Le 30 mai 1988, le conseiller COEN Jules attire l’attention du conseil communal sur la sécurité rue de Huy, particulièrement à hauteur du viaduc.
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Projet de construction d’un viaduc à waremme
Le 2 janvier 1845, le Conseil Communal de Waremme examine le projet de la Société Nationale des Chemins de Fer de percer une nouvelle voie de communication à ouvrir vers le Geer et de construire un viaduc (à l’endroit qui deviendra plus tard la rue des Prés).
Extrait de la Gazette de Huy du 20 août 1914 (Waremme – Allemagne)
Le jeudi 6 août 1914, à la brume, une centaine d’uhlans sont aperçus près de Waremme, sur la chaussé de Huy, par six carabiniers cyclistes. Ces braves n’hésitent pas un instant. Deux vont s’embusquer près du viaduc du chemin de fer et commencent à tirer rapidement afin de donner le change à l’ennemi en lui faisant croire qu’il se trouvait en présence d’une troupe nombreuse. Quatre uhlans sont tués et six blessés. Les quatre autres carabiniers surgissent à l’improviste, obligeant une quarantaine de cavaliers ennemis, dont le commandant , à se rendre. Les quarante uhlans fait prisonniers par les vaillants carabiniers sont conduits chez le Juge de Paix DETILLEUX et gardés, jusqu’à l’arrivée des renforts, par le Juge et par HALLET Emile, Commissaire d’Arrondissement. La conduite de celui-ci mérite d’être signalée. Alors que d’autres occupant des fonctions officielles ont quitté la ville depuis vendredi, HALLET Emile est resté à son poste, se multipliant, rassurant la population, veillant à ce que les soldats soient ravitaillés par les habitants, s’occupant des réquisitions, assurant la marche normale des services administratifs, secondé par les échevins de la ville. C’est à ce titre que je tiens à signaler la conduite de HALLET Emile et des autorités restées à Waremme. Leur sang-froid a rassuré la population. Des soldats ennemis, des uhlans notamment, passent à tout moment par ici, la population de n’en inquiète plus.
Dimanche, comme je me trouvais chez HALLEUX Michel, un notable d’ici, des cyclistes ennemis sont signalés près de la gare. Peu après, quelques coups de feu sont tirés. Croyez-vous que la population ait été prise de panique ? Pas du tout. Les habitants sont rentrés simplement chez eux et lorsque la fusillade a cessé ils sont sortis de nouveau, comme si rien d’anormal ne s’était passé.
Les Allemands arrivent à Waremme
Le 6 août 1914, les Allemands arrivent à Waremme, mais les carabiniers cyclistes veillent.
Les six carabiniers d’un peloton cycliste belge, des « pioupious », parmi lesquels se trouve le soldat DELATTRE, aperçoivent dans la campagne, non loin de Hollogne-sur-Geer, un peloton d’une quarantaine de cavaliers allemands, des uhlans du 17ème Dragon de Mecklembourg, qui se dirigent vers Waremme.
Deux soldats belges dressent un guet-apens du haut du viaduc de la rue de Huy et du talus du Chemin de Fer. Ils abattent plusieurs Allemands qui passent au galop et qui s’engagent dans la rue de Huy (qui deviendra plus tard la rue Joseph Wauters), où ils sont pris sous le feu des quatre autres carabiniers belges.
Désarçonné, le gros de la troupe allemande se réfugie dans le jardin du juge de paix DUTILLEUX Maximilien, au n° 7 actuel de la rue de Huy.
Le sergent VAN ESPEN, âgé de vingt ans à peine, est étonné de voir flotter un drapeau blanc, accroché à une lance, lorsqu’il s’approche, seul, de leur retraite. Il sort son revolver et entre en courant dans la propriété. Il se précipite sur un officier et lui braque son arme sur la tête en criant : « Si un de vos hommes bouge, je vous abats ! ». L’officier lui répond en français : « Je me rends, voici mon épée ».
VAN ESPEN ordonne à l’officier de faire desseller les chevaux, mais les soldats allemands hésitent. Un second, puis les trois derniers carabiniers belges arrivent sur ces entre faits. Les Allemands s’exécutent.
Les hommes de VAN ESPEN escortent les 38 prisonniers allemands à la gare de Waremme, où ils sont cadenassés dans un wagon et envoyés au Quartier Général à Louvain. Ils confient ensuite les armes et les chevaux à la gendarmerie de Waremme.
Le Viaduc de la rue des Prés pose problème (Waremme)
En 1955, à l’occasion de l’électrification de la ligne de chemin de fer, l’échevin des travaux de Waremme, DARMONT Edouard, conduit les ingénieurs du chemin de fer au viaduc de la rue des Prés, pour tenter de les convaincre d’élargir ce goulot qui risque de nuire au projet d’aménagement de la rue des Prés. Il essuie un refus catégorique !
Le café « Manquet » (Waremme)
En août 1945, le café DANIELS dit « Café MANQUET » est situé à l’angle de la rue de Huy et de la ruelle de la Gare, à Waremme. Il est adossé au viaduc.
La rue de Huy, au-delà du Viaduc (Waremme)
En août 1914, au-delà du viaduc de la rue de Huy à Waremme, il n’existe pratiquement alors aucune construction. La rue est bordée de noyers. Ils seront abattus par les Allemands pour alimenter en bois leurs fabriques de fusils.
Les Etablissements de grains Wéry (Waremme)
En 1909, Monsieur WERY construit un vaste bâtiment de trois étages, de poutrelles et de béton, de structure très moderne, rue de Huy, pour stocker céréales et semences. Le bâtiment est situé à la sortie de la ville.
L’établissement est adossé au chemin de fer, à deux pas du viaduc, et possède un raccordement direct au réseau ferroviaire. Les « Etablissements WERY » sont nés.
Le Café Lambert (Waremme)
Vers 1907 (?), le jardinier et cabaretier LAMBERT L. exploite un café dans la rue de Saive à Waremme (qui deviendra plus tard la rue de Huy), juste avant le Pont du Chemin de Fer (en venant du centre de la ville). (L’immeuble sera plus tard occupé par le teinturier BRONCKAERS, puis le cabaretier JOIRET Zénon)
La rue de Faimes à Waremme
En 1890, la rue de Faimes (qui deviendra la rue de Huy), au-delà du viaduc du chemin de fer, est bordée de noyers.