Composition du corps des pompiers de Waremme

En juin 2006, le corps des pompiers de Waremme compte un professionnel, LAURENT Victor et 43 volontaires :

  • BURNAY Guy (chef de service)
  • COURTOIS José (lieutenant médecin)
  • MOUREAU René (sous-lieutenant)
  • JACOB Emile
  • BERNARD Martin
  • SACRE José
  • BERGER Guy
  • GUFFENS Julien
  • LELIEVRE Joseph
  • MOUREAU André
  • PETITJEAN Louis
  • ALEXANDRE Gustave
  • BURNAY Olivier
  • CHARLIER Michel
  • CLOESEN Eugène
  • DESSAIRE Joseph
  • DOCQUIER Guy
  • DUMOULIN André
  • DUSSARD Philippe
  • FABRI Francis
  • FABRI Jean-Pierre
  • GONTHIER Michel
  • HENDRIX Eugène
  • HOUYOU Luc
  • JANSSENS Michel
  • JANSSENS Philippe
  • LELIEVRE Jean-Claude
  • MARAMIERI Fabrizzio
  • MELIN Gaston
  • MOUREAU Alain
  • MARCHAL Gérard
  • NEYNS Alain
  • ROBERT Jean-Claude
  • STAS Daniel
  • VAN DEN HASELKAMP Paul
  • VEN DER LINDEN Albert
  • VANHOVE Alphonse
  • VASAUNE Pierre
  • VERBOIS Willy
  • WILMET Albert
  • Les ambulancières sont JACOB Josiane et MISSOTEN Josée.

Déraillement du train « Mitropa », en gare de Waremme

Le 31 août 1944, GAUNE François (ouvrier télégraphiste, chef de secteur, commandant des milices patriotiques pour le Nord de l’arrondissement de Waremme) et les époux DERYDT Alfred et (?) Pauline, membres du Front de l’Indépendance, décident de saboter à nouveau la ligne de chemin de fer, pour faire dérailler le train international D4 « MITROPA », entre le passage à niveau de la râperie de Waremme (PN 18) et le petit pont du chemin de fer vicinal qui enjambe la ligne 36.

Suite à leur échec de la veille, ils décident de tenter une nouvelle fois de provoquer un déraillement pour couper la ligne 36. Mais cette fois, ils se munissent de meilleurs outils. Leur choix s’est maintenu sur le « MITROPA », un train occupé presque exclusivement par des militaires allemands, qui regagnent leur unité, ou des personnes travaillant pour des organisations inféodées à la Wehrmacht. Il arrive cependant que l’on accroche parfois, à l’arrière du convoi, une voiture occupée par des civils belges. Ce train porte le nom de « Mitropa » (contraction de « Mittel » et de « Europa » : c’est le train international qui traverse l’Europe Centrale).

A 21h15, ils se faufilent dans le jardin de LOYAERTS Frans pour atteindre les voies. A nouveau, ils déboulonnent les tire-fonds et retirent des éclisses. Le travail est facilité par les outils mieux appropriés qu’ils utilisent. Ils courbent un rail à l’aide d’un levier, de sorte que les roues du train s’enfoncent dans le ballast, puis replacent les tire-fonds, pour le maintenir dans sa nouvelle position. Ils terminent leur travail vers 23 Heures.

A 23h24, le train arrive à hauteur de la voie sabotée, à une vitesse de 120 km/h. La première locomotive part brutalement vers la gauche, arrache son attelage, laboure la voie latérale, traverse le passage à niveau et va s’immobiliser près de la loge des poseurs de voies. La seconde locomotive accroche le tronçon de voies toujours en place, l’arrache, se couche sur le flanc et s’immobilise contre le talus. Les 6 voitures viennent s’encastrer les unes dans les autres dans un désordre indescriptible. Un wagon passe même au-delà du talus et termine sa course dans la cour de SACRE Maurice.

La catastrophe entraîne la mort de dix Allemands. 65 autres sont blessés. Les deux machinistes belges de la seconde locomotive, MOUCHERON Georges (machiniste-instructeur) et VANSOEL François, perdent également la vie. Les deux machinistes de la première locomotive, VANHOOREN Charles et THYSEN Auguste, s’en sortent vivants. Les quatre hommes sont bruxellois.

Une aide spontanée et efficace du bourgmestre JOACHIM Guillaume, ainsi que de volontaires de la Croix-Rouge, éviteront de terribles représailles allemandes sur la population civile de Waremme.

Deux trains de secours seront acheminés sur les lieux. Le premier, en provenance de Schaerbeek, transportera une grue de trop faible puissance. Aussi, un second convoi, en provenance de Liège, sera acheminé pour déblayer les décombres. Une attaque aérienne retardera les travaux: 4 chasseurs américains P47 Thunderbolth apercevront les panaches de fumée s’échappant des locomotives de secours, stationnées de part et d’autre du MITROPA. En deux passages, ils tireront plus de 1500 projectiles « 50 », qui auront raison de ce matériel, ainsi que des occupants allemands de la seconde locomotive.

