Taille spéciale pour réparer la tour (Hodeige – Lamine)

Le 5 décembre 1734, un des bourgmestres de Hodeige, DIRICK Henri, rend compte d’une taille assise à 3 escalins pour chaque manant du village (au nombre de 56), dans le but de payer les frais de réparation de la tour de Lamine, s’élevant à 80 florins brabant. La part de la dépense à charge de Hodeige s’élève à 28,5 florins.

La Cour de Justice de Hodeige

En (?), le village de Hodeige possède une Cour de Justice dont le mayeur et les 7 échevins sont nommés par le Chapitre Saint-Denis, Seigneur foncier de l’endroit.

La justice s’y rend au nom du Chapitre, qui perçoit une certaine part des amendes. La Cour de Justice intervient et préside aux Plaids Généraux.

Dans le principe, c’est devant elle:

  • qu’on règle les affaires communales;
  • qu’on juge les coups et blessures
  • qu’on juge les coups sans blessure
  • qu’on juge les contraventions légères
  • qu’on répare les torts et les injustices

Les coupables de ces infractions sont condamnés à des amendes.

Elle n’est compétente que pour les infractions dont la peine ne dépasse pas 5 florins d’or. Dans les autres cas, elle doit prendre recharge aux échevins de Liège, qui lui indiquent la sentence à prononcer.

Les écoles de paroisse (Hesbaye)

Au moins depuis le 12ème siècle, les statuts archi-diaconaux du diocèse de Hesbaye imposent aux curés des villes et des villages l’obligation de veiller à ce qu’il aie une école près de leur église et à ce que l’instituteur soit un homme capable (la plupart des instituteurs sont alors des clercs qui remplissent en même temps les fonctions de vicaire ou de sacristain). L’instruction y est gratuite (du moins pour les indigents). C’est la Mense des Pauvres qui doit subvenir aux dépenses de l’école.

Les pauvres se plaignent de la distribution des secours (Hodeige)

En 1733, les pauvres de Hodeige adressent une supplique à l’archidiacre du Brabant, précisant que les « Revenus des Miches » des Communs Pauvres de Hodeige sont également distribués aux censiers et aux autres habitants. Ils se plaignent également de ce que les mambours ne leur ont pas rendus leurs comptes. Copie de la supplique sera adressée au curé du village par l’archidiacre, ainsi qu’au mambour, pour y répondre.

Des orgues pour l’église (Hodeige)

En 1865, le curé de Hodeige, l’abbé DELVAUX Jean-Louis, fait placer des orgues dans l’église du village.

Pèlerinage pour le Jubilé du Saint-Sacrement (Waremme – Hodeige – Liège)

Le 19 juin 1846, le canton de Waremme se rend en pèlerinage à l’église Saint-Martin à Liège, dans le cadre du Jubilé du Saint-Sacrement.

101 paroissiens de Hodeige font le chemin de leur village à Liège, à jeun, sous la conduite de leur curé, afin de pouvoir communier à Saint-Martin. 193 autres ont communié à Hodeige pendant la quinzaine jubilaire.

Mission rédemptoriste (Hodeige)

Le 6 juillet 1839, les Révérends Pères Rédemptoristes VAN HAFKENSCHEID, GUERSOUILLE et LEMPRIX (LEMPRIT ?) viennent en mission en la paroisse de Hodeige.

Cette mission est un grand succès. On arrive en procession, non seulement des villages voisins, mais de plusieurs lieues à la ronde, au point qu’on doit établir une estrade permanente sur le cimetière, afin de pouvoir donner les sermons en plein air et en faire profiter tout le monde.

Il arrive qu’il y ait de 20 à 25 prêtres en surplis aux cérémonies. Les travaux des champs sont entièrement suspendus à Hodeige. Depuis l’église jusqu’au flot, qui se trouve à l’entrée du village, il y a une suite continue de tables et de tentes dressées par des vendeurs d’objets de piété, d’aliments et de boissons pour les visiteurs.

Ces exercices dureront 13 jours. Rien que dans l’église de Hodeige, il y a 930 fidèles qui se rapproche de la Sainte Table (communion ?), alors que la paroisse ne compte qu’environ 350 communiants ! C’est par milliers que l’on compte les « étrangers » venus entendre les missionnaires (la plupart communient dans leur paroisse respective).

Thomas-André d’Outrepont, curé (Hodeige)

En 1788, l’abbé D’OUTREPONT Thomas-André administre la paroisse de Hodeige, d’abord comme desserviteur, puis comme curé, après le décès de son frère, l’abbé D’OUTREPONT Barthélemi-Joseph, décédé dans l’épidémie de peste qui frappe le village. Il exercera cette fonction jusqu’en 1797.

Mort de Barthélemi-Joseph d’Outrepont (Hodeige)

Le 8 novembre 1788, le curé de Hodeige, l’abbé D’OUTREPONT Barthélemi-Joseph, décède de l’épidémie de peste qui frappe le village.

La peste à Hodeige

En 1787 / 1788, la peste (une autre maladie contagieuse ?) sévit à Hodeige. La mortalité est élevée. La « Maladrie » est installée hors du village. On y parque les malades dans des loges en bois et on y enterre les morts. (En dehors de l’enceinte des maisons, sur une éminence de terrain).

Le curé du village, l’abbé D’OUTREPONT Barthélemi-Joseph attrapera la maladie en allant visiter et soigner les malades. Il en décèdera.