Des émeutes éclatent à Waremme

Le 5 mai 1790, le prix des vivres provoque une émeute à Waremme.

25.000 soldats bivouaquent près de Waremme

Le 18 août 1746, le général BERCHINI s’installe avec 25.000 hommes tout à l’entour de Waremme. Après leur départ, arrivera un détachement de hussards, qui harcèleront les personnes menant des vivres à l’armée.

Corswarem est pillée par les Français

Le 30 juillet 1693, après la bataille de Neerwinden, l’armée française prend la direction de Waremme, à cause du danger d’infections né de la décomposition des corps et du manque de vivres.

Les soldats demeurent à Corswarem jusqu’au 13 août, pillant fourrages et grains à plus de deux lieues à la ronde. Les maisons et même les églises sont pillées. La plupart des habitants fuient en emportant leurs biens les plus précieux.

Le camp des Français est installé au point culminant situé entre Corswarem et Berloz.

Création des chaussées romaines de Hesbaye

auguste empereur

auguste empereur

Dès le début de notre ère, l’Empereur AUGUSTE désire la création d’un réseau routier de première valeur. Il charge AGRIPPA Vipsanius de le réaliser. Dans notre région, une voie part de Bavay et se dirigeant vers Tongres, en traversant la Hesbaye. (Il est possible que les Romains se contentent d’élargir une piste gauloise existante).

La chaussée passe par les localités actuelles de Braives, Geer, Waremme et Oreye. Outre cette chaussée, un embranchement appelée « Chaussée de Nivelles » est également édifié. C’est un diverticule de la chaussée principale, qu’elle rejoint à Malpas et à l’ancienne Notre-Dame de Lorette à Grandville. Elle est empierrée en profondeur. C’est depuis cet endroit que partent les vivres et le fourrage des légions romaines du Rhin pour le relais de Bergilers, situé à mi-chemin de Braives et de Tongres. Une autre chaussée est construite entre Arlon et Tongres, via Amay.

De petits noyaux urbains ou des stations sont échelonnées à distance régulière sur ces chaussées (Braives, Bergilers, …), ainsi que des « villas-fermes ».

Les personnages importants de ces noyaux urbains et les grands propriétaires terriens se font enterrer, après crémation, sous des tumuli, aux abords de la chaussée.

(Selon certains historiens, les chaussées romaines et les « diverticules » sont construits sur des pistes déjà empruntées par les Gaulois.)