Démenti dans la presse (Waremme – Liège)

Le 9 juin 1846, DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond, récemment élu conseiller provincial pour le canton de Waremme, écrit une lettre aux journaux « Politique » et « L’Emancipation », pour réfuter les accusations de violence et de corruption lors de l’élection provinciale.

Catastrophe à Crisnée

Le 19 septembre 1917, 2 trams vicinaux de la ligne Ans – Oreye entrent frontalement en collision à Crisnée, au lieu-dit « Vers kemexhe ». Le choc est effroyable. Il y a 23 tués et 75 blessés, dont 2 ne survivront pas.

Décèderont notamment:

  • DEFRAIGNE Marie-Anne, ménagère, 51 ans, de Bressoux
  • DEFRANCE Lambertine, blanchisseuse, 52 ans, de Ans
  • FRAIKIN Jeanne, ménagère, 31 ans, de Liège
  • HASSEN Maria, polisseuse, 31 ans, de Liège
  • HERMAN Guillaume, étudiant, 15 ans, de Liège
  • JEANGILLES Léopold, plombier, 20 ans, de Ans
  • KELLENS Marie-Jeanne, ménagère, 17 ans, de Ans
  • LABRO Anna, journalière, 20 ans, de Liège
  • LEBEAU Edmond, houilleur, 17 ans, de Ans
  • LEBEAU Jean, houilleur, 45 ans, de Ans
  • PASSEMIERS Jean, 8 ans, fils de FRAIKIN Jeanne
  • PIRON Mariette, négociante, 29 ans, de Liège
  • RAIWIR Anna, cabaretière, 37 ans, de Bressoux
  • VAN GESTEL Théodore, charretier, 21 ans, de Bressoux

Naissance de l’avoué (advocatus)

Durant toute la période médiévale, l’Eglise s’efforce d’éviter à ses membres l’ingérence dans les affaires du « Siècle ». En interdisant au clergé de porter les armes et, à fortiori, de verser le sang, les autorités religieuses justifient la naissance d’une nouvelle institution: l’avouerie.

Dans une société féodale où la violence est omniprésente, l’avouerie va défendre les biens ecclésiastiques, que ce soit par la voie judiciaire ou par la force des armes. Cette mission incombera à un laïc, généralement qualifié d’ « Advocatus », traduit en français par avoué.

Des attaques contre le Baron (Waremme)

En juin 1846, les journaux « Le Politique » et « L’Emancipation » publient un article dénonçant des faits de violence et de corruption dans le cadre de l’élection de DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond.

La Chapelle Saint-Sauveur ou Chapelle « Fleussu » (Waremme)

Cette Chapelle est construite par FLEUSSU Jean-François-Xavier, docteur en médecine, adjoint-maire de Waremme depuis 1818. Deux histoires racontent les motifs de la construction de cette chapelle.

Selon la première, se promenant un jour à cet endroit, à l’époque où il faisait ses études, il aperçut une croix que quelque habitant pieux y avait plantée et se dit dans le patois du pays: « Si je réussis mes examens, je te mettrai sous toit ».

Selon la seconde, le docteur FLEUSSU Jean-François-Xavier estime de son devoir d’également dispenser des soins à des bandits qui terrorisent la région et dont un des repères est situé au Bois des Tombes. En échange, il reçoit les mots de passe conventionnels, grâce auxquels il peut se faire connaître et parcourir toutes les routes de la Hesbaye, avec son fidèle cheval blanc, de jour et de nuit, et ainsi visiter ses malades des campagnes. Au cours d’une de ces tournées, revenant d’avoir prodigué des soins à une patiente de Bovenistier, un orage le surprend aux environs de Waremme. Les éléments se déchaînent avec une violence inouie, telle que le docteur croit sa fin prochaine certaine. A cet instant, il formule le vœu de faire ériger une chapelle en ce lieu, s’il échappe à la mort. Il s’acquittera de cette promesse.

La chapelle qu’il fait édifier, à l’endroit où le Chemin de Bovenistier débouche dans Waremme, est dédiée à Saint-Sauveur et à Saint-Donat (souvent invoqué contre la foudre dans notre région). Afin d’assurer l’entretien du monument, le docteur FLEUSSU Jean-François-Xavier fait don de plusieurs verges de terres à la Fabrique d’Eglise de Waremme, dont le revenu servira à cet effet.

Après son décès, la famille est autorisée à l’inhumer dans cette chapelle. On y voit sa pierre sépulcrale qui porte l’inscription suivante : Ici repose Xavier Fleussu, docteur à Waremme, décédé le 22 septembre 1867. R.I.P.

Des caméras de surveillance seront installées à Waremme

Le 22 mai 2006, le conseil communal de Waremme annonce que la ville va s’équiper de Caméras de Surveillance pour mettre fin aux actes de malveillance et de violence, constatés ces derniers temps, surtout dans le quartier de la gare. Une dizaine de caméras devraient être installées. Le prix de ces caméras, du câblage et du pupitre de contrôle est évalué à 130.000 euros.

Lucien Regnier est condamné (Waremme)

Le 28 mai 1993, le restaurateur de Waremme, REGNIER Lucien, est condamné à 3 ans, 2 mois et 8 jours de prison par le Tribunal Correctionnel pour vol avec violence, coups et rebellion. Lors de son arrestation, il s’est enfui du commissariat de police et n’a été rattrapé qu’après une course-poursuite à travers champs.