A l’été 1940, les gendarmes de Waremme enquêtent sur le vandalisme et les vols qui ont été commis dans les habitations de ceux qui ont fui la ville devant l’arrivée des Allemands, en mai 1940. Il apparaît que ceux-ci ne sont pas les seuls responsables !
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La maison d’Adolphe Renwart (Waremme)
Le (?) 1940, lorsqu’il rentre dans sa maison de la rue de la Porte de Liège à Waremme, après avoir fui avec sa famille devant l’arrivée des Allemands, l’agent commercial RENWART Adolphe, constate que la porte d’entrée a été fracturée, que le linge et tous les objets de valeur ont été emportés.
La maison et la boutique de la famille Lombart (Waremme – Allemagne)
Le (?) 1940, lorsqu’ils rentrent dans leur maison de la rue Stanislas Fleussu à Waremme, après avoir fui devant l’arrivée des Allemands, les « LOMBART » constatent que leur habitation et leur boutique ont été cambriolées: sucre, café, farine, riz, sel, vêtements, chaussures, vaisselle, …, tout a disparu.
La maison de Roland Streignaerts (Waremme – Allemagne)
Le (?) 1940, lorsqu’il rentre dans sa maison de la rue de Mouhin, à Waremme, après s’être échappé d’une colonne de prisonniers près de Saint-Trond, STREIGNAERTS Roland constate que les portes de sa maison ont été fracturées et les fenêtres brisées. Les armoires sont grandes ouvertes, les tiroirs sortis des meubles. L’argenterie, les ustensiles de ménage, le linge, les outils, le contenu de sa cave à vins, … tout a disparu. Il estime son préjudice à plus de 20.000 francs.
Un voisin lui dira que les Allemands ont passé quelques nuits dans la maison et que des réfugiés s’y sont reposés.
La maison de Gilbert Botty (Waremme – Allemagne)
Le (?), au retour de son exil en France, BOTTY Gilbert constate que sa maison a été saccagée et que des biens ont été volés, pour un montant qu’il estime à plus de 3.000 francs. Il en veut au bourgmestre, à l’administration communale de Waremme et à son délégué, le courtier en grains de l’avenue des Tilleuls (qui deviendra plus tard l’avenue Guillaume Joachim), PAQUAY Emmanuel, d’avoir introduit illicitement les Allemands dans sa demeure.
Le Groupe « Otarie » s’introduit dans la « Werbestelle » (Waremme – Allemagne)
En septembre 1943, à peine un mois après l’installation du fichier contenant les informations sur les jeunes hesbignons, destiné à les recruter pour le Service de Travail Obligatoire (STO) en Allemagne, des Résistants waremmiens du Réseau « Otarie » décident de le voler. Il est entreposé dans une pièce de l’Ecole Moyenne, à quelques mètres de la Kommandantur.
Participent, notamment à cette opération :
- BERGER Léon,
- NELIS Gaston, dit « Joseph »
- BAILLY Joseph,
- GONTHIER Emile,
- SULS José,
- DELVIGNE Alfred
- …
Ils entassent les documents dans des sacs et les emmènent au nez et à la barbe des hommes de UNFRIED Paul.
« Hermes » arrête des voleurs (Waremme)
Dans la nuit du 25 au 26 juin 2015, la nouvelle section vol « Hermes » de la zone de police de Hesbaye surprend 4 Roumains en flagrant délit de vol de mazout, dans l’enceinte de l’entreprise « Waremme Béton », installée dans le zoning industriel de Waremme.
La Bataille de Basweiler (Waremme)
Le 21 août 1371, le châtelain de Waremme, DE MONDERSDORP Gerlach et son fils, DE MONDERSDORP Bauduin, participent à la bataille de Basweiler, sous la bannière de duc DE BRABANT Wenceslas. Ce dernier, qui veut venger des marchands du Brabant qui ont été dépouillés sur les terres du Comte DE JULIERS, sera vaincu et fait prisonnier.
Pierre Cloosse condamné (Waremme)
Le 8 juin 1794, (le 20 prairial An II), CLOOSSE Pierre, âgé de 53 ans, manoeuvre à Pousset, canton de Waremme, accusé d’avoir volé dans les premiers jours de pluviose An I, 16 gerbes de seigle non battu, dans la grange du citoyen HANNOSSET Jean-Henri, cultivateur à Pousset, est condamné à 6 mois d’emprisonnement et aux frais de la procédure.
Un train est attaqué (Waremme – Fexhe-le-Haut-Clocher)
Le 11 (12 ?) mai 1940, à 14 h 30, un train bondé de voyageurs, en provenance de Liège, est attaqué en gare de Fexhe-le-Haut-Clocher. Quatre « Stuka » surgissent en rase-motte et larguent leurs bombes en direction de la gare et du train. La plupart des engins tombent dans les alentours de la gare, pulvérisant les vitres les maisons du quartier, mais le fourgon de queue et la dernière voiture du train sont touchés de plein fouet.
Il y a beaucoup de victimes. Des dizaines de blessés sont transportés au cabinet du docteur DEFFET Gaston, à proximité de la gare. Des corps s’alignent sur sa pelouse. Le docteur DEFFET reçoit l’aide d’un médecin militaire de passage. A deux, ils prodiguent les premiers soins et organisent le transfert vers les hôpitaux de la région.
Ce qui reste du convoi poursuit sa route vers Waremme, où les blessés graves seront pris en charge.
Les gendarmes de la brigade de Fexhe-le-Haut-Clocher doivent intervenir pour arrêter le pillage des décombres du train et obliger certains villageois à restituer des objets volés.