Zone d’influence de Waremme

Au 16ème siècle, la franchise de Waremme s’étend aux territoires de Mouhin, Fraipont, Hartenge, Longchamps, Bettincourt. Cependant, elle exerce aussi son influence sur les villages d’Oleye, Lantremange, Bleret, Oreye, Bovenistier, Limont, Grand-Axhe, Ville et Hasselbroeck. Ceux-ci sont tenus de participer financièrement à l’entretien des murailles de la ville, qui leur assure le refuge en cas de danger.

Michel-Edmond de Sélys-Longchamps a couché Waremme sur son testament

En décembre 1900, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond lègue à la ville de Waremme, par disposition testamentaire, une somme de 25.000 francs belges pour les travaux de salubrité publique et une somme de 2.000 francs belges pour les « Bibliothèques Populaires », dont il a été le fondateur.

Waremme récupère son titre de « ville »

Le 14 février 1985, après le Sénat, la Chambre des Représentants adopte la proposition de loi restituant à la commune de Waremme le titre de ville, titre qu’elle a porté depuis le 16ème siècle et qui lui a été enlevé par le Régime hollandais en 1825.

Ce titre lui sera effectivement restitué par une loi du 5 mars 1985.

Exposition à Waremme

En 1979, la ville de Waremme organise une exposition intitulée « Trésors d’art et d’histoire de Waremme ».

Les Services Communaux de Waremme seront mieux logés

En 1972, la ville de Waremme acquiert l’immeuble voisin de l’Hôtel de Ville, qui a abrité l’ancien magasin « Nopri », pour y installer les services communaux.

La Place des Fabriques rebaptisée Place Ernest Rongvaux (Waremme)

En 1947, la Place des Fabriques, située devant la gare, jusque là propriété de l’Etat, est reprise par la ville et est réaménagée. Elle porte désormais le nom d’Ernest Rongvaux, Ministre des Communications de l’époque, qui, dès le lendemain de la guerre, s’est attelé à la réorganisation du réseau ferroviaire et à la restauration de ce quartier de la ville, fortement endommagé par l’intense charroi militaire américain, dans les mois qui ont suivi le Libération.

Guillaume Joachim à l’honneur (Waremme)

Le 11 novembre 1938, une fête est organisée à la Maison du Peuple de Waremme, en l’honneur du bourgmestre, JOACHIM Guillaume et à l’occasion de ses 30 ans de vie politique et de ses 24 ans de mayorat.

A cette occasion, un discours est prononcé par WAUTERS Arthur. Il déclare notamment:

« Pendant 30 ans, Guillaume JOACHIM s’est battu pour le socialisme, il a transformé cette ville dont on parlait naguère avec dédain. Ses routes, sa situation sanitaire, ses habitations, ses édifices publics et surtout ses écoles font l’admiration de tous ceux qui s’en approchent. »

Sont notamment présents à cette fête:

  • LEIST Walthère
  • SCHLUSMANS Joseph
  • MONJOIE Henri
  • HOEN Jules
  • JOACHIM Elie

Les Remparts de Waremme sont rasés

En octobre 1914, désireux d’occuper les chômeurs involontaires de la commune, afin qu’ils ne soient pas contraints de partir travailler en Allemagne, le bourgmestre faisant-fonction de Waremme, JOACHIM Guillaume, décide de les mettre au travail dans le grande entreprise de terrassement des remparts de la ville. Il engage donc 200 ouvriers qu’il paie 2 francs par journée de 8 heures de travail, pour effectuer le travail colossal de retirer 6.145 m3 de terre à la pelle et à la pioche. Ces travaux sont effectués avec l’accord de l’occupant allemand.

La disparition des remparts permettra à la ville de s’agrandir. Des chemins droits comme des sillons seront tracés à travers prés et champs, en bordure de la ville. L’une de ces artères est appelée « avenue des Tilleuls ». Progressivement, des maisons seront construites le long de ces chemins.

Des troupes allemandes transitent par Waremme

Le 18 août 1914, tôt dans la matinée, des troupes allemandes défilent dans Waremme. Cela va durer toute la journée.

Les Allemands occupent Waremme

Le 17 août 1914, dans l’après-midi, le commandant allemand STERNBERG prend possession de la Gare et donne l’ordre à l’administration communale de Waremme de lui remettre toutes les armes se trouvant dans la ville.

Elles seront conservées durant toute la guerre dans les caves de l’Hôtel de Ville.