Les Remparts de Waremme sont rasés

En octobre 1914, désireux d’occuper les chômeurs involontaires de la commune, afin qu’ils ne soient pas contraints de partir travailler en Allemagne, le bourgmestre faisant-fonction de Waremme, JOACHIM Guillaume, décide de les mettre au travail dans le grande entreprise de terrassement des remparts de la ville. Il engage donc 200 ouvriers qu’il paie 2 francs par journée de 8 heures de travail, pour effectuer le travail colossal de retirer 6.145 m3 de terre à la pelle et à la pioche. Ces travaux sont effectués avec l’accord de l’occupant allemand.

La disparition des remparts permettra à la ville de s’agrandir. Des chemins droits comme des sillons seront tracés à travers prés et champs, en bordure de la ville. L’une de ces artères est appelée « avenue des Tilleuls ». Progressivement, des maisons seront construites le long de ces chemins.

Des troupes allemandes transitent par Waremme

Le 18 août 1914, tôt dans la matinée, des troupes allemandes défilent dans Waremme. Cela va durer toute la journée.

Les Allemands occupent Waremme

Le 17 août 1914, dans l’après-midi, le commandant allemand STERNBERG prend possession de la Gare et donne l’ordre à l’administration communale de Waremme de lui remettre toutes les armes se trouvant dans la ville.

Elles seront conservées durant toute la guerre dans les caves de l’Hôtel de Ville.

Des soldats des deux camps passent à Waremme

Entre le 9 août et le 15 août 1914, pendant quelques jours, des soldats des deux camps vont passer par Waremme.

On se bat à Waremme

Les 7 et 8 août 1914, des accrochages ont lieu dans la ville entre soldats belges et allemands.

La Centrale Electrique de Waremme

En 1911, la Centrale Electrique de Waremme est construite, rue Sous-le-Château, non loin de la fontaine qui alimente le Rèwe (cette fontaine sera plus tard recouverte par la caserne des pompiers), à côté du presbytère, pour fournir le courant à la ville. Les réverbères commencent à disparaître. Elle fonctionnera jusqu’en 1935.

Soutien à l’abbé Désiré Materne (Waremme)

Le 26 septembre 1909, le Conseil de Fabrique de l’Eglise Saint-Pierre de Waremme, fait distribuer une circulaire dans toute la ville, mettant en exergue l’indignation suscitée dans la population, par l’agression dont a été victime l’abbé MATERNE Désiré en juillet dernier et annonçant une manifestation de soutien et d’affection au doyen, pour le 14 novembre prochain.

Un nouveau chemin va faire le tour de Waremme

En 1869, un chemin de ceinture autour de la ville de Waremme est mis en chantier. Il va permettre un accès plus aisé à la station de chemin de fer et aux industries locales, aux charrois hippomobiles qui assurent le transport des marchandises et contribuent à développer les échanges commerciaux entre la ville et les localités voisines.

Waremme entreprend de grands travaux

Entre 1863 et 1866, la ville de Waremme entreprend divers travaux d’aménagement : des empierrements de chemins extérieurs (pour 11.000 francs), un repavage à peu près complet des chemins intérieurs (pour 25.000 francs), la construction d’un pont sur le Geer et le comblement de l’abreuvoir (pour 12.000 francs), la construction d’un pont à Mouhin (pour 780 francs) et des travaux d’éclairage de la ville (pour 1.000 francs).

Charles Wilmotte et la Société de Musique (Waremme – Anvers)

Le 22 avril 1864, le violoniste waremmien WILMOTTE Charles est lié à la création de la Société de Musique d’Anvers, sa ville d’adoption.