Un trésor est découvert à Grand-Axhe

Le 1er mars 1876 un trésor est découvert à Grand-Axhe.

Dans un fossé d’un mètre cinquante à proximité de l’église, réalisé pour la confection de briques, un véritable trésor est découvert par un cultivateur: une cruche en grès brun, de fabrication grossière, dont la partie supérieure du col était brisée, contenant 88 petites pièces d’argent, des deniers du début du XIIIème siècle.

Ces monnaies, les unes très frustes, les autres mieux conservées, appartiennent, sans aucune exception, à une même époque et à deux princes contemporains qui ont vécu en très mauvaise intelligence : DE PIERREPONT Hugues, prince-évêque de Liège (de 1200 à 1229) et HENRI 1er, duc de Brabant (de 1190 à 1235). Il y a 76 deniers de Hugues de Pierrepont et 12 deniers d’Henri de Brabant.

Ce petit dépôt de monnaies aura, sans doute, été confié à la terre deux ou trois jours avant la fameuse bataille du 13 octobre 1213, dite « de la Warde de Steppes », période pendant laquelle les troupes brabançonnes dévastaient la région.

La cruche, avec son contenu, a été cédée par le cultivateur qui a fait la trouvaille, à l’Institut archéologique liégeois.

2 réflexions sur « Un trésor est découvert à Grand-Axhe »

  1. Bonjour,
    Auriez-vous l’amabilité de me communiquer la source ou le nom du document qui vous a donné l’occasion d’écrire le texte traitant du trésor en 1876, à Grand-Axhe..
    Je vous en remercie.
    A l’avantage de vous lire.

    Joseph Jamaer.

    • Cher Monsieur,

      Si cette information est citée dans un de vos ouvrages, je vous propose d’en faire mention dans l’article. A cet effet, veuillez me communiquer le titre de l’ouvrage dans lequel elle est citée. Comme je vous l’ai signalé dans un précédent mail, mon but n’est absolument pas de « piller » l’oeuvre d’autrui, mais de mettre des renseignements à la portée du plus grand nombre, ou à tout le moins à la portée de personnes intéressées.

      Dans l’attente de vous lire, je vous prie de croire, Cher Monsieur, en l’assurance de mes meilleurs sentiments.

      Jacques FRANCOIS

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