Le village de Momalle

En juin 1986, Momalle est un important village agricole situé au centre de la Hesbaye liégeoise. La campagne vallonnée qui entoure l’agglomération est entièrement cultivée. Le sous-sol crayeux est recouvert d’une épaisse couche de limon d’origine éolienne.

Le territoire de cette ancienne commune, qui a été rattachée à la commune de Remicourt lors de la fusion des communes de 1976, était limité, au Nord par l’autoroute « Liège – Bruxelles », à l’Est par la chaussée « Tongres – Amay » (ancienne chaussée romaine « Tongres- Arlon »), au Sud par la ligne de chemin de fer « Liège – Bruxelles », et à l’Ouest par les anciennes communes de Remicourt, de Lamine et de Hodeige.

La ferme en carré de Petit-Axhe

En 1981, l’imposante ferme en carré de Petit-Axhe du 18ème siècle, est située en bordure de la rue de Sélys-Longchamps qui mène à Waremme, un peu à l’écart du village. Elle est en brique et pierre bleue sur soubassement de calcaire. Elle dispose de bâtiments homogènes aux volumes symétriques autour d’une cour carrée. Les toitures sont en bâtières d’Eternit et tôle ondulée, à coyaux et croupettes.

L’accès s’opère par un porche d’entrée, dont il subsiste l’arc en anse de panier harpé et protégé par des chasse-roues.

Le logis de deux niveaux et sept travées est percé de trois portes à traverse droite, linteau bombé et clé passante, qui alternent avec des fenêtres de même type. A l’origine, le logis se divisait certainement en partie noble et partie commune, qui ont été réaménagées. La dernière porte, vers le porche, est maintenant une fenêtre agrandie. Côté rue, le pignon est ouvert, au niveau du premier étage et des combles, par deux paires de fenêtres à linteau bombé et clé passante, protégées par des barreaux.

Une vaste grange en long forme le côté gauche du quadrilatère. Une belle porte piétonne cintrée, au linteau droit, reposant sur des montants moulurés et portant la date de 1772, ponctue le centre de cette grange.

Des étables sous fenils occupent les deux autres côtés du quadrilatère, comme serrées entre les ailes massives constituées par la grange et le logis. Elles s’ouvrent par des portes et des fenêtres à linteau droit; les baies gerbières sont de même type. Une des étables, jouxtant le porche d’entrée, est couverte de voûtes de briques reposant sur des piliers en pierre bleue.

Au Nord, dans l’axe du porche d’entrée, un portail s’ouvre vers les prairies derrière la ferme, dont le volume est prolongé de ce côté par deux annexes carrées, couvertes de bâtières de tuiles qui prennent appui sur le mur pignon des deux ailes principales.

Enfin, au centre de la cour, le fumier est aujourd’hui devenu pelouse.

La ferme en carré de Ligney

En 1981, la ferme en carré de Ligney, située rue de l’Ecole, se trouve hors du village, au milieu de prairies plantées de peupliers. Elle forme un grand quadrilatère de 18ème siècle en brique et calcaire partiellement chaulé.

Un beau portail formé d’un pavillon harpé, couvert de toitures mansardées en Eternit et ouvert d’un arc en anse à panier à claveaux passants, permet de pénétrer dans la cour. La clé est creusée dans une niche et porte la date de 1776. Des meurtrières percent ce portail. Côté cour, une ouverture triangulaire éclaire le colombier.

A gauche du porche, se trouve l’imposant logis à deux niveaux, sur caves, à double-corps de cinq travées, accru d’une sixième à droite. La travée centrale est en ressaut surmonté d’un liteau à corniche saillante sur piédroits moulurés. Autrefois protégées par des volets, les baies ont des linteaux faiblement bombés à clé. Une toiture de tuiles à coyau couvre ce logis, dont l’intérieur présente un décor bien conservé: plafonds et cheminées ornés de stuc rocaille, un beau départ d’escalier.