La mission d’Isidore de Chestret (Belgique)

En 1830, DE CHESTRET Isidore, qui vit au château de Donceel, reçoit une missive de ROGIER Charles, chef du gouvernement provisoire. Elle lui commande de se rendre à Waremme, d’y lever un corps de volontaires et de marcher sur Tongres, menacé par un retour offensif des Hollandais. Pour couvrir les frais, il peut utiliser l’argent de la caisse de la Recette des Contributions de Waremme.

A la lecture de ces ordres, DE CHESTRET Isidore selle son cheval et galope vers Waremme. Il s’arrête d’abord à la caserne des Maréchaussées (gendarmerie) et s’adresse au chef de poste :

« Brigadier, je suis général du Plat Pays, voici ma nomination. Je vous nomme major. Rassemblez vos hommes ! ».

Le major, fraîchement émoulu, présente ses trois hommes au général DE CHESTRET. Celui-ci les nomme capitaine, lieutenant et sergent, et leur fait part de leur mission :

« Rendez-vous au domicile du Receveur Communal, faites-vous remettre l’argent de la caisse, parcourrez la ville pour engager des volontaires et, dès demain matin, nous partons en campagne ».

A cette heure, le Receveur Communal HOUSSA est toujours au lit, en déshabillé. Lorsque la Maréchaussée se présente à son domicile, sa servante apeurée s’écrie :

« Monsieur, Monsieur, ce sont les gendarmes ! »

HOUSSA prend peur, s’élance dans son jardin (qui longe les remparts) et escalade le mur pour fuir dans la campagne. Mais la profondeur du fossé l’effraie. Il passera plusieurs heures, perché sur la crête du mur.

Entretemps, la Maréchaussée a envahit la demeure. DE CHESTRET demande :

« Où est le Receveur ? »

La servante balbutie :

« Il est absent … »

DE CHESTRET rétorque :

« Peu importe, nous connaissons le chemin de son bureau ! »

Les gendarmes se rendent au bureau du Receveur, emportent la caisse communale et se dispersent dans les divers cabarets de la ville pour recruter des volontaires grâce à l’argent dont ils disposent maintenant.

Le lendemain, la petite troupe se met en marche, mais ne rencontre que peu d’ennemis. Elle disperse, tout au plus, quelques petits détachements de hollandais, surpris par cette rencontre.

Le Chef des Pompiers Weber démissionne (Waremme)

Le 15 mai 1953, le chef de corps des sapeurs-pompiers volontaires de Waremme, WEBER J.-B., démissionne. Il sera remplacé par DELLEUZE Hubert.

Service Intercommunal de Lutte contre l’Incendie (Waremme)

En 1948, l’Administration met sur pied un service intercommunal de lutte contre l’incendie, caserné à Waremme. Il regroupe 51 communes, réunissant une population totale de 35.300 habitants

Les communes membres acquittent une cotisation annuelle de 5 francs par habitant.

Le corps des pompiers est composé de 28 hommes:

  • des volontaires (un lieutenant-commandant, un sous-lieutenant médecin, un sergent-major, deux sergents, quatre caporaux, dix-neuf pompiers)
  • un professionnel (un sergent instructeur)

Ce corps de pompiers est pourvu d’un équipement complet et moderne, de deux camions, dont un avec 2.000 litres d’eau sous pression.

La Protection Antiaérienne Passive de Waremme

En mai 1940, l’architecte de Waremme, GONTHIER Richard, dirige le service de Protection Antiaérienne Passive, mieux connu sous le nom de « Défense Passive ». Ce service rassemble des volontaires qui sont amenés à remplir un certain nombre de tâches se rapportant à des problèmes de protection des populations.

GONTHIER Richard et sa famille habitent une confortable maison de la rue Gustave Renier.

Un corps de volontaires est levé à Waremme

charles rogier

charles rogier

En 1830, DE CHESTRET Isidore, qui vit au château de Donceel, reçoit une missive de ROGIER Charles, chef du gouvernement provisoire. Elle lui commande de se rendre à Waremme, d’y lever un corps de volontaires et de marcher sur Tongres, menacé par un retour offensif des Hollandais. Pour couvrir les frais, il peut utiliser l’argent de la caisse de la Recette des Contributions de Waremme.

Des Waremmiens révolutionnaires

Le 24 septembre 1830, ECKE Albert-Guillaume-Constant, employé à cheval des Accises à Waremme, arrive à Liège à la tête des volontaires qu’il a enrôlés dans les communes de Gemeppe, Tilleur, Saint-Gilles et Saint-Nicolas. Il entame le combat à Sainte-Walburge.