Mort de Jacques Gonda (Autriche – Fexhe-le-Haut-Clocher)

Le 21 novembre 1809, GONDA Jacques, de Fexhe-le-Haut-Clocher, fusilier au 18ème régiment de ligne, perd la vie à Vienne, en Autriche.

En 1754, quelques prix (Waremme)

En 1754, quelque prix dans la région de Waremme – Hodeige:

    • pour le brassin de 22 tonnes de bière, y compris la houille, le grain, le houblon et la façon: 66 florins
    • 12 charrettes de houille, y compris le charriage: 145 florins
    • 1 muid de chaux: 6 francs 1/2
    • 1.000 clous d’ardoises: 13 sous
    • 1.000 clous de lattes: 26 sous
    • 1.000 clous rondelets: 16 sous
    • 1.000 clous de trente: 33 sous
    • 1.000 clous de plafond: 35 sous
    • le pied de poutre: 12 sous
    • le pied de terrasse: 6 liards
    • le pied de poslet (aisselier ?): 10 liards
    • le pied de bois ordinaire: entre 4 et 5 sous
    • le pied de horon (planche extérieure du tronc): 1 sou
    • le pied de plattes (grosses planches sciées en 2): 5 sous
    • le pied de werra (chevron): 1 sou
    • le pied de vienne (verne): 6 sous
    • 1 fat de lattes de plafonds: 2 sous 1/2
    • 1 pied de vitre plombé: 8 sous
    • 1 livre de colle blanche: 13 sous
    • 1 pot de couleur jaune fine broyée à l’huile cuite: 1 franc 17
    • 1 journée de menuisier y compris la bière (à Liège): entre 28 et 31 sous
    • 1 journée de maçon (à Liège): 1 florin
    • 1 journée de manœuvre: 17 sous

Gaspard Leva écrit à son ami Jonquer (Bettincourt – Pologne)

Le 7 décembre 1806, LEVA Gaspard, cultivateur à Bettincourt, soldat dans la 1ère Compagnie du 1er Bataillon Principal Train d’Artillerie du 3ème Corps de la Grande Armée de Pologne, écrit de Varsovie à son ami JONQUER:

 » A monsieur Jonquer

Mon très cher ami,

La présente est pour m’informer de l’état de votre santé; à l’égard de la mienne elle est très bonne, Dieu merci. Je souhaite que la présente vous trouve de même. Mon très cher ami voilà la troisième que j’ai l’honneur de vous écrire sans avoir de vos nouvelles. C’est ce qui me fait beaucoup de peine, je ne sais à quoi attribuer cela. Je ne sais pas si c’est que les lettres ne vous parviennent pas, je ne pas encore reçu de vos nouvelles depuis que je suis parti de Compiègne, et je suis parti pour aller chercher des chevaux de remonte dans nos endroits et étant à Marche-en-Famenne, j’ai demandé la permission  pour aller faire un tour au pays de mes chefs, et ils n’ont pas voulu me la donner vu qu’il y avait trop loin et qu’il fallait partir de suite. Quand je vis cela, je vous ai écrit de Marche dont je n’ai pas reçu de réponse, et nous sommes partis tranquilles comme Baptiste rejoindre l’armée.