La grange en double large, datée par ancrage de 1754, occupe le côté Nord du quadrilatère. Les portes charretières à claveaux passants doublés d’un rouleau de briques, présentent pour l’une un arc en anse de panier et pour l’autre un arc cintré.

Le reste des bâtiments se compose d’étables couvertes de plafonds plats, surmontés de fenils et percées de portes à linteau bombe et à clé. Un passage charretier, à arc surbaissé et claveaux passants doublés d’un rouleau de briques, ouvre l’aile en face du logis et débouche dans les prés. Une partie de cette aile est actuellement en démolition.

La ferme en carré de Les Waleffes

En 1981, la ferme en carré du hameau de Remikette est située à l’Ouest du village de Les Waleffes. Elle dessine un vaste quadrilatère datant en majeure partie du 18ème siècle et jouxtant une petite ferme accolée à un manoir.

Les bâtiments de brique et pierre calcaire sur soubassement de moellons, qui entourent la grande cour semi-pavée, sont couverts de bâtières de tuiles et de tôle ondulée.

L’entrée est prévue au Sud-Est par un portail en anse de panier à claveaux passants un sur deux, surmonté par un œil-de-bœuf.

Côté cour, un simple rouleau de briques, reposant sur des piédroits harpés, forme l’arc. Une bâtière de tuiles sur frise de briques dentées et des pignons débordants marquent le volume du porche.

Un deuxième porche situé dans l’axe du premier, et tout-à-fait semblable, s’ouvre vers les prairies à l’arrière de la ferme.

Occupant le côté du quadrilatère, l’imposante grange en double-large a fait l’objet d’importantes modifications, la toiture a totalement disparu et a été remplacée par de la tôle ondulée. Une porcherie récente est greffée sur son extrémité orientale.

Deux portes charretières, en arc surbaissé et claveaux passants un sur deux, donnent accès à la grange. Des étables en occupent une partie, ouvertes par trois portes à linteau déprimé qui alternent avec des petites fenêtres rectangulaires. Une pierre armoriée (abbesse DE WARNANT Isabelle, 1718), qui ornait la grange a été déplacée et encastrée à gauche du porche d’entrée.

Le logis faisant face à la grange domine l’ensemble des bâtiments par son volume légèrement plus élevé. De deux niveaux et demi sur cave, il est divisé en trois travées formant double-corps et couvert d’une bâtière de tuiles à coyau sur frise de briques dentées et en goutte, percée de deux lucarnes à croupes plus récentes. La porte à baie d’imposte rectangulaire et meneau (?) est surmontée d’une pierre armoriée (abbesse DE BOILEAU Lutgarde, 1733) et encadrée de larges baies à linteau droit. Le deuxième niveau est éclairé par trois fenêtres à meneau protégées par des barreaux. Une petite fenêtre à jambages chaînés s’ajoute à droite.

Accolée à la façade extérieure de ce logis, une imposante habitation du 19ème siècle et ses dépendances font saillie en dehors du quadrilatère.

Les nombreuses étables, couvertes de plafonds plats et de fenils, sont percées de portes à linteau déprimé et clé passante sur queue de pierres, de fenêtres à jambages chaînés et de baies gerbières rectangulaires.

Une belle écurie, couverte de voûtes en briques sur colonnes cannelées en pierre bleue, voisine avec un chartil (transformé en garage) et forme l’angle Sud de l’ensemble.

Enfin, à droite du porche d’entrée, des étables récentes, construites à front de route, nuisent à l’aspect extérieur du quadrilatère.

La ferme en carré de Hollogne-sur-Geer

En 1981, la ferme en carré de Hollogne-sur-Geer, est située un peu à l’extérieur du village, au n° 1 de la rue d’Omal, à proximité de la sucrerie NAVEAU. Elle appartient à la famille PIRLOT-NAVEAU.

La ferme en carré de Celles

En 1981, la ferme en carré située Place Joseph Wauters à Celles, au centre du village, se trouve à proximité de l’église.

