L’abattoir de Waremme

En avril 1977, l’abattoir communal de Waremme reçoit des bêtes de la région, du pays et de l’étranger. Après abattage, la viande est écoulée à Waremme (chez les bouchers-charcutiers), dans les grandes surfaces du pays, ou est exportée.

Les exportations de l’abattoir (Waremme)

En 1976, l’abattoir communal de Waremme exporte 1.627.000 kilos de viande de bœuf et de veau, principalement vers l’Allemagne, mais aussi vers le Grand-Duché du Luxembourg et les Pays-Bas.

Bram Vanhoof se lance dans l’élevage de cochons (Lens-Saint-Servais)

En 2024, VANHOOF Bram, installé à Lens-Saint-Servais depuis une douzaine d’années, se lance dans l’élevage de cochons. Son cheptel est limité à 40 têtes. Il les engraisse, les fait abattre et vend la viande dans son magasin de la rue de Tourinne.

Création de Hesbicoop

Le 17 mars 2017, la coopérative citoyenne « Hesbicoop », qui privilégie la distribution d’aliments sains en circuit court, est lancée. Le consommateur doit simplement s’inscrire sur une boutique en ligne, comme « consom’acteur ». Il a alors accès à des dizaines de produits frais et locaux, proposés par les producteurs:

  • Viande, poulets
  • Légumes
  • Fruits
  • Lait
  • Fromages

Il passe commande entre le dimanche et le mercredi 11 h. et paie via un système de provision. Le mercredi midi, les commandes sont envoyées aux producteurs. Le vendredi matin, ceux-ci livrent les produits. Les colis sont préparés par des bénévoles et distribués dans le « Point de R’Aliment » choisi. Il y en a 7 actuellement:

  • ASBL « Inter-Actions » à Hannut
  • Les Volailles de Berloz, route de Hesbaye à Geer
  • ASBL « Haut-Regard », au n° 103 – 105 de la rue de Huy à Waremme
  • Centre Sportif Edmond Leburton, au n° 43 de la rue des Prés à Waremme
  • ASBL « Les Hauts Vinâve », au n° 27 de la rue Haut-Vinâve à Momalle
  • GAC Avin, à Avin
  • Eco-Gîte de Lavoir, à Lavoir

Hesbicoop travaille avec 38 producteurs, qui proposent plus de 400 produits.

Le coordinateur est LECOMTE Michel.

La crise de la Vache Folle (Europe)

En 1996, plus de 160 personnes meurent en Angleterre, après avoir consommé de la viande contaminée de bovins atteints de l’encéphalite spongiforme bovine, dite « maladie de la vache folle ». Des troupeaux entiers seront détruits dans plusieurs pays d’Europe.

Le Blanc-Bleu Belge

En 1973, la race de bovins « Blanc-Bleu » voit le jour en Belgique. Elle est issue de longues recherches pour répondre à une demande de viande qui augmente avec l’amélioration du niveau de vie.

Le chemin des botteresses (Liège – Waremme – Jodoigne)

Avant 1914, des botteresses liégeoises transportent du charbon, extrait dans les mines du Pays de Liège, vers Jodoigne. Elles ont le dos courbé et fléchissent sous le poids de leur lourde hotte.

Leur trajet régulier par par Waremme, la Haute-Wegge, passant par « Le Pré Cocher », rue de Waremme, le Crucifix, les Trois-Chênes, Boëlhe, Hannut et enfin Jodoigne.

Au retour, elles ramènent des produits frais de la campagne:

  • viande
  • pain
  • beurre
  • fromage
  • fruits
  • légumes

Les revenus des Communs Pauvres (Hodeige)

Vers 1730 (?), les revenus des « Communs Pauvres » s’élèvent à 91 muids, à Hodeige. Ces revenus sont de deux types:

  • Les revenus des Communs Pauvres proprement dits. Ils s’élèvent annuellement à 49 muids et 6 setiers, qui se distribuent aux seuls pauvres. On fait la distribution de ces revenus soit en grains, soit en argent, soit en secours en nature. Les secours en argent varient entre 3 patars et 10 florins. On donne aux malades de la viande, du vin, du pain blanc. On distribue des vêtements et de la houille. L’entretien des aliénés incombe à la caisse des Communs Pauvres, ainsi que la fourniture des drogues aux malades et des cercueils pour les défunts.
  • Les autres revenus, qui s’élèvent à 42 muids, s’appellent les « Revenus des Miches ». Ils sont distribués indistinctement (peut-être par abus !) à tous les habitants. Cette distribution de miches se fait pendant le Carême. Le curé lui-même y participe (pour cela, il reçoit 3 muids), mais par contre, il doit chanter, chaque vendredi de Carême, une grand-messe de requiem pour les défunts pauvres; Sur les revenus des Miches, on paie 4 setiers au marguillier pour les anniversaires de Carême, 6 setiers à l’église et 4 aux sonneurs. Le registre des Miches contribue également au paiement du prêtre qui doit dire la première messe les dimanches et les jours de fête (de 6 à 10 muids). Annuellement, l’instituteur reçoit 8 muids pour son salaire, ainsi que pour le chauffage des enfants en hiver, et le loyer de la maison servant d’école et de grenier. Le registre des Miches rétribue également l’habitant du village, dit « gardien » ou « herbier », qui conduit tous les porcs (élevés par chaque habitant du village) à la pâture sur les bois communaux. Pour cela, il reçoit 2 muids par an. Enfin, le mambour chargé de distribuer les secours et de faire les comptes (ordinairement le curé ou le prêtre prémissaire) reçoit comme salaire 8 muids chaque année.

Le rationnement (Belgique)

En 1941, en Belgique, la ration journalière est fixée à:

  • pain: 225 grammes
  • beurre: 8,3 grammes
  • viande fraîche: 35 grammes

Louis Kerstenne, vétérinaire-expert (Crisnée)

Le 23 décembre 1895, KERSTENNE Louis, médecin-vétérinaire, est nommé expert-inspecteur à Crisnée, pour un nouveau terme de 3 ans, à l’effet d’examiner après abattage les animaux, y compris les porcs, dont la viande, les issues, la graisse ou le sang sont destinés à l’alimentation publique.