Waremme à la fin du 19ème siècle

Vers 1899, le quartier de la gare fait déjà corps avec le centre-ville. Il y a 7 ou 8 moulins sur l’entité de Waremme. La situation médicale et sanitaire est déplorable à Waremme. Il n’y a pas de désinfection, les égouts n’existent pas encore, les immondices s’entassent à l’air libre et des épidémies de fièvre typhoïde sévissent. Les médecins sont rares. Les habitants malades se rendent plutôt chez un rebouteux ou « marguillier ».

Le rez-de-chaussée de la tour de l’hôtel de ville est occupé par une minuscule salle de garde, avec de vieilles portes massives bardées de ferrures. Un escalier étroit et tortueux donne accès au bureau du Secrétaire Communal, au premier étage. A gauche de la tour, se trouve le porche d’entrée de la Ferme Jacques (Elle sera incorporée au nouvel hôtel de ville qui sera construit en 1900).

Au milieu de la place, devant l’hôtel de ville se dresse une grande pompe à eau.

Une enquête réalisée par Joseph Wauters (époque ?) apprend qu’une ferme de 100 hectares occupe ordinairement :

  • Deux servantes : L’une s’occupe des travaux du ménage et de la laiterie. Elle gagne de 20 à 25 francs par mois et reçoit un pourboire à chaque saillie du taureau. L’autre s’occupe du nettoyage et des travaux grossiers. Elle gagne de 15 à 20 francs par mois
  • Quatre journalières : Elles gagnent en été de 1,25 franc à 1,50 franc par jour et 1 franc par jour en hiver. (Pour les mêmes fonctions, les hommes gagnent de 2 francs à 2,50 francs en été et 1,60 franc en hiver)
  • Des travailleurs intermittents : A l’époque de la croissance des betteraves, on emploie de jeunes gamins ou des jeunes filles pour faire le sarclage. Ils travaillent 12 heures par jour. A la fin de la journée, on leur donne de 0,8 à 1 franc. On les emploie aussi, aux mêmes conditions, au moment de la récolte des pommes de terre, ainsi qu’à la période des labours pour ramasser les cailloux des champs. Pendant la fenaison, la moisson et l’arrachage des betteraves, on emploie aussi des des travailleurs saisonniers, hommes et femmes.

Dans une siroperie, les salaires sont de 2 à 3 francs par jour pour les hommes et de 1,50 à 2,25 francs pour les femmes.

Dans une sucrerie, il y a des femmes qui travaillent au déchargement.

Dans l’usine de cigarettes de M. FREMAL, les femmes occupent les fonctions de cigarettières et d’emballeuses.

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