Mon cher ami je vous dirai que voilà bien du chemin que nous faisons depuis ces temps-là. Nous avons commencé par les Autrichiens et nous avons passé à Vienne ville Capitale de l’Autriche sans beaucoup de peine, mais nous avons eu une bataille a cinquante lieues de Vienne qui est la bataille d’Austerlitz qui était une bataille sanglante et nous sommes revenus au cantonnement dans la Bavière pendant six mois, et nous étions très bien, et nous ne pensions pas avoir la guerre avec les Prussiens, mais l’on nous a trompé, et nous sommes partis de la Bavière le 26 de septembre pour nous battre avec les Prussiens, et nous ne les avons pas rencontrés que le 14 octobre que nous avons eu une bataille assez sanglante (le 14 octobre 1806, ont eu lieu simultanément la bataille d’Iéna et la bataille d’Auerstedt), mais notre compagnie a eu du bonheur nous n’avons perdu personne, Dieu merci, mais notre Corps d’Armée a très souffert nous avons des régiments qui ont perdu considérablement de morts et après, nous avons marché sur la ville Capitale de la Prusse qui est Berlin, et nous y sommes entrés sans tirer un coup de fusil, et nous sommes actuellement à la ville Capitale de la Pologne dont il y a une très grand rivière (la Vistule) et le Prussien et le Russien n’avait eu que le temps de couper le pont, et il gardait le côté du pont, et nous gardions l’autre, mais nous les avons fait évacuer et nous attendons que le pont soit raccommodé pour passer et nous avons deux Corps d’Armée qui les ont pris par derrière et ils sont bloqués à l’environ de cinquante mille tant Russes que Prussiens et les Prussiens se rendent tous les jours. Voilà cher ami ce que je peux vous apprendre pour le présent de la guerre.

Je vous prie d’assurer bien de mes respects à monsieur MATTELAUT Henri ainsi qu’à sa femme et ses enfants, mon très cher MATTELAUT Henri je vous prie de me faire part de l’adresse de mes deux frères LEVA Gilles-Joseph et LEVA Robert, si vous les savez parce que l’on m’a dit que l’île de Saint-Domingue était rendue. Je vous prie de me faire passer un certificat de currele (?) et je vous prie de faire réponse de suite. Je vous prie de faire mes compliments à BOCQ Biéthé (?) et que je le salue en écrivant la lettre le verre à la main, bien des compliments à ma belle-soeur, à Marie, ainsi qu’à mon neveu LEVA (?) Lambert, ainsi qu’à tous les amis de la boutique MATHELOT Henri. Et si je vous prie de me donner des nouvelles du pays, si les jeunes gens partent. Je vous dirai que j’ai vu la femme de LELARGE Arnold et je n’ai pas vu son homme; il est dans la 5ème Compagnie du 3ème Bataillon Bis.

Le finis en vous embrassant de tout mon cœur et je suis pour la vie votre ami. »

Mort de Martin-Joseph Joiret (Autriche – Omal)

Le 9 juillet 1809, JOIRET Martin-Joseph, d’Omal, fusilier au 63ème Régiment d’Infanterie de Ligne (?), décède à Vienne, en Autriche.

Naissance de Franz Schubert (Autriche)

franz schubert

franz schubert

Le 31 janvier 1797, SCHUBERT Franz voit le jour à Vienne. Il sera compositeur.

Le clergé du Canton de Waremme

En 1828, le clergé du Canton de Waremme est composé de:

  • Waremme: GOBLET Jean-Joseph, curé de seconde classe

Succursales

  • Bergilez: DE SART E. C., desservant
  • Berloz: HOEKENZIELS H. F. J., desservant
  • Boelhe: MAHIEU A. J., desservant
  • Celles: DE LEUZE L. J., desservant
  • Darion: MISSOUL D., desservant
  • Hollogne-sur-Geer: CONSTANT F. L. J., desservant
  • Lamine: PILLET J. P., desservant
  • Lantremange: TROIGNEE Pierre-Nicolas, desservant
  • Limont: WATHOUR P., desservant
  • Oleye: BOULANGER J., desservant
  • Oreye: MOREAU A. B., desservant

Annexes

  • Bettincourt: DESVIGNES M. A. B., vicaire desservant
  • Bleret: LEJEUNE P. J., vicaire desservant
  • Bovenistier: LEJEUNE P. J., vicaire desservant
  • Donceel: PIRNAY N. J., vicaire desservant
  • Geer: PIRNAY N. J., vicaire desservant
  • Grand-Axhe: PIRNAY N. J., vicaire desservant
  • Grandville: PIRNAY N. J., vicaire desservant
  • Hodeige: BORMANS R. L., vicaire desservant
  • Lens-sur-Geer: BORMANS R. L., vicaire desservant
  • Omal: BORMANS R. L., vicaire desservant
  • Rosoux: BELLIS L. A., vicaire desservant
  • Remicourt: LAURENT H. J., vicaire desservant
  • Viemme: COËME L., vicaire desservant

