Le 31 août 1968, l’auteur dialectal hesbignon, MAUBEUGE Lucien, décède à (?).
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Naissance de Lucien Maubeuge (Avernas-le-Bauduin)
Le 8 avril 1878, MAUBEUGE Lucien voit le jour à Avernas-le-Bauduin. Il sera auteur dialectal (wallon).
« Lè mâl è linwe è lè boègn’ mèssèch »
En 1853, l’auteur dialectal FOSSION Alexandre écrit le recueil de textes wallons « Lè mâl è linwe è lè boègn’ mèssèch ».
Alexandre Fossion, secrétaire communal (Roloux)
En 1848, FOSSION Alexandre est nommé secrétaire communal à Roloux. Il exercera cette fonction jusqu’en 1854. Il est auteur dialectal (wallon).
Mort d’Alexandre Fossion (Jemeppe-sur-Meuse)
En 1865, FOSSION Alexandre décède à Jemeppe-sur-Meuse. Il a été auteur dialectal (wallon).
Naissance d’Alexandre Fossion (Celles – Roloux – Jemeppe)
Le 28 avril 1817, FOSSION Alexandre voit le jour à Celles. Il sera instituteur Il sera auteur dialectal (wallon). Il habitera à Roloux où il deviendra secrétaire communal et conseiller communal. Il s’établira ensuite à Jemeppe.
La rue du Roua (Waremme – Lantremange)
En septembre 1988, le Conseil Communal de Waremme décide de réaliser des travaux d’extension de la rue du Roua à Lantremange, pour faciliter l’accès à la station d’épuration.
La rue tire son nom d’un ancien mot wallon qui signifie « ruisseau »?
Création de « Ben Rio » (Berloz – Rosoux)
En 1927, la troupe de théâtre dialectal « Ben Rio » est créée à Berloz (Rosoux ?), par ORBAN Richard. Son objectif est de promouvoir la langue wallonne. (Il sera Résistant durant la Deuxième Guerre Mondiale).
Portrait de « Mélanie kète di bwès » en 1950 (Waremme)
WAGELMANS Mélanie, dite « Mélanie kète di bwès », naît en 1857 à Corthys, petit village limbourgeois situé entre Waremme et Hannut. D’origine flamande, elle épouse un wallon. Après avoir perdu son mari, elle quitte son village de Crehen et vient s’installer à la rue des Prés à Waremme, le 21 juin 1919.
Durant toute sa vie, elle va conserver les accents de sa langue maternelle, à laquelle elle ajoutera des mots de français et de wallon, pour en faire un langage patoisant tout à fait personnel.
A la rue des Prés, elle habite un ancien baraquement militaire en bois, adossé au talus d’une prairie, non loin des décanteurs de la Sucrerie. Au fil du temps, ce baraquement devient un véritable taudis, d’où s’exhalent des odeurs fétides. Son logement lui sert à la fois de cuisine, de chambre à coucher et de cabinet d’aisance.
Elle survit grâce à une maigre pension de vieillesse, dont elle arrondit le montant d’aumônes de personnes charitables ou de petites sommes de vagabonds de passage qui partagent son lit.
Son sobriquet de « Mélanie kète di bwès » lui est donné par analogie au sexe des hommes, auxquels elle a emprunté la manière de monter à califourchon les chevaux de labour de la Ferme du Moulin, où elle effectue des travaux de temps à autre.
De nature peu exigeante, elle se satisfait d’un rien pour vivre. Elle se nourrit le plus souvent de soupe, que les soeurs des Filles de la Croix lui préparent, de lard, de pain et de lait, dont elle reçoit quotidiennement un cruchon à la Ferme du Moulin. Elle puise l’eau dont elle a besoin dans une mare alimentée par une source.
Un beau jour, les autorités communales de Waremme décident de la placer à l’hospice de Geer.
Elle y meurt, le 28 décembre 1950, à l’âge de 93 ans.