Baudouin 1er de Jeneffe retrouve et arrête un meurtrier

Le 7 novembre 1225, le Comte D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric, seigneur de Nienbrugge, avec une bande de ses gens, massacre lâchement, dans un guet-apens, au milieu d’un voyage, son cousin DE BERGHES Englebert, archevêque de Cologne.

Pour ce crime, le meurtrier est cité devant la Cour de HENRI, roi des Romains, fils de l’Empereur FREDERIC, où il est condamné (par contumace) par le jugement des princes de l’Empire. Les châteaux et maisons du condamné sont rasés de fond en comble et ses biens confisqués. Lui-même, errant et fugitif, est banni de la compagnie des fidèles. Le hasard de sa fuite l’amène à Huy où, sous des habits de marchands, il espère échapper aux recherches de ses juges.

Mais, en 1226 (?), DE JENEFFE Baudouin a vent de sa retraite et s’empare de lui et de 2 de ses complices. Il le conduit, enchaîné, à Visé où il le remet au souverain avoué de Cologne et aux autres barons, qui le gratifient de 2.100 marcs. Ceux-ci ramènent D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric à Cologne, lié sur un cheval, à travers les bourgs et les villages. Après avoir avoué son forfait, il supporte avec courage les supplices qu’il a mérité: on lui brise bras et jambes; il est ensuite exposé sur une haute potence; enfin, il est roué (la roue d’airain est dressée sur une colonne, hors de la porte Saint-Sevrin).

La Coopérative « La Justice » fait construire un bâtiment à Waremme

En 1902, la Coopérative « La Justice » fait construire un grand complexe rue Gustave Renier, à Waremme.

Ce complexe (situé au n° 70 actuel), comprend un magasin à céréales et des bureaux.

Le magasin à céréales se prolonge par une boulangerie industrielle, dont les deux grands fours ont une capacité de 200 pâtons chacun. Les pains cuits sont chargés sur de hauts chariots de bois, pour les amener dans un local voisin, au fond de la cour. C’est là que viennent s’approvisionner les camions tirés par des chevaux, pour aller livrer la marchandise dans les villages.

De l’autre côté de la cour se trouve un dépôt de charbon, alimenté par un raccordement au chemin de fer. On y charge le charbon à livrer à domicile, mais les particuliers peuvent également venir s’y approvisionner par petites quantités.

Comité de Soutien aux Familles des Prisonniers (Belgique – Allemagne)

En 1942, un Comité de Soutien aux Familles des Prisonniers de Guerre retenus en Allemagne, est constitué dans presque tous les villages.

Création de la Mutualité « La Justice » (Waremme)

En 1902, la Mutualité « La Justice » est créée à Waremme. Elle englobe les petites Mutualités socialistes qui se sont constituées dans divers villages avoisinants.

Les membres fondateurs sont:

  • WAUTERS Joseph
  • WAUTERS Charles
  • LEBEAU François
  • DENIS Désiré

Joseph Wauters entre à l’université (Waremme – Liège)

En 1895, WAUTERS Joseph, qui termine brillamment sa rhétorique à l’Athénée Royal de Liège, s’inscrit à l’Université de Liège, en physique – chimie.

Durant les trajets en train pour assister aux cours, il côtoiera les ouvriers des villages de la région de Waremme, qui se rendent dans les centres industriels et les charbonnages du bassin liégeois.

Développement du Chemin de Fer Vicinal

Plusieurs tronçons de Chemin de fer vicinaux sont construits et touchent des villages, jusque là isolés : Huy – Waremme, Ans – Oreye – Saint-Trond, Oreye – Waremme (inaugurée en 1892), Oreye – Looz – Hasselt, Hannut – Fexhe-le-Haut-Clocher – Tongres.

L’arrivée du Vicinal à la Porte de Liège entraîne la destruction de la chapelle Notre-Dame.

Oreye devient une importante gare de triage, desservant tout le trafic de Tongres et Hasselt avec la Hesbaye et Liège, tant pour les voyageurs que pour les marchandises. Ainsi, durant la campagne betteravière, 450 wagons y sont immobilisés en permanence, afin d’amener les tubercules à la Raffinerie Notre-Dame d’Oreye et à la Râperie de Waremme.

Création de la SNCV (Belgique)

Le 9 juin 1884, la Société Nationale des Chemin de fer Vicinaux (SNCV) est créée en Belgique.

Ce second réseau ferré est destiné à relier les villes aux villages environnants et à assurer des correspondances avec les trains pour les voyageurs et les marchandises.

De nouveaux métiers apparaissent (Waremme – Belgique)

Après 1865, des commerces et des artisans nouveaux apparaissent dans les villages : vendeurs et réparateurs de machines agricoles, de vélos, de machines à coudre, menuisiers, tonneliers, plombiers, vitriers, ardoisiers et marchands de toutes sortes, sillonnent continuellement les villages à pied ou dans leur véhicule caractéristique.

Le Geer va être assaini (Waremme – Hesbaye)

Le 8 août 1844, des travaux d’aménagement du Geer sont décidés. Des prairies sont, en effet, transformées en marais, les chemins vicinaux aux abords du cours d’eau sont impraticables et, plus grave, des fièvres dangereuses sévissent dans les villages dont les prairies sont plus particulièrement inondées.

Certains villages ne paient plus la taille à Waremme

En 1747, BOUX G., secrétaire du Magistrat de Waremme, adresse une lettre au Prince-Evêque de Liège, se plaignant du fait que les habitants de communautés voisines d’Hartenge, d’Oleye, de Bettincourt, de Bleret et de Bovenistier, ont renoncé à plusieurs reprises de venir payer les tailles imposées à Waremme, pour les frais de cette Guerre, alors qu’un règlement du Prince-Evêque de 1686 les y obligerait.