En 1873, DE LOOZ Georges creuse une galerie dans le flanc Sud du Tumulus d’Avennes, sur le territoire de Braives, à la périphérie du vicus-gallo-romain, au Sud de la Chaussée Romaine. Il y découvre un caveau de 2m10 sur 2m. Un grand cercueil en bois contient une urne avec les cendres d’un défunt. Il y découvre également un cinquantaine d’objets en bronze, céramique, …
Archives par mot-clé : vicus
Le vicus de Braives fortifié
Au début du 4ème siècle PCN, une fortification routière est construite au vicus gallo-romain de Braives, pour contrôler la Chaussée Romaine, devenue rocade militaire. D’abord une petite redoute palissée entourée d’un fossé, puis ensuite (vers 325), une tour de garde plus puissante, entourée de fossés plus larges, utilisant des matériaux de remploi, notamment, des pierres sculptées ayant appartenu à des monuments funéraires abandonnés.
Le vicus de Braives assailli
A la fin du 3ème siècle PCN, le vicus gallo-romain de Braives subit de violents assauts barbares. Il ne sera jamais complètement restauré.
Le vicus de Braives
Au 1er siècle PCN, il y a des fours de potiers au vicus gallo-romain de Braives, en bordure de la chaussée romaine. De nombreux petits bâtiments d’habitation, rectangulaires, sont établis à front de chaussée.
Un noyau d’habitations est créé à Waremme par les Romains
Au 1er sèche, des fortins (burgi) en terre et en bois sont construits aux abords de la chaussée romaine, échelonnés à distance régulière d’environ 30 kilomètres (ce qui correspondait à une journée de marche). Des petits noyaux de type urbain s’implantent autour de ces fortins. Ils abritent des ateliers, des commerces, des bains, des temples, …. Les concubines des soldats, leurs enfants, des commerçants, des artisans, des filles de joie y résident. Les haltes routières de ce type, comme celle de Braives, sont appelées « vicus ». Des relais de moindre importance sont aménagés à mi-distance entre deux « vicus ».
Des Romains semblent donc avoir séjourné dans la région de Waremme. La présence de tumuli pourrait en attester. Les tumuli servent généralement à recevoir les cendres de quelque riche propriétaire foncier ou autre personnage en vue. Ces tombes monumentales commencent à être implantées à partir du dernier quart du 1er siècle. (Il faut néanmoins examiner la possibilité que, pour ensevelir leurs notables, les Romains utilisent des tumuli existants, érigés par les autochtones avant leur arrivée)