En 1725, quelques prix (Waremme)

En 1725, quelques prix dans la région de Waremme – Hodeige:

    • le pied de planche de chêne: entre 5 et 10 liards
    • 1 pied de terrasse: 7 liards
    • 1 fat de lattes: 7 sous 1/2
    • 1 pied de vitre neuf: 7 sous 1/2
    • 3 pieds de gonds de porte: 34 sous
    • 1 clinche de porte: 15 sous
    •  1 clichette: 5 sous
    •  1 pommeau de porte: 5 sous
    •  1 serrure: de 15 à 25 sous
    • 1clichette de bois de lit: 10 sous
    • 1 clef: 8 sous
    • 1 verrou de porte: 5 sous
    • 6 gonds de fenêtre: 6 sous
    • 1 livre de poil pour mortier: 3 sous 1/2
    • 1 livre de poils blancs: 17 sous 1/2
    • 100 pavés pour corridor: 11 francs le cent.
    • 1 journée de maçon (à Liège): 27 patars
    • 1 journée de manœuvre: 13 patars

En 1715, quelques prix (Waremme)

En 1715, quelque prix dans la région de Waremme – Hodeige:

  • 1 livre de beurre: 8 patars 15
  • 1 livre de lard: 8 patars
  • 1 pinte d’huile: 10 patars
  • 1 bouteille de Bourgogne: 1 florin 10
  • 1 chapeau pour jeune homme: 4 florins
  • 1 paire de gants pour jeune homme: 1 florin 2 sous 1/2
  • 1 paire de souliers pour jeune homme: 3 florins 7 sous
  • 1 paire de bas pour jeune homme: 4 florins 10 sous
  • 1 camisolle pour jeune homme: 8 florins 10 sous
  • 1 mouchoir de poche pour jeune homme: 7 sous 5
  • 1 livre de plomb: 14 liards
  • 1 fenêtre en plomb avec vitres: 3 patars le pied

Reconstruction de la ferme en carré de Celles

Entre 1760 et 1773, la ferme en carré située à Celles (à l’endroit qui portera bien plus tard le nom de Place Joseph Wauters) est partiellement reconstruite.

Ces travaux nécessitent:

  • 280.000 briques neuves
  • 81.500 ardoises
  • 12.000 pieds de planches de bois blanc
  • des clous
  • du fer
  • de l’étain
  • du plomb (pour la garniture des vitres et ventillons)
  • des pierres
  • de la chaux

La ferme en carré de Celles

En 1663, la ferme en carré située à Celles (à l’endroit qui portera bien plus tard le nom de Place Joseph Wauters) appartient à DE NEUFCOURT Anne-Marie. Elle proviendrait de DE SELLE Catherine. La propriétaire y fait procéder à d’importantes restaurations rendues nécessaires par les dégâts causés par les Lorrains.

Les bâtiments se composent d’un logis en briques et pierres de Namur, qui comprend une salle pavée, une cuisine, une petite chambre derrière la cuisine, le tout blanchi et éclairé par des fenêtres à croisée, munies de vitres et de barreaux. Deux escaliers mènent à la cave et au grenier.

Viennent s’y ajouter:

  • la demeure du censier près de l’entrée
  • la « lavanderie »
  • la « brassine avec fourt »
  • deux étables
  • un colombier
  • une petite grange
  • une grange avec une porte « joindante » à l’étable à vaches
  • une étable à brebis

Une première bombe explose (Waremme)

Le 28 août 1944, à 18h11, une bombe tombe dans le champ de MORIA Alphonse, à mi-chemin entre l’avenue Emile Vandervelde et le petit pont du chemin de fer vicinal. Elle pénètre à quatre mètres sous terre. Après une dizaine de secondes, elle explose, projetant des tonnes de terre à plusieurs centaines de mètres à la ronde, et faisant éclater les vitres des maisons de la rue Ernest Malvoz et de l’avenue Emile Vandervelde.

Un train est attaqué (Waremme – Fexhe-le-Haut-Clocher)

Le 11 (12 ?) mai 1940, à 14 h 30, un train bondé de voyageurs, en provenance de Liège, est attaqué en gare de Fexhe-le-Haut-Clocher. Quatre « Stuka » surgissent en rase-motte et larguent leurs bombes en direction de la gare et du train. La plupart des engins tombent dans les alentours de la gare, pulvérisant les vitres les maisons du quartier, mais le fourgon de queue et la dernière voiture du train sont touchés de plein fouet.

Il y a beaucoup de victimes. Des dizaines de blessés sont transportés au cabinet du docteur DEFFET Gaston, à proximité de la gare. Des corps s’alignent sur sa pelouse. Le docteur DEFFET reçoit l’aide d’un médecin militaire de passage. A deux, ils prodiguent les premiers soins et organisent le transfert vers les hôpitaux de la région.

Ce qui reste du convoi poursuit sa route vers Waremme, où les blessés graves seront pris en charge.

Les gendarmes de la brigade de Fexhe-le-Haut-Clocher doivent intervenir pour arrêter le pillage des décombres du train et obliger certains villageois à restituer des objets volés.

Restauration de la chapelle des Filles de la Croix (Waremme)

En 1947, la chapelle de l’Institut Notre-Dame des Filles de la Croix, abimée par le bombardement d’août 1944 est remise à neuf : travaux de peinture, remplacement des vitres, réalisation d’un plancher, …

Le cheval du vitrier Philippe Giusti (Waremme)

Vers 1910, le vitrier GIUSTI Philippe de Waremme achète un cheval. Jusque-là, il utilisait une charrette tirée par un chien pour transporter les vitres supportées par un chassis de bois.

Le vitrier Giusti s’installe à Waremme

En 1872, GIUSTI Philippe s’installe comme vitrier à Waremme, y fondant une véritable « dynastie » de vitriers. A ses débuts, il transporte sur le dos un chassis de bois supportant des vitres de plusieurs dimensions. Plus tard, il disposera d’une charrette, tirée par un chien.