Bénéficiaires du Bureau de Bienfaisance (Crisnée)

En 1784, le Bureau de Bienfaisance de Crisnée a distribué du froment et du wassin aux pauvres du village:

  • la veuve BAGE Hubert
  • BOURGUIGNON Mathias
  • BURE Noël
  • les enfants de CLOES Jean
  • DEFALLE Wathy
  • HANOSSET Henri
  • HUBRECHS Mathy
  • LEBURTON Ferdinand
  • LEBURTON Lambert
  • LEBURTON Mathy et son gendre
  • LEDUC Nicolas
  • LEJEUNE François
  • la veuve MELEN Ernest
  • MELET (?) Pierre
  • MELOT Lambert
  • NOMERENGE Dieudonné
  • RENOTTE Théodore
  • la veuve RENOTTE Théodore
  • SERET Michel
  • TEMPIER Guil.
  • TOPPET Jean
  • TRIFON Jean

Dons au Bureau de Bienfaisance (Crisnée)

En 1772, le Bureau de Bienfaisance de Crisnée a reçu, pour les pauvres du village, 56 stiers, 3 quartes et 2 pougnoux de froment, qui font 18 muids et 5 stiers spelte.

Hubert Rome écrit à ses parents (Momalle – France)

Le 26 Pluviôse de l’An XII, ROME Hubert, de Momalle, soldat au 3ème bataillon 7ème compagnie eu 96ème Régiment d’Infanterie de Ligne, en garnison à Paris, écrit à ses parents:

« Mon cher père et ma chère mère,

Je mets la main à la plume pour répondre à la vôtre en date du 18 Pluviôse qui m’a fait un sensible plaisir d’apprendre que vous jouissez d’une parfaite santé, quant à l’égard à la mienne, elle est un peu meilleure. Je suis sorti de l’hôpital depuis le 7 de ce mois, je suis surpris de ce que vous m’apprenez que mon frère est pour la Réserve. Je vous prie de chercher tous les moyens possibles afin qu’il en soit exempt ou faite votre possible pour le faire remplacer afin que vous, vous ayez une aide pour vous accompagner à faire valoir le peu de terrain que vous avez.

Quant au sujet du certificat que vous m’avez fait passer pour que je puisse me procurer le mien d’obtenir une permission ou convalescence pour aller au pays, il n’y a aucun moyen dans ce moment, il est très difficile à en obtenir, même ceux qui ne sont qu’à 10 et 15 lieue de Paris ne peuvent en obtenir que par cause bien constatée. Le plus de 8 jours ainsi mon cher père, s’il eut été possible d’en avoir vous pouvez certainement être assuré que j’ai fait tout mon possible pour pouvoir en obtenir. C’est qui m’a été impossible d’en obtenir.

Au sujet que les affaires de la guerre ne sont pas terminées, nous avons un bataillon du régiment qui est parti pour se rendre au Havre pour embarquer. Ils sont au nombre de 800 hommes et si je n’eus pas été malade, je serai parti avec ce même bataillon.

Je vous apprendrai pour nouvelle que l’on vient d’arrêter dans Paris trois personnes qui conspiraient la mort du P. Consul BUONAPARTE (BONAPARTE) qui sont le général MAUREAU, DUMOURIEZ général en chef de l’armée d’Angleterre, et PICHEGRU, et on ne sait s’est qui leur sera fait.

Rien autre à vous marquer. Bien (des) compliments à toute la famille ainsi qu’au citoyen JACO, maire. Je finis en espérant que la présente vous trouvera en parfaite santé telle que je la désire. Je suis pour la vie votre fils. Mon adresse est toujours la même.

Hubert Rome, prolonge sa convalescence (Momalle)

Le 24 Pluviose de l’An XIII, le Major du 96ème Régiment d’Infanterie de Ligne écrit au Préfet DESMOUSSEAUX pour l’informer que le nommé ROME Hubert, de Momalle, soldat de son régiment, a obtenu une convalescence pour se rendre dans son village, à dater du 1er Messidor de l’An XII jusqu’au 10 Vendémiaire de l’An XIII, mais qu’il n’est pas encore de retour au Régiment. Le Major demande au Préfet de faire prévenir l’intéressé que s’il n’est pas de retour sous les drapeaux dans les 15 jours, il le dénoncera à la Gendarmerie pour le faire poursuivre et juger comme déserteur.

Jean-Guillaume Vrancken, soldat (Berloz)

Le 22 juillet 1807, VRANCKEN Jean-Guillaume-Joseph, domestique à Berloz, conscrit sous le n° de tirage au sort 16, est incorporé comme fusilier à la 23ème compagnie du 26ème Régiment d’Infanterie de Ligne. Son n° de matricule est le 4643. Il désertera et rentrera au village.

Retour de François-André Graindorge (Limont)

En 1814, GRAINDORGE François-André, de Limont, de la 45ème Demi-Brigade (?), rentre au village.

Le retour de François Rosoux (Limont)

En 1814, ROSOUX François-Joseph, de Limont, maréchal-ferrant dans les Chevaux Légers Belges, est de retour au village.

Retour de Guillaume Frère (Remicourt)

En 1814, FRERE Guillaume-Joseph, de Remicourt, voltigeur au 8ème Régiment de Voltigeurs de la Garde Impériale, blessé à Leipzig en octobre 1813, rentre au village.