Michel-Edmond de Sélys-Longchamps en Allemagne et en Autriche (Waremme)

En 1876, DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond entreprend un voyage scientifique en Allemagne et en Autriche-Hongrie. Il se rend aux musées de Strasbourg, Munich, Vienne, Budapest, Augsbourg et Darmstad, pour approfondir ses connaissances, sur les odonates en particulier.

Assassinat de l’Archiduc François-Ferdinand (Autriche-Hongrie)

archiduc fra,cois-ferdinand prince héritier du trone d'austro-hongrie

archiduc francois-ferdinand prince héritier du trone d’austro-hongrie

archiduc françois-ferdinand et sophie chotek

l’archiduc françois-ferdinand et son épouse, le Duchesse de Hohenberg sophie chotek, une heure avant l’attentat.

Le 28 juin 1914, l’Archiduc FRANCOIS-FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE, héritier du trône austro-hongrois, ainsi que son épouse la Duchesse de Hohenberg CHOTEK Sophie, sont assassinés à Sarajevo, par un Serbe bosniaque. Vienne en rendra la Serbie responsable et, forte du soutien du gouvernement allemand, menacera de lui déclarer la guerre. Ce sera chose faite de 28 juillet 1914.

Cet assassinat entraîne donc le déclenchement en chaîne de la Première Guerre Mondiale.

Le Prince-héritier d’Autriche et son épouse entreprennent un voyage à Sarajevo, en Bosnie, pour assister aux manœuvres d’été de l’armée autrichienne. Six nationalistes serbes, tous membres de l’organisation « La Main Noire », se positionnent le long du parcours que doit emprunter le cortège. Vers 10h15, le cortège de six voitures approche du poste de police où est embusqué CABRINOVIC Nedelijko. Il jette une grenade sur la première voiture, dans laquelle se trouve le Prince-héritier et sa femme, mais elle n’explose que dix seconde plus tard, sous la quatrième voiture. Deux passagers et quelques spectateurs sont légèrement blessés. Le cortège file alors à toute vitesse vers l’Hôtel de Ville, où la réception se déroule sans problème. On y décide que le trajet de la suite de la visite sera modifié. Le chauffeur de la voiture « princière » se trompe de route et doit faire demi-tour. Au moment de la manœuvre, le nationaliste serbe, PRINCIP Gavrilo, âgé de 20 ans, qui se trouve près du véhicule, tire deux coups de feu sur le couple princier. Le premier atteint le Prince-héritier à la tête et le second blesse son épouse au ventre. FRANCOIS-FERDINAND meurt sur-le-champ; la Comtesse CHOTEK décèdera à l’hôpital.

PRINCIP est maîtrisé et arrêté. Il sera condamné à 20 ans de prion et mourra en prison.

L’Europe est sous le choc, mais ne pense d’abord qu’aux deux victimes, et non aux suites possibles de l’événement. Tout le monde considère que le gouvernement serbe est coresponsable de cet attentat et qu’il faut en demander réparation.

Beethoven présente la « 9ème Symphonie » (Autriche)

VAN BEETHOVEN Ludwig

Le 7 mai 1824, VAN BEETHOVEN Ludwig donne la première représentation de la 9ème symphonie en ré mineur, au théâtre Kärtnertor de Vienne.

Mort de Mozart (Autriche)

MOZART Wolgang Amadeus

Le 5 décembre 1791, le compositeur autrichien, MOZART Wolfgang Amadeus, meurt à Vienne.