Certains Waremmiens n’ont pas rempli leur rôle !

En novembre 1691, plusieurs bourgeois se plaignent auprès du Conseil communal de Waremme de ceux qui étaient chargés de monter la garde aux portes de la ville, mais qui n’avaient pas rempli ce rôle, permettant aux troupes françaises de pénétrer facilement dans la ville et d’y bouter le feu.

La ville de Waremme ne servira plus à boire les jours d’élection

Jusqu’en 1664, la ville servait, à ses frais, à boire aux bourgeois les jours d’élection. A partir de cette année, le Conseil communal de Waremme décide de mettre fin à cet usage, en raison des excès qui en suivaient. Dorénavant, on donnera un escalin à chaque bourgeois.

Les Lorrains investissent Waremme

Le 19 février 1651, les Lorrains se rendent à nouveau maîtres de la ville. Ils vont s’enfuir à l’annonce de l’arrivée de l’armée liégeoise, non sans avoir extorqué une forte somme aux habitants.

Certains « lépreux » sont bien traités (Waremme)

Vers 1591 (?), le Waremmien MAKAR Arnuld est reconnu lépreux par les Bonnes Soeurs de Cornillon à Liège. Revenu à Waremme, il va souper dans une auberge avec celui qui a été chargé de le conduire chez les Sœurs. Il n’est pas soigné à l’hôpital de la ville, mais est isolé. Une chaumière est construite aux frais de la ville, à l’écart de la ville.

Pour financer cette construction, une imposition spéciale sera levée auprès des habitants de la ville. Outre la maison, on lui fournit également des meubles, notamment un lit, et des vêtements, notamment un pourpoint.

De nouvelles taxes à Waremme

En 1591, suite à la guerre entre les Espagnols et les Gueux hollandais, le Prince-Evêque de Liège autorise la ville de Waremme à lever de nouvelles taxes, afin de pouvoir effectuer des réparations nécessaires aux portes, fossés et murailles.

Waremme répare ses remparts

Les comptes de la ville du 14 novembre 1590, font allusion à une somme due à DANGLEUR Jehan, brictier, pour la confection de 50.000 briques pour la réparation des remparts, rendue urgente par les menaces d’incursion de « vrybuiters (pirates, corsaires en néerlandais).

(A cette époque, il y a donc des remparts en pierre (brique) autour de la ville de Waremme)

Les « Mottes » de Hesbaye au 11ème siècle

Si ERMENGARDE a disposé d’un vaste domaine à Waremme, d’autres Seigneurs possèdent également des domaines sur le plateau hesbignon. Ils élèvent des « mottes » : des donjons de charpente, puis de pierre, dressés sur des levées de terre en forme de cône tronqué, d’une hauteur de 3 à 20 mètres, de 40 à 110 mètres de côté, entourés d’un fossé ou d’une palissade et parfois reliés à une église. Ces donjons servent de tour de guet et d’habitation seigneuriale. C’est ainsi que le château de Fallais est élevé sur les bords de la Mahaigne par les Seigneurs de Beaufort. La basse-cour abrite les bâtiments agricoles et artisanaux, et l’habitat du « commun ». Beaucoup de « mottes » sont donc un facteur de regroupement des habitations et ont peut-être même contribué, avec l’église, à fixer les villageois. Certaines d’entre elles ont été à l’origine de villes que les historiens appellent « bourgs castraux ». Waremme est un de ces bourgs.