Félicien Fraipont, agent commercial (Waremme)

En 1944, FRAIPONT Félicien, dit « L’Agent », est agent commercial, représentant en matériel agricole. Il habite au carrefour de la Porte de Liège à Waremme. Sa propriété s’étend jusqu’au croisement de l’avenue Emile Vandervelde et de la ligne du Vicinal. Cet endroit est appelé le « Pré de l’Agent ».

Un projet de sabotage avorté (Waremme)

Le 30 août 1944, suite à l’échec du bombardement du 28 août 1944, qui visait à interrompre la circulation des trains entre Bruxelles et Liège, des membres du Font de l’Indépendance (F.I.) décide de couper cette ligne en provoquant le déraillement d’un convoi. Ces Résistants sont DERYDT Alfred et GAUNE François.

Ils portent leur choix sur le « MITROPA » (contraction de « mittel » et de « europa ». C’est un train international qui traverse l’Europe Centrale). Ce convoi transporte presque exclusivement des militaires allemands et des personnes travaillant pour des organisations inféodées à la Wehrmacht.

Ils ont décidés de déboulonner les tire-fonds qui immobilisent les rails, à un endroit situé entre le passage à niveau de la râperie et le petit pont du chemin de fer vicinal qui enjambe la ligne 36. Pour éviter d’être surpris, les deux saboteurs demandent à LOYAERTS Frans de faire le guet. Sa maison est exactement en face de la ligne.

Vers 21h30, après la tombée de la nuit, les deux Résistants passent par la cour de LOYAERTS Frans et s’avancent vers les voies. Ils enlèvent une dizaine de tire-fonds avec une clé à molette, ils démontent des éclisses et essayent de désaligner les rails. Le décalage n’est pas très important, mais ils ne peuvent s’attarder, sous peine de se faire remarquer.

Vers 23h30, le train approche, arrive à l’endroit où les voies ont été sabotées et … passe sans problème.

Les saboteurs ne comprennent pas. Ils doivent maintenant remettre les voies en état, pour ne pas qu’un autre convoi, chargé de civils belges, déraille.

Une cinquième explosion. Le gare du vicinal est touchée (Waremme)

Le 28 août 1944, à 18h17, une bombe heurte les voies de garage du vicinal (SNCV), à hauteur de l’ancienne usine « Mélapaille ». Après dix secondes, elle explose.

Les rails et le ballast sont projetés dans toutes les directions. Un wagon de « schlam » (fine poussière de charbon amalgamée avec de l’eau) est détruit.

Une première bombe explose (Waremme)

Le 28 août 1944, à 18h11, une bombe tombe dans le champ de MORIA Alphonse, à mi-chemin entre l’avenue Emile Vandervelde et le petit pont du chemin de fer vicinal. Elle pénètre à quatre mètres sous terre. Après une dizaine de secondes, elle explose, projetant des tonnes de terre à plusieurs centaines de mètres à la ronde, et faisant éclater les vitres des maisons de la rue Ernest Malvoz et de l’avenue Emile Vandervelde.

Mort de Pierre Fumal (Braives – Omal)

Le 28 août 1944, le facteur de Braives (Trognée ?), FUMAL Pierre, décède lors de l’attaque de la gare du Vicinal de Omal, par des « Mustang ». Il était âgé de 21 ans.

Le café « Pèpète », bombardé

Le 11 mai 1940, le café « Pèpète », situé au croisement de la route de Huy-Waremme et de la route de Warnant-Dreye, est bombardé par l’aviation allemande.

Ce café est exploité par LIZIN Camille, dit « Pèpète » et est surtout fréquenté par les voyageurs du Chemin de Fer Vicinal.

Les ateliers du Vicinal (Waremme)

En juin 1944, les ateliers de réparation du matériel vicinal sont situés près de la gare du Chemin de Fer à Waremme.

Le Chemin de Fer et le Vicinal (Waremme)

En juin 1944, les voies de Chemin de Fer et du Vicinal s’imbriquent à la gare de Waremme, pour former une véritable toile d’araignée. L’écartement des rails étant différent, il est fréquent que des wagons d’une des sociétés soient chargés sur ceux de l’autre, pour éviter des transbordements inutiles de marchandises.

Joseph Martinaux, réquisitionné (Waremme)

Le 21 novembre 1941, MARTINAUX Joseph, dit « Bisco », ouvrier agricole, est réquisitionné pour monter la garde le long des voies à Waremme, à hauteur du petit pont du Vicinal. Il est âgé de 21 ans.

Le Baron est contre le trajet du vicinal (Longchamps – Waremme)

Le 22 mai 1886, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond rencontre Monsieur DEWONCK pour réclamer contre le trajet du chemin de fer vicinal, qui couperait toutes ses terres.