Daniel François et Alain Michelet, coupables (Waremme – Liège)

Le 26 mars 2015, la Cour d’Appel de Liège (1) confirme la peine que le Tribunal Correctionnel a prononcée à l’encontre de l’ancien chef de la zone de police de Waremme, FRANCOIS Daniel, et de son adjoint, MICHELET Alain, pour harcèlement et traitement inhumain et dégradant, mais (2) en sus, déclare que ces attitudes coupables sont à l’origine de la mort de KOCH Sandra et de sa fille, et des graves blessures de son fils.

RAPPEL DES FAITS

Le 11 novembre 2011, la policière de Waremme KOCH Sandra, récemment mutée à Crisnée, se rend dans les bois de Stoumont en voiture, avec ses enfants Emilie (17 mois) et Bastien (4 ans). Elle prépare un petit « bûcher », s’asperge, ainsi que ses enfants, d’alcool et y met le feu. Ils sont gravement brûlés, mais ne décèdent pas. Elle s’empare alors d’un couteau, tue sa fille et inflige de profondes blessures à son fils (qui conservera toute sa vie d’importantes séquelles). Elle appelle alors les secours. Elle explique avoir été la victime de harcèlement de la part de ses supérieurs hiérarchiques. On la retrouvera pendue dans sa cellule le 6 décembre 2012.

Comme en première instance, FRANCOIS Daniel est condamné à 12 mois de prison avec sursis, et MICHELET Alain à 10 mois également avec sursis, pour harcèlement au travail et traitement inhumain et dégradant.

Mais de plus, la Cour déclare que c’est ce harcèlement moral, ce traitement inhumain et dégradant, qui ont involontairement poussé KOCH Sandra à blesser gravement son fils, à tuer sa fille et à se suicider. Pour les juges d’Appel, c’est bien le comportement malveillant des deux commissaires qui est à l’origine du drame. Les juges précisent que les deux policiers ont créé un climat hostile qui a plongé leur subalterne dans un état psychologique fragile. Les magistrats considèrent que ces deux supérieurs hiérarchiques auraient du prévoir que cet état psychologique pouvait entraîner des conséquences tragiques.

Si la peine de prison avec sursis est maintenue, l’élargissement de la responsabilité des deux hommes amène la Cour à les condamner, en sus, à payer des dommages et intérêts provisionnels de 75.000 euros à la famille. Cette somme servira, notamment, à payer les frais très lourds du traitement du fils de KOCH Sandra.

Une telle condamnation devrait avoir d’importantes conséquences sur la carrière de FRANCOIS Daniel et MICHELET Alain à la police.

Les avocats des deux condamnés annoncent leur intention de se pourvoir en Cassation de l’arrêt de la Cour d’Appel. Pour rappel, la Cour de Cassation ne se prononcera pas sur le fond de l’affaire, en l’occurrence la culpabilité des deux hommes, mais sur la forme de l’arrêt de la Cour d’Appel et le respect des règles de procédure et de droit.

Les « profiteurs » et « collabos » au pilori (Waremme)

Les 23 et 24 novembre 1918, la population de Waremme traque les « collabos » et les « profiteurs », ceux qui sont perçus comme s’étant compromis avec l’ennemi ou ayant bâti leur fortune sur le dos de la population.

Cette justice populaire se déchaîne alors que la gendarmerie ne s’est pas encore réinstallée dans la ville. Des maisons sont pillées et du mobilier détruit. Elle ne fera cependant pas de victime.

10 dossiers seront introduits au tribunal des dommages de guerre pour obtenir des indemnités, dont le dossier « DOYEN »

Premier entartrage du « Gloupier » (Belgique – France)

Le 11 décembre 1969, l’agitateur anarcho-humoristique belge, GODIN Noël, dit « Le Gloupier », procède à son premier « entartrage ». Sa victime est DURAS Marguerite.

noël godin dit le gloupier

noël godin dit le gloupier

Jack l’Eventreur fait sa première victime (Grande-Bretagne)

Le 31 aout 1888, « Jack l’Eventreur » fait sa première victime dans le quartier de Whitechapel à Londres.

Le massacre de la Saint-Barthélemy (France)

catherine de medicis

catherine de medicis

La nuit du 23 au 24 août 1572, DE MEDICIS Catherine déclenche le massacre de la « Saint-Barthélemy »; les Catholiques font exploser leur haine contre les Protestants Au son du tocsin de Saint-Germain l’Auxerroy, l’amiral DE COLIGNY Gaspard est la première victime des sbires de DE GUISE. L’élite protestante parisienne va être massacrée.

gaspard de coligny

gaspard de Coligny

françois de guise duc

françois de guise duc

Peu de Huguenots échappent au bain de sang, tant à Paris que dans les principales villes de province. Dans la capitale, seuls DE NAVARRE Henri et le Prince DE CONDE en réchappent. Entre 20.000 et 30.000 âmes disparaîtront dans ce massacre qui durera une petite semaine.

Quand DE MEDICIS Catherine s’est rendue compte que son plan de réconciliation a échoué, elle a conseillé à son fils, le Roi de France CHARLES IX, s’il voulait garder son trône, d’éliminer tous les dirigeants protestants.