Des cours d’ambulanciers (Waremme)

Le 1er janvier 1916, un nouveau cours de formation d’ambulanciers est organisé à Waremme. Le nombre d’inscrits est considérable. L’an dernier, 50 jeunes filles et 20 jeunes gens ont reçu leur diplôme.

L’enseignement est confié à Madame WAROUX et à l’abbé SACRE.

Les soins aux blessés s’organisent (Waremme)

Le 6 août 1914, la Croix-Rouge de Waremme prodigue des soins à plusieurs centaines de soldats belges : pansements provisoires pour certains et hospitalisation pour les plus atteints. Les locaux du Collège Saint-Louis deviennent rapidement trop exigus. Il faut transporter une partie des hospitalisés aux centres secondaires « DE SELYS-LONGCHAMPS » et « WAROUX ».

Madame Waroux met sa maison à la disposition de la Croix-Rouge (Waremme)

Le 4 août 1914, l’ambulancière, Madame WAROUX, offre sa villa située au n° 47 de l’actuelle avenue Henri Monjoie à Waremme, pour le service de la Croix-Rouge.

La Paix de Douze (Liège)

En mars 1335, les représentants des deux partis ennemis des Awans et des Waroux se réunissent à l’abbaye Saint-Laurent à Liège. Ils mettent fin à la querelle qui les oppose et concluent la « Paix des Douze Lignages ». Les modalités du traité sont déterminées par DE MOUMALLE Wathi pour le clan des Awans et DE HANEFFE Thiry, Seigneur de Seraing, pour le clan des Waroux.

En vertu de cet accord, si le principe d’une juridiction d’exception à l’usage des lignages pour les litiges mineurs subsiste, c’est désormais à l’Evêque qu’il revient de trancher pour la justice de sang.

Assassinat des seigneurs de Mouhin (Waremme)

Le 20 (22) mai 1327, les 3 frêres écuyers, DE MOUHIN Ameil, dit « le Vieux », DE MOUHIN Arnoul et DE MOUHIN Rigault, frères du châtelain de Waremme, vivent ensemble dans leur forteresse appelée « Tour de Mouhin ».

Durant la Guerre civile des Awans et des Waroux, ils sont surpris entre leur tour et leurs écuries. Ils sont assassinés avec DE WAROUX Raes, par les Seigneurs DE MOMALE Waltère et DE BERLOZ Conrad.

Ils seront inhumés dans l’église de Waremme. Leur dalle funéraire porte l’inscription:

« HIC JACENT AMELIUS SENIOR / ARNOLDUS ET RIGALDUS DE MUHI FRATRES CONDAM / ARMIGERI QUI OBIERUNT / ANNO DOMINI M CCC XXVII MENSIS MAIJ DIE VUCESIMA SECUNDA »

Les Waroux attaquent Waremme

Le lendemain de la Pentecôte 1313, le 7 juin, une bataille se déroule au pied des remparts de Waremme, devant la porte de Liège. Les Waroux, menés par DE HERMALLE Henri, attaquent la ville. Ils sont reçus par une grêle de traits lancés des remparts de la ville. Après avoir repoussé quelques assauts vigoureux, DE JENEFFE Guillaume, le châtelain de Waremme, un des chefs du clan des Awans, doit battre en retraite dans son donjon, laissant sur le terrain plusieurs compagnons morts, notamment, le châtelain de Montenaken, DE LIMONT Simont, le batard de Wezemael, DE MONS Huwar, DE LOBOS Jean, messire BOTIER D’AAZ Jean. Les Waroux en profitent pour piller la ville.

Au cours de cette bataille, plus de 800 chevaux, montés par des chevaliers ou de écuyers, ainsi que de nombreux paysans et serfs (la piétaille), s’affrontent.

Le châtelain de Waremme tend une embuscade

Le 25 août 1311, DE HERMALLE Henri, chevalier du parti des Waroux, tombe dans une embuscade tendue par le châtelain de Waremme, Guillaume, ses frères Arnold et Butor et quelques autres compagnons. Criblé de blessures, DE HERMALLE Henri est laissé pour mort dans la campagne. Mais il n’est qu’évanoui. Il jure de se venger.

Guillaume II de Jeneffe, chef du parti des Awans (Waremme – Liège)

Le 1er juin 1298 (1325 ?), CORBEAU D’AWANS Humbert, chef du Parti des Awans, meurt durant la bataille de Loncin, qui sera remportée par les Waroux. Tombé de son cheval, il ne peut se relever en raison du poids de son armure. A partir de ce moment, le châtelain de Waremme, DE JENEFFE Guillaume II, (ainsi que ses frères s’engagent dans ce conflit) devient le chef incontesté du parti des Awans et l’une des personnalités-clefs de la politique liégeoise. (Ne verra-t-on pas les Liégeois partir en campagne contre les adversaires personnels de Guillaume, gens qui, jusqu’alors ne leur manifestaient aucune hostilité).

Nithard reçoit le comté d’Haspinga

En l’an 1040, le Prince-Evêque de Liège NITHARD reçoit, de l’empereur HENRI III, le pouvoir temporel sur une partie du Comté de Haspinga (comprise entre la Meuse et le Geer, à l’exception des villages d’Oreye, Otrange, Thys, Grandville, Waleffe, Waroux et quelques autres), devenu vacant par la mort d’un certain Comte ARNOULD. Ce comté est issu de l’ancien « Pagus Hasbania ».

 » … Comitatum Arnoldi comitis nomine Haspinga in pago Haspingowi situm cum tali iure talique districtu, quale parens noster aut nos hactenus in illo sumus habere, in moneta vel teloneo, immo cum omni utilitate … »