Les habitants des villages voisins viennent se réfugier à Waremme

En ce début de 18ème siècle, Waremme est une ville refuge. En période de troubles, les habitants des villages voisins viennent chercher asile derrière les fortifications de la ville et amènent avec eux leurs grains et leur bétail pour les mettre à l’abri des ennemis.

Les Français « étranglent » Waremme

Le 1er octobre 1676, le convoi du Maréchal DE SCHOMBERG revient sur ses pas. Il somme les villages des environs de Waremme de verser à l’instant une énorme quantité de rations pour ses quartiers d’hiver.

Les villages des environs de Waremme doivent s’acquitter d’une lourde taxe aux Français

En 1675, les villages de l’entité de Waremme sont frappés d’une contribution de 3.336 florins, par le commandant français de la garnison de Huy. Des otages, pris dans chaque communauté, sont retenus 36 jours (à leurs frais !), jusqu’au paiement de la somme.

Les contributions aux armées françaises sont lourdes (Waremme)

Le 10 août 1675, les villages des environs de Waremme se débattent également dans des difficultés financières. Les Français, casernés à Huy, les somment de leur verser 834 patacons. Les troupes de LEAU réclament aussi des contributions de guerre. Un otage est pris dans chaque commune. Ces prisonniers sont envoyés à Huy, où ils seront détenus 36 jours. Ce qu’ils coûtent en nourriture est exigé en plus du tribut initial.

Des troupes françaises se livrent à des exactions (Waremme)

En mai 1674, quatre ou cinq compagnies françaises, venant de la garnison de Tongres, passent par Waremme. Elles réclament de la bière et de l’avoine. Elles emmènent moutons et vaches. La plupart des villages voisins sont victimes des mêmes exactions. Mais en payant un tribut de 78 patacons, ils obtiennent la sécurité pour leurs animaux.

Des troupes françaises campent à Waremme

roi Louis xiv

roi Louis xiv

En juillet 1673, le Duc DE DURAS s’installe pour quinze jours à Waremme, avant d’aller assiéger Charleroi. Il loge un régiment de cavalerie dans chaque village des alentours. Les fourrages des granges sont enlevés. Des maisons sont détruites. LOUIS XIV lui-même serait à Waremme.

Les remparts de Waremme sont restaurés

gérard de groesbeek prince-évêque de liège

gérard de groesbeek prince-évêque de liège

En octobre 1578, afin de mettre autant que possible Waremme à l’abri des incursions des troupes étrangères guerroyant dans les environs, le prince-évêque DE GROESBEECK Gérard et son Conseil Privé ordonnent la restauration des fortifications.

Les habitants des villages voisins d’Oleye, Lantremange, Bleret, Oreye, Bovenistier, Limont, Grand-Axhe, Velle, Corswarem et Hasselbrouck qui, en cas d’alerte, se réfugient dans les murs de Waremme avec leurs objets les plus précieux, sont astreints à supporter une partie de la dépense. A l’intérieur de cette nouvelle enceinte, des institutions diverses évoluent ou se mettent en place.

Nithard reçoit le comté d’Haspinga

En l’an 1040, le Prince-Evêque de Liège NITHARD reçoit, de l’empereur HENRI III, le pouvoir temporel sur une partie du Comté de Haspinga (comprise entre la Meuse et le Geer, à l’exception des villages d’Oreye, Otrange, Thys, Grandville, Waleffe, Waroux et quelques autres), devenu vacant par la mort d’un certain Comte ARNOULD. Ce comté est issu de l’ancien « Pagus Hasbania ».

 » … Comitatum Arnoldi comitis nomine Haspinga in pago Haspingowi situm cum tali iure talique districtu, quale parens noster aut nos hactenus in illo sumus habere, in moneta vel teloneo, immo cum omni utilitate … »

Les Vikings font des incursions meurtrières en Hesbaye

VikingsA partir de 881, les Vikings s’attaquent aux contrées hesbignonnes et à leurs riches campagnes. Ils remontent la Meuse en été, dans leurs drakkars et, surtout à partir de 884, sévissent dans les villes et les villages hesbignons.

Un chroniqueur rapporte : « Après leur passage, il ne reste même plus un chien pour aboyer après eux ». Dans les églises, on prie : « De la fureur des Normands, délivrez-nous, Seigneur ! ».