C’est un grand quadrilatère de brique et pierre bleue sur soubassement en moellons. Il est composé de bâtiments du 17ème, 18ème siècles (fortement remaniés) et du 19ème siècle, autour d’une cour semi-pavée.

L’entrée est à l’Ouest, sous un porche à plafond en bois avec portail harpé en anse à panier et frise dentée sous corniche, qui jouxte un imposant logis du 19ème siècle à double corps de trois niveaux divisés en cinq travées.

Le rez-de-chaussée sur soubassement de pierre bleue, rappelé par un cordon de même nature délimitant le premier étage, est percé de portes et fenêtres avec encadrement de pierre bleue et linteau déprimé en bas. La façade extérieure présente des chaînages harpés et une frise dentée sous bâtière à croupe.

A gauche de cette vaste demeure, subsiste l’ancien logis du 18ème siècle, plus bas, qui communique avec le potager et le verger. Fortement remaniés, ses deux niveaux sont percés de fenêtres à linteau droit et traverse qui se mêlent à des baies plus récentes. Un intéressant garde-manger en bois reste accroché à la façade, côté cour, sous le coyau et les blochets de la bâtière d’Eternit.

Fermant le côté droit du quadrilatère, la grange en long, datée de 1760 (clé sur le portail), est divisée en trois nefs de six travées sur des piliers carrés de brique et couverte d’une bâtière de tuiles à coyaux sur frise dentée. Elle a été agrandie ultérieurement vers l’avant, pour s’aligner sur le porche, comme l’indique les chaînages harpés encore visibles sur le mur dans la cour et l’ancien portail harpé en plein cintre qui survit à l’intérieur.

Des étables, fortement remaniées, aux percements à linteau droit et bâtières de tuile à coyau sur frise dentée, forment les deux autres côtés.

Deux passages charretiers harpés en anse de panier ouvrent le côté Sud, donnant accès aux prairies derrière la ferme. Un appentis de tuiles sur poteaux de bois, est adossé au revers de cette même partie, servant de remise pour le matériel.

En dehors du quadrilatère, derrière l’ancien logis, subsistent le fournil exhaussé et le puits carré.

Cinéma à Fize-le-Marsal

En 1957, Fize-le-Marsal est le plus petit village de Hesbaye qui possède un cinéma. Sa population n’est que de 520 habitants.

La Tombe Romaine (Oleye)

En 1994, la « Tombe Romaine » se trouve au Nord du village d’Oleye, à côté du cimetière. De forme ovale, elle présente une base étendue avec des axes de 42 m sur 48 m, pour une élévation réduite à 4 m 20. Elle aurait été explorée antérieurement (?), sans résultat connu.

Le Tumulus de Verlaine

En 1994, peu élevé, le Tumulus de Verlaine ou « Tombe de Verlaine », se signale par un bouquet d’arbres, au Nord-Ouest du village de Verlaine, à droite de la route vers Waremme. Comme c’est souvent le cas, elle a donné le nom de « Campagne de la Tombe » aux terrains environnants.

Le tertre présente des axes de 20m70 sur 19m50 et une hauteur de 3m40. On ne possède aucune mention de fouille archéologique. Cependant, le sommet du tumulus est marqué d’une grande dépression qui atteste de recherches anciennes. La grande dalle de pierre dressée au sommet du tertre pourrait bien avoir été extraite du caveau à cette occasion.

Le tumulus de Noville

En 1994, la Tombe de Noville, qui doit son nom à sa situation aux confins Nord du territoire de Noville, se dresse en bordure de la route « Tongres – Amay » dénommée « Chaussée des Romains » ou « Chaussée Verte », à son croisement avec la ligne de chemin de fer « Bruxelles – Liège ».

Elle est couverte d’arbres. Elle porte à son sommet la stèle funéraire de LESIEUR J.B.M., décédé en 1837. Suite à des enlèvements de terre, le Tumulus présente actuellement un plan quadrangulaire à sa base. Il a une hauteur de 7m50 et des axes de 31m sur 33m.