Marie Haccourt, garde-barrière (Waremme)

Vers 1930 (?), HACCOURT Marie est garde-barrière à Waremme. Elle est préposée à la manoeuvre de la barrière du passage à niveau.

Elle occupe une petite maison, le long des voies, que les Waremmiens appelleront « Baraque Haccourt ».

Elise Pirson, garde-barrière (Waremme)

En 1944, PIRSON Elise est garde-barrière à Waremme. Elle est préposée à la manoeuvre de la barrière du passage à niveau.

Elle occupe une petite maison avec sa fille Jeanne, le long des voies. Cette maison appartient à la SNCFB. Les Waremmiens appellent cette maison « Baraque Mârcilène », allusion au prénom d’une précédente préposée, DEJARDIN Marceline.

Des Waremmiens rejoignent la Résistance

Fin 1940, plusieurs Waremmiens iintègrent la Résistance, dans la « Légion Belge »:

  • NELIS Gaston
  • RENSON René
  • BERGER Léon (un ami de toujours de NELIS Gaston)
  • COMPERE Jean
  • PEETERMANS Willy
  • LISMONDE Fernand
  • les frères BELLEFROID
  • BEAUDUIN André et son épouse SENY Marie

Mariage d’Alain Legros et de Marie-Madeleine Bollinne (Waremme)

Le 19 août 1978, les Waremmiens LEGROS Alain et BOLLINNE Marie-Madeleine se marient.

Des Waremmiens décorés

Le 2 août 2002, plusieurs Waremmiens sont décorés des Palmes de l’Ordre de la Couronne:

  • MANGON Albert
  • MANGON Charles
  • DAMS Jacqueline
  • DEVILLERS Jean
  • MARAMIERI Donato
  • PETRY Jean

Un Syndicat d’Initiative (Waremme)

Le 26 août 1954, le Syndicat d’Initiative de Hesbaye est créé à Waremme, par plusieurs Waremmiens d’horizons divers, à l’initiative de MONJOIE Henri, ayant pour but de mettre en valeur Waremme et ses environs.

L’Assemblée Générale fondatrice est composée de :

  • MONJOIE Henri, président (bourgmestre faisant-fonction de Waremme)
  • DEMUYNCK Armand, secrétaire (employé communal)
  • SACRE Maurice (professeur à l’Athénée Royal)
  • LICOUR Lucien (major honoraire)
  • BEAUDUIN Georges (sénateur et conseiller communal de Waremme)

Grâce à la constitution de cet organisme, le Commissariat Général au Tourisme consentira un subside pour l’achat d’un kiosque (qui sera installé place du Roi Albert 1er) et allouera des subventions pour l’organisation de manifestations folkloriques.

Il y aura un Couvent des Récollets à Waremme

Le 12 octobre 1624, l’Evêque de Liège, DE BAVIERE Ferdinand, autorise l’érection de ce couvent, à la rue du Pont, par un courrier.

Il est construit grâce à la munificence du seigneur DE BOCHOLT et à la bienveillance des autorités locales. L’église sera bâtie plus tard par ordre de Charles de Lorraine qui, pendant plusieurs années, aura été un fléau pour le pays.

L’acte d’érection du couvent des Récollets, signé par le Vicaire Général, CHOKIER J. A., porte qu’il est construit sur l’emplacement d’un hôpital en ruine, mais à la condition expresse que les religieux n’aient aucun droit aux revenus de cet ancien établissement. Ces revenus doivent rester affectés à leur destination primitive. (Nous ne savons pas à quelle époque remonte la fondation de cette institution de bienfaisance. Tout ce que nous pouvons dire, c’est qu’elle existait déjà en 1345. L’hôpital de Waremme avait des revenus à lui propres. Un des bourgmestres était chargé, en qualité de mambour, de les administrer.) Après la destruction de l’édifice, la mambournie de l’hôpital resta distincte de celle des pauvres. (On peut en conclure que l’hôpital était primitivement une espèce d’hôtellerie pour les voyageurs pauvres). D’un commun accord, les Waremmiens offrent de fournir aux Pères Récollets une maison et un jardin, déjà situés sur les ruines de l’ancien hôpital.

En 1634, diverses donations sont faites aux Récollets. JOSSAR Mathieu donne un terrain pour la brasserie. La demoiselle DE NEURCOURT Anne, veuve de LA BRICQUE Guillaume, donne un terrain sur lequel sera construit le chœur. La famille VAN DER HEYDEN A BLISIA donne la lampe du Saint Sacrement. Enfin, DE MONTFERRAND Agnès et Jean font don des orgues.

C’est le père MARCHANTIUS (MARCHANTINS, MARCHANT ?), provincial des Flandres (supérieur de tous les couvents Franciscains de la région – les Récollets sont une ramification des Frères Mineurs Franciscains), qui est chargé de l’organisation de la nouvelle communauté. La maison compte de huit à dix pères. Il s’y donne un cours de philosophie.

Le couvent abritera jusqu’à 30 religieux et possédera un cloître.

Les Pères Récollets cultivent un potager d’une superficie de 25 verges, traversé par le Geer.

Les Récollets ont une brasserie, dont les voûtes de briques font l’objet de l’admiration des amateurs. (A l’emplacement de cette ancienne brasserie, au n° 47 de la Rue Hubert Stiernet, s’installera l’imprimerie de DETHISE Fernand.)

La fin du Couvent des Récollets. En 1796, la Révolution française vient de fermer le couvent des Pères Récollets. Les pères sont dispersés. Le couvent  est vendu avec l’enclos y attenant (un bonnier vingt-cinq verges) le 21 août 1797 pour 12.500 livres. Un des Pères Récollets, le vieil MATHY Ignace, ne peut se résoudre à quitter Waremme. On le voit souvent entrer dans une modeste demeure, située en face du couvent désaffecté. C’est la maison de la famille POUSSET. Il y passe quelques années. Il confie au maître de maison un coffre, contenant probablement les archives du couvent, en lui demandant de veiller sur lui, de ne jamais l’ouvrir et de le confier à sa descendance. Il lui fait promettre de brûler ce coffre si les circonstances devaient l’obliger à s’en dessaisir. Il se consacre également au service paroissial. En 1808, il deviendra même vice-curé, à cause du grand âge du desservant, l’abbé HUBAILLE, qui aura alors plus de 80 ans. père Ignace MATHY mourra le 20 décembre 1809 et sera enterré entre la chapelle et la sacristie de la vieille église. En 1894, la vieille POUSSET Fulvie se sent arriver au bout de sa vie. Elle tient à respecter le serment fait par son père au père MATHY Ignace. Aidée par sa servante, CHABOT Marie-Anne, elle descend péniblement le lourd coffre du grenier, par un escalier étroit. Elles arrosent le coffre de pétrole, avant d’y mettre le feu, dans son jardinet, au pied du mur de l’ancien corps de garde.

Le Centenaire du Collège Saint-louis (Waremme)

Le 22 mai 1955, l’abbé BOXUS Joseph, directeur du Collège Saint-Louis de Waremme, organise, en grande pompe, les fêtes du Centenaire du collège, en présence de l’Evêque de Liège, Monseigneur KERKHOFS.

La manifestation festive va se muer en un cortège politique par lequel de nombreux Waremmiens décident d’exprimer leurs idées dans le cadre de la « Guerre Scolaire » qui secoue la Belgique. La foule devra être contenue par la police.

Les Allemands réquisitionnent des voitures (Waremme – Allemagne)

Début 1941, les Waremmiens, qui ne peuvent justifier de l’usage professionnel de leur voiture, sont « invités » à la livrer à l’occupant allemand.