Le 23 octobre 1756, DEJENEFFE Louis écrit à la Cour de Justice de Waremme pour signaler qu’il a perdu une maison, une grange, une écurie et un moulin à huile, dans l’incendie qui s’est produit dans la ville. Il ajoute : « Les Messieurs du dit Warême refusent de me donner 35 écus hors de la somme que vos très nobles Seigneurs ont daigné assigner et accorder par charité à la ville de Warême pour être distribuée aux habitants qui ont eu le malheur d’être brûlés. » Il demande pitié et qu’on ordonne aux Messieurs qui distribuent cet argent, de lui en accorder une partie.
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Modifications dans l’administration de Waremme
Les Pères Récollets en justice (Waremme)
Le 9 mai 1740, le procureur (Fleron ?) reçoit des Pères du Couvent des Récollets de Waremme, le remboursement de différents frais. C’est la ville qui a payé les honoraires.
Les officiels de Waremme se font rembourser des « notes de frais »
En 1702, un officiel de la ville se fait rembourser par la ville les débours qu’il a supportés lors d’un voyage à Mons : frais de malles, de chevaux, de barque (à Huy), de repas, de vin, de logement, de valets, …
Le Maréchal de Boufflers s’installe à Waremme
Le château de Waremme est en ruine
En 1690 et 1691, le château de Waremme existe toujours, mais est en ruine. Ses murailles sont détruites et les pierres sont réutilisées pour d’autres constructions en ville.
Certains Waremmiens n’ont pas rempli leur rôle !
En novembre 1691, plusieurs bourgeois se plaignent auprès du Conseil communal de Waremme de ceux qui étaient chargés de monter la garde aux portes de la ville, mais qui n’avaient pas rempli ce rôle, permettant aux troupes françaises de pénétrer facilement dans la ville et d’y bouter le feu.
La ville de Waremme ne servira plus à boire les jours d’élection
Jusqu’en 1664, la ville servait, à ses frais, à boire aux bourgeois les jours d’élection. A partir de cette année, le Conseil communal de Waremme décide de mettre fin à cet usage, en raison des excès qui en suivaient. Dorénavant, on donnera un escalin à chaque bourgeois.
Les Lorrains investissent Waremme
Le 19 février 1651, les Lorrains se rendent à nouveau maîtres de la ville. Ils vont s’enfuir à l’annonce de l’arrivée de l’armée liégeoise, non sans avoir extorqué une forte somme aux habitants.
Certains « lépreux » sont bien traités (Waremme)
Vers 1591 (?), le Waremmien MAKAR Arnuld est reconnu lépreux par les Bonnes Soeurs de Cornillon à Liège. Revenu à Waremme, il va souper dans une auberge avec celui qui a été chargé de le conduire chez les Sœurs. Il n’est pas soigné à l’hôpital de la ville, mais est isolé. Une chaumière est construite aux frais de la ville, à l’écart de la ville.
Pour financer cette construction, une imposition spéciale sera levée auprès des habitants de la ville. Outre la maison, on lui fournit également des meubles, notamment un lit, et des vêtements, notamment un pourpoint.

