Le 4 septembre 2014, COLSON Anne de Hamoir ouvre la crèche « Les Libellules » au n° 4 de la rue des Combattants à Waremme. Elle peut accueillir 15 enfants. Les prix par enfant vont de 93,33 € / mois pour 1 jour de garderie par semaine, à 466,60 € / mois pour 5 jour de garderie par semaine.
Bonjour,
Je me permets de poster ici ma bien modeste expérience qui pourrait aider (je l’espère) le parent en recherche de milieu d’accueil à se faire un avis sur les Libellules.
Au tout début de l’année 2016, mon épouse et moi-même avons commencé la recherche d’un milieu d’accueil pour notre petit bout à venir, 6 mois plus tard.
Nous avons visité TOUS les milieux d’accueil de Waremme et de ses environs : accueillante seule en sa maison, maison d’accueil privée, publique, etc …
Les Libellules de Mme Colson fut notre plus grande (et notre unique) déconvenue, à tous point de vue.
L’aventure commence au téléphone lors de la prise de rendez-vous pour une visite.
Ma première impression fut très marquée par le fait que Mme Colson ait abordée la question financière dans les 15 premières secondes de la conversation. M’expliquant, force de détails, qu’il fallait bien prendre soin de payer à temps sinon : dehors, que dans tous les cas les parents faisaient la queue pour avoir une place chez elle, bref qu’à la limite elle avait pas besoin de notre clientèle.
Ensuite, seulement après avoir évacué la question financière, j’ai pu poser quelques questions sur le projet péda, l’encadrement, la convention et le fonctionnement du milieu. Les réponses ont été confuses et évasives.
Nous convenons toutefois d’un RDV, au soir quelques jours plus tard, pas question en journée. Dommage, je préfère voir le milieu d’accueil en fonctionnement.
Le jour dit, nous visitons la maison d’accueil et nous sommes accueillis par Mme Colson.
Bien en vue dans le hall d’entrée le terminal bancontact nous rappelle les priorités de la patronne, nous avons un peu de mal à nous entendre : Chantal Goya est à fond dans la salle des grands, les enfants crient.
Mme Colson commence alors sa visite par la salle des grands à droite, il y fait bien trop chaud et humide, c’est sale et en désordre : des jouets partout (certains cassés), du linge à terre, des bibs posés ça et là.
Une puéricultrice est là, elle semble complètement dépassée.
Nous passons alors à la sale des petits, c’est tout aussi sale et à peine moins en désordre. A cette heure il n’y a pourtant plus d’enfants dans cette pièce.
Mme Colson fini par remarquer que je regarde avec instance les endroits les plus sales et m’explique que le nettoyage est fait à mi-journée, un jour sur deux entre la pièce des grands et celle des petits. J’ai bien du mal à comprendre ce qu’elle veut dire.
Dans un coin de cette pièce trône un chauffage d’appoint à pétrole. Pas un radiateur accroché au mur avec une petite cheminée vers l’extérieur mais un de ces machins mobiles dont les gaz de combustion sont évacués à même la pièce chauffée.
L’humidité décolle par endroits la tapisserie des murs.
Nous jetons un œil à la cuisine : vaisselle sale, de nouveau des bibs à droite et à gauche, ça sent mauvais.
Nous passons alors à l’étage, et visitons la chambre des petits. Malgré la pénombre nous distinguons de la moisissure dans les coins de plafond, au dessus des berceaux des enfants. Mme Colson voit que nous bloquons là-dessus.
La visite se termine sur la cour arrière, nous n’en verrons rien il fait nuit.
Retour dans l’entrée, Mme Colson engueule la puéricultrice à propos des champignons dans la chambre (???)
Nous échangeons quelques mots avant de nous quitter, la conversation portera essentiellement sur l’aspect financier (encore …)
C’est au tour de Dorothée de chanter trop fort.
J’ai le loisir d’observer un peu plus en détail Mme Colson : cheveux sales, vêtements portés un jour de trop, ongles longs et peints.
Je ne pense pas être trop regardant en pensant que dans le monde de la puériculture l’hygiène personnelle est un minimum : les ongles se doivent d’être courts et propres, le shampoing n’est pas un luxe et même si, bien-sur, un petit vomi sur la blouse est inévitable rien n’empêche de la changer une fois par jour (pas une fois par semaine, à vue de nez)
Chacun en conclura ce qu’il voudra.
Pour notre part nous avons bien-sûr choisi un autre milieu d’accueil.
Chère Madame,
Je vous remercie pour ce commentaire.
Jacques FRANCOIS