Deuxième séance du procès de Marie Bertrand (Crisnée)

Le 11 juillet 1581, la Cour de Justice de Crisnée reprend l’interrogatoire de BERTRAND Marie, accusée de sorcellerie. La Cour est composée, notamment, des échevins RANDAXHE Jean et LOERS Jean, assisté du greffier HADIN Jean.

Interrogée sur les motifs qui l’ont poussée à se livrer à la justice, sans qu’aucune enquête ni mandat d’arrestation n’ait été lancé contre elle, elle déclare vouloir soulager sa conscience, qui la taraude depuis trop longtemps, et ajoute préférer mourir par la main de la Justice pour sauver son âme, plutôt que de se savoir possédée éternellement. Elle raconte comment le Noir Hault (le diable ?) l’a possédée, il y a une trentaine d’années et comment il a fait naître chez elle l’envie et la haine des autres. Elle avoue avoir eu plusieurs fois l’envie de se suicider.

La Cour poursuit ensuite l’interrogatoire sur ses aveux (obtenus sous la torture).

Elle a avoué, qu’avec TEMPIER Clémence, TEMPIER Maroie, la fille de celle-ci, la jeune (?) Cécile et DE WOTRANGE Anne, elles ont soufflé leur haleine pour infecter les fruits de la terre.

Elle a avoué, qu’avec TEMPIER Maroie, elles ont touché le paletot de l’abbé DENIS Jean (qui a été curé de Crisnée et qui s’est ensuite marié) et qu’il en est devenu légèrement impotent des jambes.

Elle a avoué avoir ensorcelé et fait mourir 2 chiens appartenant à COLLINET Gilet.

Elle a avoué avoir ensorcelé et fait mourir la vache de LEKEU Jean, cousin de COLLINET Gilet.

Elle a avoué avoir ensorcelé LEKEUX Jehanne, 15 jours avant l’interrogatoire, à Thys, en lui touchant l’épaule, ce qui l’a rendue bien malade. Elle l’a guérie le lendemain en lui faisant manger du pain.

Elle a avoué, qu’un mois avant l’interrogatoire, agenouillée devant l’abbé GILLES (?), vicaire de la paroisse de Crisnée, pour se confesser, elle a soufflé son haleine sur celui-ci, le rendant impotent des mains et des bras.

Elle a avoué avoir touché l’épaule de l’épouse enceinte de DE MOMALLE Jean et qu’en moins de 4 jours, celle-ci a avorté des suites de cet ensorcellement et l’enfant mort-né n’a pu recevoir le baptême.

La Cour entend ensuite les dépositions des témoins.

L’ancien curé de Crisnée, DENIS Jean, déclare être devenu impotent des jambes, par attouchement de la « sorcière Clémence ».

Le vice-curé de Crisnée, quant à lui, déclare être devenu temporairement invalide des bras et des jambes par l’haleine de la sorcière, mais avoir été guéri à l’intervention de celle-ci.

DEPONT Collinet, de Crisnée, déclare sous serment, qu’il y a environ 1 mois, il se sentait si faible qu’il pensait être atteint d’une maladie. Il a croisé BERTRAND Marie qui, toute tremblante, lui a avoué l’avoir ensorcelé. Elle lui est alors venue en aide en lui donnant à manger des excréments et en lui faisant boire de l’urine. Il s’en est trouvé guéri.

PIRON Giele, déclare qu’il y a 3 semaines, se sentant impotent des 2 bras, il a suspecté BERTRAND Marie, qui se disait « sorcière » et qui a avoué l’avoir infecté. Elle lui a donné à manger des herbes et lui en a désigné d’autres à utiliser sur les bras. Il l’a fait et s’en est trouvé guéri.

Le curé Gaseon remplacé (Jeneffe)

En 1676, le curé de Jeneffe, l’abbé GASEON Pierre, est remplacé par le vice-curé, l’abbé BARVIN.

Jean D’Albe, vice-curé (Lamine – Liège)

En 1182, l’abbé D’ALBE Jean est nommé vice-curé de Lamine par le curé, l’abbé HENRI. Il est également chanoine de Saint-Paul à Liège.

L’abbé Piron, nommé vice-curé (Crisnée)

En 1581, l’abbé PIRON Gilles est nommé vice-curé de Crisnée, suite au retrait du curé du village, l’abbé DENIS Jean, devenu impotent des jambes. Il exercera cette fonction jusqu’en 1586.

L’abbé Piron, ensorcelé (Crisnée)

En 1581, lors du procès en sorcellerie de BERTRAND Marie, de Crisnée, le vice-curé du village, l’abbé PIRON Gilles, déclare être devenu invalide des bras et des mains par l’haleine de la sorcière BERTRAND Marie, et avoir été guéri à l’intervention de celle-ci.

L’abbé Julinet, curé (Crisnée)

En 1580, l’abbé JULINET Jehan est nommé curé de Crisnée et l’abbé PIRON Gilles, vice-curé. Ils occuperont ces fonctions pendant 6 ans.

L’église de Waremme est visitée par un représentant du Prince-Evêque

Le 22 octobre 1638, l’archidiacre qui représente le Prince-Evêque de Liège établit le rapport de la visite qu’il a effectuée à l’église Saint-Pierre de Waremme.

  • Deux nappes, à charge de la dîme, manquent au Maître-autel.
  • Des parures relevant de la dîme manquent.
  • Il manque un missel.
  • Le bénéfice de Sainte-Marie Majeure manque d’ornements, sauf chasuble, antependium et banc.
  • La Maison de l’Hôpital est transférée à la bienveillance des Frères Mineurs qui y habitent. Il y a une nouvelle fondation parce que sans cela les pauvres pèlerins n’auraient pas de gîte, selon le voeu des fondateurs, et seraient réduits par la force des choses à dormir dans les étables et à y mourir.
  • On regrette que la messe des Vénérables ne soit pas desservie. Un paiement de 2 muids pour cette messe a été effectué depuis 1592, jusque dans les années 1600.
  • Le vice-curé et maître d’école, HALMAEL René, fait le catéchisme le dimanche matin, mais se plaint que les parents soient lents à y envoyer les enfants.
  • La Fabrique d’église procure le pain, le vin et l’illumination du Maître-autel.
  • Le chapitre de Saint-Paul aide pour le choeur (dépenses ?), pendant la vacance du curé, ainsi que pour les ornements du Maître-autel.

Mort du Père Mathy (Waremme)

Le 17 juillet 1810, le Père MATHY Ignace Guillaume Joseph, vice-curé de Waremme, le dernier Père du Couvent des Récollets de la ville.

Ignace Mathy confie un coffre à Toussaint Pousset (Waremme)

Le 20 décembre 1809, sentant ses derniers instants arriver, MATHY Ignace, vice-curé de Waremme et dernier Père-Gardien du Couvent des Récollets, confie un coffre, contenant les archives de l’ancien couvent des Récollets, à POUSSET Toussaint qui l’a accueilli après la fermeture du couvent. Il lui fait promettre de de jamais ouvrir ce coffre et de le détruire s’il est obligé de le transmettre à une personne étrangère à la famille.