En 1591, suite à la guerre entre les Espagnols et les Gueux hollandais, le Prince-Evêque de Liège autorise la ville de Waremme à lever de nouvelles taxes, afin de pouvoir effectuer des réparations nécessaires aux portes, fossés et murailles.
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Waremme répare ses remparts
Les comptes de la ville du 14 novembre 1590, font allusion à une somme due à DANGLEUR Jehan, brictier, pour la confection de 50.000 briques pour la réparation des remparts, rendue urgente par les menaces d’incursion de « vrybuiters (pirates, corsaires en néerlandais).
(A cette époque, il y a donc des remparts en pierre (brique) autour de la ville de Waremme)
Les « Mottes » de Hesbaye au 11ème siècle
Si ERMENGARDE a disposé d’un vaste domaine à Waremme, d’autres Seigneurs possèdent également des domaines sur le plateau hesbignon. Ils élèvent des « mottes » : des donjons de charpente, puis de pierre, dressés sur des levées de terre en forme de cône tronqué, d’une hauteur de 3 à 20 mètres, de 40 à 110 mètres de côté, entourés d’un fossé ou d’une palissade et parfois reliés à une église. Ces donjons servent de tour de guet et d’habitation seigneuriale. C’est ainsi que le château de Fallais est élevé sur les bords de la Mahaigne par les Seigneurs de Beaufort. La basse-cour abrite les bâtiments agricoles et artisanaux, et l’habitat du « commun ». Beaucoup de « mottes » sont donc un facteur de regroupement des habitations et ont peut-être même contribué, avec l’église, à fixer les villageois. Certaines d’entre elles ont été à l’origine de villes que les historiens appellent « bourgs castraux ». Waremme est un de ces bourgs.