elle.
  • GLADE Joseph, dit « Paille », a également été projeté sous la banquette. Il a perdu connaissance. Il est recouvert par un amas de débris.
  • HEYNE Léon a été projeté dans le petit couloir qui mène aux toilettes. Il a reçu un éclat dans la jambe et est couvert d’ecchymoses sur tout le corps.
  • JAVAUX Martien a une profonde blessure au menton. De plus, une brique l’a violemment heurté à la clavicule.
  • LANGE Félix est complètement défiguré par les éclats de verre. Son oeil gauche saigne abondamment.
  • LECLOUX Joseph a plongé sous la banquette. Ses vêtements ont été arrachés, il ne lui reste que des lambeaux de caleçon. Il a des ecchymoses sur tout le corps.
  • MASSILLON Emile s’est réfugié dans le couloir menant aux cuisines. Il a été frappé par de nombreux éclats de verre.
  • NOBEN Albert, par contre, a été projeté sur la banquette. Il est décédé.
  • PAQUES Henri a été projeté vers le fond du café. Son bras droit est gravement touché.
  • PIQUET Georges est recouvert de planches et de débris. Il est criblé d’éclats de verre, provenant de l’éclatement de la vitrine. Le sang inonde sa chemise. Son pantalon est déchiré de bas en haut. Ses lunettes ont disparu.
  • RAMQUET Jules a le visage criblé d’éclats de verre. Il saigne abondamment. (Il était dans la cave).
  • YANS Arthur a été foudroyé par plusieurs éclats à la tête et au dos. Il est décédé.

La SPRL « Hendytex » (Waremme – Chaudfontaine)

Le 13 avril 1994, la SPRL « Hendytex » de Chaudfontaine ouvre une boutique de vêtements au n° 7 de la rue du Baloir à Waremme.

« Mettez en Cage Otarie ! » (Waremme – Les Waleffes)

Le 2 septembre 1944, au soir, le Résistant Waremmien RENSON René entend de message à la BBC: « Mettez en Cage Otarie ». C’est le signal pour les membres de l’Armée Secrète du Secteur IV de la Zone IV, de rejoindre, dès le lendemain, le refuge situé à la « Ferme BEGUIN », attenante au château de Les-Waleffes et de se préparer à entrer en action.

Il y seront équipés et armés. Ils y seront également habillés. En effet, pour montrer à l’adversaire qu’ils sont bien des soldats, et non des partisans, ils revêtiront une salopette en jute, avec l’écusson tricolore sur la manche.

La cantine et le vestiaire scolaire (Waremme)

Le 1er mars 1912, JOACHIM Guillaume fait rapport au conseil communal de Waremme sur les cantines et vestiaires scolaires communaux:

 » … A Waremme, nous savons que bien des élèves des écoles primaires officielles arrivent le matin en mordant dans un croûte de pain sec, que d’autres n’ont pas de chemise, de coiffure, que certains n’ont que des chaussures trouées ou des morceaux de sabots. La moitié de ces enfants sont insuffisamment vêtus pour faire face aux rigueurs de l’hiver …’

Il préconise la solution avancée par WAUTERS Joseph: les communes doivent aider les parents pauvres en établissant la soupe et les vêtements scolaires.

Cette proposition suscite une querelle « droite – gauche » au conseil communal. Les libéraux refusent de voir étendre la cantine et le vestiaire scolaires à l’enseignement libre. Les catholiques estiment qu’il s’agit d’une oeuvre de bienfaisance qui doit bénéficier à tous les élèves. Les socialistes proposent un moyen terme: distribuer le pain et les vêtements dans les locaux officiels, à tous les enfants en âge d’école. Ils acceptent la liberté de l’enseignement, mais refusent de subventionner les écoles libres.

Le conseil communal retiendra la solution socialiste.